La séparation des pouvoirs religieux et politique est essentielle
mais, toute confusion ou
subordination étant exclue,
cela n'empêche pas que le politique et le spirituel
oeuvrent chacun de leur côté dans le même sens :
pour
l'espérance,
donc contre l'illusion et la résignation.
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Il faut donc reconnaître que spiritualité et engagement social
ont besoin
de s’alimenter l’un l’autre.
Une quête spirituelle qui exclurait toute
forme d’engagement social
risquerait de rester dans l’illusion.
Par
ailleurs, l’engagement social vide de cette quête
risque de conduire
l’humanité à la catastrophe.
De même, une société qui fait la sourde
oreille à ses « sages »
risque de tourner en chaos qui compromettrait la
dignité humaine.
La spiritualité féministe et d’autres formes de
spiritualité de libération
soutiennent que l’activité politique et
l’engagement social
devraient faire partie de la spiritualité des
individus.
Que les forces économiques soient devenues
si puissantes dans
nos sociétés
s’explique principalement par le fait que la spiritualité
et l’éthique
ont été évacuées de l’arène socio-politique et économique.
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Diane Dupont
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Pas tout à fait d'accord avec Paul Thibaud. La politique, du moins celle pratiquée actuellement est aux antipodes d'une certaine spiritualité. Où est l'espérance en politique qui est souvent une illusion.
RépondreSupprimerIl n'y a en effet pas grand chose à attendre , ni à espérer de la politique telle qu'elle est pratiquée actuellement, mais l'espérance est dans une politique digne de ce nom, qui retrouverait le sens de l'intérêt général et qui reposerait sur de vraies valeurs.
SupprimerBien d'accord sur le fait que cette dernière reste à inventer...
C'est peut-être ce que tentent, avec leurs limitations, mais aussi avec beaucoup de courage, les gilets jaunes...
...parce qu'au fond, TOUT est politique.
Supprimerla politique, c'est, au départ (et étymologiquement), "la vie de la cité"...et donc, dès qu'on a des idées pour changer cette "vie en commun", c'est déjà de la politique :-)
On a trop laissé la politique à des (soi-disant) "professionnels"...qui décident à notre place...
SupprimerJe crois qu'il est temps de se réapproprier l'espace de décision.
Non à la politique telle qu'elle est pratiquée. Elle contient trop de perversité. Il faut inventer un nouveau mode de gouvernance qui partirait de la base avec des organes de synthèse. Mais le mal se situe aussi dans la nature profonde de l'être qui est bien souvent égoïste. Il faudrait intervenir sur les valeurs fondamentales d'une vie harmonieuse…….Vaste sujet…..Très difficile !
RépondreSupprimerSujet complexe en effet ... que Gandhi résumait magnifiquement en une phrase : "Sois le changement que tu souhaites voir dans le monde."
SupprimerMais le point principal est sans doute celui-là : le changement n'est pas qu'intérieur : pour être complet et authentique, il doit toucher non seulement notre vie privée, mais aussi TOUS les secteurs de notre vie, et donc aussi notre vie publique, notre travail, notre façon de payer nos impôts, d'utiliser notre argent...et au final, la "vie de la cité" (organisation politique).
On ne peut plus laisser celle-ci échapper à toute morale...