Extraits :
Ce que l'homme a mis des dizaines de millénaires à édifier,
la nature le défait en quelques poignées de jours.
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Humain... Cela vient de "humus", la terre.
Comme le mot humilité.
L'humilité, c'est pour l'homme se souvenir
qu'il est fait de terre, et qu'il sera rendu à la terre.
S'il l'oublie... la Terre, un jour, le lui rappelle...
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Les yeux se ferment, les regards se détournent.
L'homme a reçu ce don merveilleux :
ne voir que ce qu'il veut, ne croire que ce qui l'arrange.
Oublier.
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Voir est un chemin
Accepter ce qui est, ce qui se donne, ce qui advient.
Sans condition.
Sans détourner le regard, sans laisser ses yeux fabriquer des mirages
pour éloigner ce qui dérange.
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Elle avait compris quelque chose : c'était en elle que tout se jouait.
La nature n'était hostile que dans la mesure exacte
où elle projetait sur elle le chaos dont elle était porteuse.
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Toute notre culture est basée sur la peur.
Toutes nos énergies sont consacrées à refuser la mort.
Et nous ne voyons pas qu'à refuser la mort c'est à la vie que nous disons non.
Car la mort et la vie ne sont qu'une seule et même réalité.
Cela, les Indiens le savent.
(...)
Nous, les Blancs, qui dominons le monde,
(...)
Nous, les Blancs, qui dominons le monde,
avons trop peur de sentir la vie parcourir notre chair,
trop peur de savourer notre appartenance à la Terre,
parce que c'est aussi garder mémoire qu'il faudra retourner,
un jour, à la terre.
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L'Indien sait, d'un savoir cellulaire,
L'Indien sait, d'un savoir cellulaire,
qu'il n'est pas distinct de la Terre dont il provient et dont il est fait.
Avec mes frères, j'ai appris à marcher pieds nus sur la terre brûlante,
comme eux je me suis étendu sur la Terre à me laisser bercer
par la pulsation profonde de sa vie.
Aimer la vie, me disait Lololma,
c'est se souvenir que l'on n'est rien.
L'homme blanc préfère se faire croire qu'il est tout.
Il est rempli de haine pour la Terre dont il est fait.
Il veut la posséder.
Il met la Terre en demeure de produire, toujours davantage.
Il ne veut aucune limite à sa puissance.
Il détruit ce qui lui échappe, il se rend sourd et aveugle
à ce qu'il ne peut détruire.
Il ne connaît plus rien du Grand Mystère.
Il ne connaît plus rien du Grand Mystère.
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C'est pour ça qu'à présent, a-t-il ajouté,
nous prions et méditons sans cesse.
Ce sont les jours de Purification.
Ce monde meurt car il est sorti de l'équilibre.
Un autre peut naître.
Mais pour cela, il faut des Veilleurs.
C'est à cela que le peuple hopi est destiné :
veiller.
nous prions et méditons sans cesse.
Ce sont les jours de Purification.
Ce monde meurt car il est sorti de l'équilibre.
Un autre peut naître.
Mais pour cela, il faut des Veilleurs.
C'est à cela que le peuple hopi est destiné :
veiller.
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Denis Marquet
"Colère"
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Merci... Veillons !
RépondreSupprimerBonjour Acouphène...
RépondreSupprimerOui, veillons ! :-)
Belle journée que celle d'aujourd'hui, puisque j'ai enfin réussi à retourner sur ton blog (j'ai changé de navigateur)...
Amicalement.