jeudi 30 juin 2016

Vibrer

 
 
 
Ne vous demandez pas de quoi le monde a besoin.
Cherchez ce qui vous fait vibrer...
parce que ce dont le monde a besoin,
c'est de personnes qui vibrent avec la vie.
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lundi 27 juin 2016

Beauté et pureté

 

 
Incroyable petite fille...
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Elle ne savait pas
que c'était impossible,
alors...elle l'a fait ! :-)
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samedi 25 juin 2016

Le bon et le mauvais


Est-ce une chance, est-ce une malchance ? Qui peut le savoir ?



Conte zen : "Le fermier et le cheval"

Un fermier reçoit en cadeau pour son fils un cheval blanc. Son voisin lui déclare :
– Vous avez beaucoup de chance ! Personne ne m’offrirait un aussi beau cheval!
Le fermier répond :
– Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose…


Plus tard, le fils du fermier monte le cheval qui le fait tomber. Le fils du fermier se casse alors la jambe.
– Quelle horreur ! dit le voisin. Vous aviez raison de dire que cela pouvait être une mauvaise chose ! Peut-être celui qui vous a offert ce cheval voulait vous nuire. Maintenant, votre fils est estropié à vie !
– Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose…
répond à nouveau le fermier.
Par la suite, la guerre éclate. Tous les jeunes gens sont mobilisés, excepté le fils du fermier.
– Votre fils sera le seul à ne pas partir en guerre. Assurément, il a beaucoup de chance ! annonce le voisin
Le fermier répond  :
– Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose…




jeudi 23 juin 2016

Libérer ses émotions négatives



 
 
Merci à Daniel,
qui, en abordant ce sujet dans un de ses récents articles,
m'a fait réécouter cette vidéo...
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lundi 20 juin 2016

De là d'où...

Article de Dominique Motte

 



"J'ai du reconnaître que ce que j'appelais autrefois mon âme, 
n'avait absolument pas été mon âme, 
mais une construction doctrinale sans vie. 
Il a donc fallu que je parle à mon âme comme à quelque chose 
de lointain et d'inconnu qui n'existe pas par moi 
mais par qui j'existe."
.
"Le Livre Rouge"
de C.G. Jung.
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En fait, nous faisons ce que fait le corbeau sur l’image : nous élargissons notre ciel au fur et à mesure que nous allumons des étoiles(1).

C’est un travail de conscience que nous sommes loin de faire en toute conscience, tant une bonne part de ce travail nous échappe complètement(2). Car que maîtrisons-nous exactement dans ce travail de l’âme ? Qui travaille ? Habitons-nous ou sommes-nous habités ?

Dans ce travail de la conscience qui cherche, explore et grandit ; il nous revient d’apprendre à d’abord inviter bien plus qu’à décider. Car en invitant nous ouvrons la possibilité que quelque chose que nous n’ayons pas prévu advienne ; alors qu’en décidant, nous posons bien sûr des actes mais sans savoir exactement si « ce qui a décidé » est réellement le plus légitime et le plus pertinent.

Et comme nous sommes multiples, pour ne pas dire surpeuplés de l’intérieur, poser la question de qui décide en soi, revient à poser la question de : « de quel endroit en ce moment suis-je en train d’agir ? ».

Suis-je en train d’agir (penser, faire, vouloir etc…) à partir de l’enfant triste en moi ?
Suis-je en train de le faire à partir de ma zone de frustration ?
De ma part conquérante ? Rêveuse ? Le fais-je à partir de ma part rationnelle ou de mes capacités d’intuition ? Comment savoir si ce qui décide en soi est réellement en phase avec ce que j’ai besoin pour me sentir heureux, en paix et dans mon plein potentiel ?
Par qui et par quoi suis-je agi ? Par une part qui me veut du bien ou par une autre bien plus toxique ?

C'est pourquoi beaucoup d’injonctions dans la littérature du développement personnel, du type « soyez vous-mêmes », « prenez les bonnes décisions », « devenez maître de votre vie » fonctionnent plus comme des incantations que de réelles aides à grandir. Car elles impliquent d’avoir au préalable les bonnes réponses à ces questions.

