Le public n'est pas souverain dans le
domaine des médias.
Propriétaires et gestionnaires en
quête de publicité décident de l'offre
sur laquelle le choix du public
devra se porter.
Les gens ne lisent et ne regardent
généralement
que ce qui est directement accessible
et bénéficie d'une promotion intensive.
et bénéficie d'une promotion intensive.
Les sondages indiquent régulièrement
que le public
– bien qu'il écoute et regarde ce
qui lui est proposé –
souhaiterait davantage de nouvelles, de
documentaires
et une information différente, moins
de sexe et de violence
et un autre genre de
divertissements.
Il semble peu probable qu'il serait
réellement indifférent aux citoyens
de savoir pourquoi leurs revenus
stagnent, voire déclinent,
alors qu'ils travaillent de plus en
plus dur ;
pourquoi les soins médicaux auxquels
ils ont accès
sont aussi coûteux que médiocres ;
ou encore négligent ce qui peut être
perpétré en leur nom
un peu partout dans le monde.
S'ils sont si
peu au courant de tels sujets,
le modèle de propagande explique
pourquoi :
ceux qui exercent leur souveraineté sur les médias
ont
décidé de ne pas aborder ce type de questions.
.
Noam Chomsky
"La fabrication du consentement"
De la propagande médiatique en démocratie
.
La Civilisation des machines a besoin, sous peine de mort,
d'écouler
l'énorme production de sa machinerie
et elle utilise dans ce but - pour
employer l'expression vengeresse
inventée au cours de la dernière guerre
mondiale par le génie populaire
- des machines à bourrer le crâne.
Oh!
Je sais, le mot vous fait sourire.
Vous n'êtes même plus sensibles au
caractère réellement démoniaque
de cette énorme entreprise
d'abêtissement universel,
où l'on voit collaborer les intérêts les plus
divers,
des plus abjects aux plus élevés -
Car les religions utilisent
déjà les slogans.
Politiciens, spéculateurs, gangsters, marchands,
il ne
s'agit que de faire vite, d'obtenir le résultat immédiat,
coûte que
coûte, soit qu'il s'agisse de lancer une marque de savon,
ou de
justifier une guerre, ou de négocier un emprunt de mille milliards.
(...)
Être
informé de tout et condamné ainsi à ne rien comprendre,
tel est le sort
des imbéciles.
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire