Nous pouvons fonctionner
soit réactivement soit créativement.
Fonctionner réactivement veut dire « réagir »,
ce qui n’est pas du tout agir.
Réagir veut dire être essentiellement passif.
Notre époque, avec ses médias omniprésents,
Mais que nous soyons "pour" ou "contre"
Notre époque, avec ses médias omniprésents,
nous incite principalement à "réagir".
ce que les médias nous transmettent,
cela revient au même,
car nous restons dans la "logique"
de ce qu'on nous a transmis.
Nous sommes alors comme la boule de flipper
qui part à droite ou à gauche,
qui rebondit dans tous les sens,
qui s'agite énormément,
qui s'agite énormément,
mais qui, fondamentalement
et automatiquement,
et automatiquement,
reste dans le rectangle-cage
de la machine.
de la machine.
Agir signifie "créer".
Quand on crée, on n'est plus dans la "réaction",
on cherche un chemin, son propre chemin.
On n'est plus alors "ballotté"comme une boule de flipper,
mais on trouve notre propre motivation, notre propre "moteur",
et on se déplace alors dans la vie sans limitation.
On ne se dirige plus suivant les "couloirs artificiels"
ou les "obstacles", les "problèmes" placés devant nous
et soigneusement choisis pour nous "envoyer quelque part",
mais on peut aller dans toutes les directions,
absolument partout.
C'est un peu la différence entre la circulation routière réglementée
(orientée par des routes, des autoroutes, des panneaux...etc)
et un déplacement en hélicoptère...
Dans le premier cas, même si on a l'impression d'être libre,
on reste sur des trajets prédéfinis...
on reste sur des trajets prédéfinis...
Dans le deuxième, on quitte le "plancher des vaches"
on s'élève, on s'ouvre une "nouvelle dimension",
on s'ouvre tous les horizons,
en haut, en bas, à droite, à gauche, à 360 °...
on s'ouvre l'infinité des possibles.
en haut, en bas, à droite, à gauche, à 360 °...
on s'ouvre l'infinité des possibles.
Je crois que c'est très important d'en prendre conscience
Est-ce que, tout en étant "adaptables", nous avons gardé
assez de lucidité et assez d'énergie en nous,
pour agir véritablement ,
c'est-à-dire pour "changer de terrain de jeu" ?
Est-ce que chaque "annonce" à la télé
nous fait changer de direction,
est-ce que nous y sur-réagissons sans cesse,
comme la boule de flipper,
ou est-ce que nous suivons notre "ligne intérieure",
en toute conscience et en toute liberté ?
Est-ce que nous faisons, par exemple,
partie de ces personnes,
qui, dès qu'un nouveau sujet d'indignation
apparaît sur les réseaux sociaux,
éprouvent le besoin impérieux de se mettre
dans un "camp" ou dans un autre ?
Ou est-ce que nous prenons le temps
de nous faire une opinion personnelle,
(plus nuancée et peut-être novatrice)
ce qui demande souvent
de la réflexion et du temps ?
Agir c'est une oeuvre de longue haleine.
Agir, c'est construire.
Construire nos idées, notre vie, notre voie.
En toute indépendance.
Agir, c'est être libre.
Alors, sans hâte mais sans tarder, agissons...
Suivons notre conscience...
Vivons ce que notre âme réclame...
Vivons ce que notre âme réclame...
Et n'écoutons plus ceux qui voudraient
nous garder "au ras des pâquerettes"
et surtout nous faire "flipper"... ;-)
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La Licorne
La Licorne
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Bonjour,
RépondreSupprimerJung, lors d’un entretien avec un journaliste, vers 1934, invitait, lui aussi, chacun-e à se tourner vers la source de sa propre créativité sans trop se soucier du monde "qui est dans les journaux", et rappelait que la volonté de Dieu se manifeste très souvent, régulièrement, dans/à travers nos rêves :
« Essayez de comprendre la volonté de Dieu, la remarquable force potentielle de la psyché. Tout est là. ‘Le royaume de Dieu est au-dedans de vous.’[……………………………] Je ne me soucie pas du monde. Je me soucie des êtres avec lesquels je vis. Tout l’autre monde est dans les journaux. [………………] Ce qui compte et a du sens à mes yeux, c’est de vivre aussi pleinement que possible pour accomplir la volonté divine en moi. Cette tâche me donne tant à faire que je n’ai plus de temps pour rien d’autre. Si nous vivions tous ainsi, nous n’aurions besoin ni d’armée, ni de police, ni de diplomatie, ni de politique, ni de banques. Notre vie serait sensée et ne serait pas une folie comme elle l’est maintenant. » – C.G.Jung parle (10 - Le monde est-il à la veille d’une renaissance spirituelle), Éditions Buchet/Chastel
J’ai découvert ici l’article "Agir ou ré-agir ? " alors que je venais tout juste de lire (ou de relire…) les quelques lignes citées ci-dessus, la coïncidence m’a donc semblé être intéressante.
Amezeg
Jung parlait déjà de la "folie" du monde et c'était ...avant 1960 !