Par ailleurs, il y a derrière ces injonctions une vision mécaniste et fonctionnelle de la psyché humaine que les faits contredisent constamment. La psyché humaine ne fonctionne pas dans une sorte de rationalité mathématique de bon aloi. Elle procède par symbolisation, ritualisation, intuitions, gestation et fulgurances. Elle est comme un être vivant, un animal protéiforme qui vit sa propre vie en fonction de ce avec quoi nous le nourrissons.
Pour paraphraser Jung parlant de l’âme, nous existons par lui, bien plus qu’il n’existe par nous. J’aime cette idée que nous sommes habités d’une présence, d’un appel, que nous pouvons appeler « âme » avec lesquels nous co-élaborons nos existences. Que nous nous séparions d’eux, que nous ne les respections pas dans leurs besoins, et alors nos vies peuvent devenir désolation (Et notre époque qui s’en est coupée pourrait si elle le pouvait en témoigner).

Nous devons donc agir à partir de ce quelque chose qui est un peu plus que nous-mêmes.
Cette part qui est ce que nous sommes profondément, mais bien plus encore. La question étant dès lors : comment la trouver et l’identifier ? Comment se connecter à notre totalité -ou pour le moins, à notre appel profond- celui qui connaît nos besoins, le chemin qu’il conviendrait que nous empruntions ? Celui qui ne nous mènera pas sur des pistes infructueuses ? En fait, nous nous posons souvent de bonnes questions mais ne les posons pas toujours à la part de nous qui saurait y répondre ! Ou bien encore, nous la posons en ayant décidé au préalable de la réponse à donner !

Entrer dans cet espace d’écoute « d’un inconnu à découvrir » exige à la fois pieds sur terre et tête dans les étoiles, ainsi qu’une capacité à trouver alors que nous ne savons pas exactement quoi chercher. C’est un travail d’ouverture de portes et de possibles, une danse avec l’incertain et l’improbable, un cheminement avec le mystère. C’est une invitation à laisser entrer quelque chose que dans un premier temps nous n’appréhendons pas. L’acceptation, suivie d’un abandon, qu’en nous repose un potentiel qui sait ce vers quoi nous devons aller pour notre accomplissement le plus haut.

Entrer sur ce chemin, c’est comme entrer dans une matrice dans laquelle la métaphore physiologique est on ne peut plus opérante : gestation, attente, digestion, préparation, mise au monde, évacuation, respiration, cycles, mise au monde, vision, aveuglement… Tout un lexique du vivant qui est celui de la psyché et de l’âme.

Pas de chemins tout tracés, pas de plannings prévisionnels, la psyché décide de ses rythmes et de ses besoins. Elle exige aussi silence et retrait du monde. Elle impose ses cycles à la raison. Et puis, entrer dans cet espace, c'est accepter de rendre caduque une immense part des questionnements qui nous agissaient auparavant, comme un grand nettoyage par le vide !

Je suis sur ce chemin-là. En ce moment, peu de mots, peu de projets à courts termes, et même peu de créativité. Une graine germant en terre, invisible à l’œil et silencieuse au monde. Être pour un temps un potentiel en devenir, un incertain sûr de lui.
 Je vous tiendrai au courant des premières pousses…


(1) : En fait, à bien regarder l'image après coup, il se pourrait que l'oiseau -au contraire- cache peu à peu les étoiles. Mais comme ce n'est pas ce que j'ai vu en premier, je ne change pas le texte !

(2) : Actuellement, les neurosciences affirment que 96 % du fonctionnement de notre cerveau échappent à notre fonctionnement conscient !
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Dominique Motte

samedi 18 juin 2016

La plus grande force de l'univers


Lorsque j'ai proposé la théorie de la relativité, très peu m'ont compris. Ce que je vais te révéler maintenant va provoquer l'incompréhension et les préjugés du monde. Je te demande donc de conserver cette lettre aussi longtemps que nécessaire, d'attendre des années, des dizaines d'années, jusqu'à ce que la société soit suffisamment avancée pour accepter ce que j'explique ci-dessous.

