mardi 30 octobre 2018

Violence structurelle : la violence invisible





La notion de "violence structurelle" a été introduite en 1971
par Johan Galtung et Tord Hoivik.

Selon  Galtung, il y a violence structurelle
"lorsque les structures  politico-économiques
 empêchent les individus ou des groupes
 de réaliser  leurs potentialités spirituelles ou somatiques."


Définitions d'autres sources:

“Atteinte physique et psychologique
qui résulte de systèmes sociaux politiques et économiques
injustes et qui exploitent.”

Source: Robert Gilman, Structural violence, 






"Il faut entendre par violence structurelle tout ce qui détruit les  hommes
 dans leur être psychique, physique et spirituel de manière anonyme
 et sans qu'ils soient agressés personnellement par les armes

 (par exemple, un enfant doué qui est privé d'éducation 
en raison de son  appartenance raciale;
 un homme qui meurt de faim 
au milieu d'une monde  abondant en nourriture.) 

Cette violence creuse un fossé considérable  
entre une réalité existante (analphabétisme, faim)
 et une réalité  possible (éducation, santé). 





La réduction de la violence structurelle,  
qui conditionne l'établissement d'une paix positive, 
se fonde sur certaines notions telles que justice sociale, équité, 
émancipation,  participation, liberté, responsabilité, 
droits de l'homme et bien-être.  
Elle se rapproche aussi concrètement d'une conception large 
de la lutte contre le sous-développement et l'autoritarisme."
 
Source : Roy Preiswerk, Que faut-il entendre par "recherches pour la paix" ?



"La violence symbolique est la dimension culturelle 
ou communautaire de la violence structurelle, 
elle écarte toute solution alternative 
pour ne garder que la possibilité proposée 
par l’ordre social local comme allant de soi et seule valable."
 
Source: Violences structurelles et violences systémiques.

 La violence ordinaire des rapports sociaux en Afrique
Jacky Bouju et Mirjam De Bruijn





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