Il y a trois sortes de violence.
La première, mère de toutes les
autres, est la violence institutionnelle,
celle qui légalise et perpétue
les dominations, les oppressions et les exploitations,
celle qui écrase
et lamine des millions d’hommes
dans ses rouages silencieux et bien
huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire,
qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive,
qui a pour objet d’étouffer la
seconde en se faisant l’auxiliaire
et la complice de la première
violence,
celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde,
en
feignant d’oublier la première, qui la fait naître,
et la troisième qui
la tue.
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archevêque de Recife
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Tout est dit !
RépondreSupprimerBonne après-midi, la Licorne :-)