 
Il y a une force extrêmement puissante pour laquelle, jusqu'à présent, la science n'a pas trouvé une explication officielle. C'est une force qui comprend et régit toutes les autres. Elle est derrière tout phénomène qui opère dans l'univers.
Cette force universelle est l'Amour.
Lorsque les scientifiques étaient à la recherche d'une théorie unifiée de l'univers, ils ont oublié la plus invisible et la puis puissante des forces.
L'Amour est lumière, il éclaire ceux qui le donnent et le reçoivent. L'Amour est gravité, il fait que des personnes sont attirées vers d'autres. L'Amour est puissance, il démultiplie ce que nous avons de meilleur et permet que l'humanité ne s'éteigne pas dans son égoïsme aveugle. L'Amour révèle et se révèle.
Par l'Amour, nous vivons et nous mourons. L'Amour est Dieu et Dieu est Amour. Cette force explique tout et donne son sens premier à la vie. Il s'agit de la variable que nous avons ignorée pendant trop longtemps, peut-être parce que l'Amour nous fait peur, puisque c'est la seule énergie de l'univers que l'homme n'a pas appris à gérer par sa volonté (...)
l'Amour est la force la plus puissante qui existe, car il n'a pas de limites.
Après l'échec de l'humanité dans l'utilisation et le contrôle des autres forces de l'univers, qui se sont retournées contre nous, il est urgent que nous nous nourrissions d'un autre type d'énergie.Si nous voulons que notre espère survive, si nous voulons trouver un sens à la vie, si nous voulons sauver le monde et chaque être sensible qui l'habite, l'Amour est la seule réponse. Peut-être nous ne sommes pas encore prêts à fabriquer une bombe d'Amour, une machine assez puissante pour détruire toute la haine, l'égoïsme et la cupidité qui dévastent la planète.
Cependant chaque individu porte à l'intérieur de lui un petit mais puissant générateur d'Amour dont l'énergie attend d'être libérée. Lorsque nous aurons appris à donner et à recevoir cette Energie universelle, nous pourrons affirmer que l'Amour conquiert tout et est capable de tout transcender, car l'Amour est la quintessence de la vie.
 
Je regrette vivement de ne pas avoir pu exprimer ce qui, dans mon coeur, a palpité silencieusement pour toi toute ma vie. Il est peut-être trop tard pour demander pardon, mais comme le temps est relatif, j'ai besoin de te dire que je t'aime et de te remercier car, grâce à toi, j'ai trouvé l'ultime réponse."

mercredi 15 juin 2016

La partie nocturne du Réel

 
 
 
En aucun cas, il ne faut confondre
ce qui se passe à l'intérieur de nous
avec des "rêveries subjectives",
de l'"imaginaire" terni d'une connotation
d'"irréalité" ou de "non-réalité".
 
L'impossibilité, dans les formes de raisonnement
qui sont les nôtres en Europe,
de nous représenter un réel concret
mais non encore réalisé, dans l'ordre du visible,
est due à une priorité forcenée accordée
à tout ce qui est vérifiable par les sens
et surtout la vue !
(...)
Novalis, mort à trente ans
et dont le regard portait loin,
disait que le malheur de l'Europe
était de ne pas prendre en compte
la partie nocturne du réel.
 
De ne considérer du Réel que la partie visible.
.
"Où cours-tu, ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?"
. 

 

dimanche 12 juin 2016

Le but de la méditation



Le but de la méditation sera toujours
la transparence de l'être humain
pour la transcendance
qui est présente dans le tréfonds de son être.

Cette idée est basée sur la bipolarité de l'homme :
un pôle conditionné et un pôle inconditionné.
Nous pouvons nous poser la question :
d'où savons-nous quelque chose de ce noyau inconditionné ?
Est-ce là le fruit d'une pieuse imagination ?
Est-ce le résultat d'une métaphysique spéculative ?
Est-ce l'acceptation d'un dogme ?

Tout notre travail repose sur la reconnaissance d'une expérience
qui mérite d'être qualifiée d'expérience de la transcendance.
Cette expérience est à la base du chemin initiatique
tel que l'Orient le connaît.
Dès le moment où nous envisageons la chance d'une telle expérience,
nous nous trouvons également sur le chemin initiatique.

Qu'est-ce que la voie initiatique ?
C'est toujours l'effort de l'homme pour se débarrasser d'un voile
qui l'empêche de voir et de sentir
sa vérité authentique, sa vérité essentielle.

Toujours ce chemin commence avec une expérience
dans laquelle l'homme se sent touché par quelque chose de l'au-delà.
Il se sent touché par quelque chose qui fait partie de lui-même,
mais qu'il a apparemment perdu et qu'il lui faut retrouver.

Et le chemin initiatique est cet effort systématique
pour se débarrasser de ce qui cache ce tréfonds
qui s'est révélé dans cette expérience.
Et enfin, c'est le chemin qui engage l'homme
dans un mouvement de transformation existentiel
ayant pour base cette expérience.
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Karl Graf Durckheim
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samedi 11 juin 2016

La radio et l'oiseau

   

 
Et voilà, ça recommence...
c'est toujours pareil......
ça ne se passera jamais autrement...
ça changera quand les poules auront des dents
quand les moules auront des gants...(*)
 
Et bla bla bla...et bla bla bla...
La voix dans ma tête
déroule sa sempiternelle rengaine...
ressassant le passé
et tout ce qui est "sûr et certain"...
le connu, l'archi-connu...
Elle parle, elle parle...
Elle n'arrête pas de parler...
  
Assez !
ai-je crié , tout à coup.
J'ai tourné le bouton...
Radio-mental s'est tue.
Finie la voix têtue.
Une grande bouffée de silence
m'est montée au visage.
Ah...ça fait du bien...
Le calme.
La légèreté.
Le murmure des choses.
 
J'ai ouvert la fenêtre.
Un oiseau chantait.
Je l'ai écouté.
Longtemps.
Son chant m'a inspirée.
Il était plein de gaieté,
 de beauté, d'espoir...
Le chant de l'âme.
Tout est redevenu simple, évident.
Possible.
 
J'étais là depuis toujours, a siffloté l'oiseau
mais j'attendais que tu ouvres...:-)
.
La Licorne
.






(*) Jolie expression
empruntée à...mon âmie
.


vendredi 10 juin 2016

Travail intérieur

 
 

 
 
Beaucoup souffrent d'une estime de soi défaillante
 et sont affectivement dépendants des autres
faute d'avoir été reçus avec suffisamment
 de compréhension et de bienveillance ;
[...]
 Ils cherchent encore la lueur d'approbation dans les yeux
 de parents symboliques ou véritables.
 Ils en sont pour ainsi dire assoiffés,
et ils craignent de perdre l'estime de ceux et celles
 qui leur accordent ce reflet positif.
 
 En réalité, ils vivent dans le regard des autres,
 captifs de leur propre image.
Leur quête est invisible mais s'il pouvaient se voir dans ce rôle,
c'est la figure d'un mendiant qui leur apparaîtrait.
.
Guy Corneau
"Le meilleur de soi"
.
 
Cesser d'attendre l'approbation d'autrui
 pour s'apprécier et apprécier la vie
 est sans aucun doute la révolution la plus fondamentale
 qui puisse affecter une vie.
 
Choisir de vivre, d'aimer
choisir de célébrer la joie d'exister,
 devenir pleinement responsable de sa vitalité
 et de son propre bonheur constitue sans contredit
un des actes les plus créateurs
qu'un individu puisse accomplir.
.
Guy Corneau
"N'y a-t-il pas d'amour heureux ?"
.



 
 
 

jeudi 9 juin 2016

Route personnelle

 
 
 
 
Votre route, ce n'est pas à moi, mais à vous,
à personne d'autre que vous de la parcourir,
A vous et à vous seul, d'y voyager !

C'est tout près, à votre portée,
Peut-être même étiez-vous dessus
 depuis votre naissance à votre insu,
Peut-être vous attend-elle partout
sur l'eau ou sur la terre.

   ...

Et puis tu n'arrêtes pas
de me poser des questions
 et je ne suis pas sourd,
Mais ma réponse est que je n'ai pas de réponse
qu'il faut que tu la trouves pour toi-même.
.
 
 Walt Whitman
"Feuilles d'herbe"
.

 
 
 

dimanche 5 juin 2016

Le pouvoir de l'intuition

 


 
Le mental intuitif  est un don sacré
et le mental rationnel est un serviteur fidèle.
Nous avons créé une société
qui honore le serviteur et a oublié le don.
.
Albert Einstein
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À vos intuitions,
vous fier,
il faut.
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