SupprimerQue dirait-il maintenant ?
Oui, la "voie des rêves" est une belle voie, tu sais combien j'y suis attachée...et c'est une voie qui permet effectivement d'"agir" en vérité, à partir des profondeurs de l'être et non en réaction à ce que nous dit et nous impose l'extérieur.
Mais, si l'on regarde autour de nous, force est de constater qu' "essayer de comprendre la volonté de Dieu" (Dieu en nous), n'est pas le "rêve" de la majorité... ;-)
C’est vrai, pour bon nombre de nos contemporains les hérétiques d’aujourd’hui sont ceux qui "croient en Dieu", ceux qui évoquent une instance supérieure au moi-je et suggèrent même de prendre l’avis de cette instance pour faire des choix, pour orienter leurs pas dans la jungle du monde.
SupprimerRaison de plus, peut-être, pour rappeler l’existence de cette instance si dérangeante pour les projets du moi-je qui font du monde cette jungle de facture humaine, tellement insensée, délétère… inconsciente !
Amezeg
"Inconsciente" est le mot juste...
SupprimerLe nombre de gens "conscients" et reliés à leur "Moi supérieur" (ou Soi) suffira-t-il à contrebalancer le nombre de personnes "inconscientes" et confinées dans le "Moi-Je" ???
That is the question...
(et elle est urgente, cette question)
Dois-je répondre à ta question : Dieu seul le sait...? :-)
SupprimerEn attendant la réponse, nous pouvons suivre, si le cœur nous y invite, le conseil du Yi King donné au 2ème trait de l’hexagramme 25, L’Innocence, L’Inattendu :
« Si, en labourant, on ne songe pas à la moisson et si, en défrichant, on ne songe pas à l'usage que l'on fera du champ, alors il est avantageux d'entreprendre quelque chose.
Tout travail doit être accompli pour lui-même, de la manière que le demandent le temps et le lieu, sans lorgner le résultat. Alors il réussit, et tout ce que l'on entreprend est couronné de succès. »
http://wengu.tartarie.com/wg/wengu.php?l=Yijing&lang=fr&no=25
Je te souhaite une excellente pause estivale !
Amezeg
Sage conseil...
SupprimerAlors, oublions le résultat !
Amitiés.
Un beau texte que je partage. Je crois avoir suffisamment de recul pour ne pas plonger sur tout ce qui bouge....Toujours savoir faire la part des choses.....Et je pense sincèrement que la vérité n'existe pas et qu'un problème peut avoir plusieurs facettes, plusieurs angles d'interprétation.
RépondreSupprimerJe ne dirais pas que la Vérité n'existe pas, car ça, ça peut finir en relativisme outrancier...mais je dirais plutôt que, dans la Vérité, il y a de nombreuses "couches"...
SupprimerUn peu comme les poupées russes, quand on en soulève une, on croit que c'est la dernière, eh bien, non, il y en a toujours une au-dessous !
Ce qui fait que si on est "chercheur de vérité", on n'en a jamais fini...
On peut trouver ça désespérant...
Moi, je trouve que c'est plutôt une bonne nouvelle... :-)
Les médias, bien entendu, font tout pour nous garder dans une certaine "couche" (la plus matérialiste et la plus superficielle possible) et pour nous empêcher de voir "au-dessous"...(ou "au-dessus").
Ton texte est important. Puis je le diffuser sur mon blog ( en citant ton blog bien entendu)?
RépondreSupprimerBien entendu, Daniel...ça me fait plaisir !
SupprimerBonnes vacances et bon repos !!
RépondreSupprimerAgir, oui, mais sans renforcer son ego, cela devient plus difficile.
RépondreSupprimerAgir sans se mettre en avant, sans rien vouloir se prouver…
« Transcender le monde ne signifie pas se retirer du monde, cesser d'agir ou d'être en relation avec d'autres. Transcender le monde, c'est agir et interagir sans qu'il y ait recherche de soi. En d'autres termes, cela consiste à agir sans chercher à améliorer l'image que l'on a de soi-même à travers ses actions et ses interactions avec les autres. Ultimement, cela signifie ne plus avoir besoin de l'avenir pour trouver sa complétude ou son identité. On cesse de chercher à travers l'action, on cesse de chercher à améliorer, accomplir ou renforcer son sentiment de soi. Lorsque cette recherche cesse, alors on peut être dans le monde tout en n'étant pas de ce monde, on a cessé de chercher quelque chose au dehors auquel s'identifier. »
Eckhart Tolle
http://spinescent.blogspot.com
Merci, Ophoemon...
SupprimerJe ne suis pas trop "fan" d'Eckhart Tolle, mais je comprends ce que tu veux dire...
Oui, "transcender le monde ne veut pas dire cesser d'agir ou d'être en relation avec les autres"...je suis tout à fait d'accord.
Dans mon message de "pause", d'ailleurs, quand je parlais de me "retirer", c'était juste un trait d'humour...
Je crois que le fond de ce qu'on essaie de dire ici, c'est que la véritable action est quelque chose de subtil...elle ne vient ni de l'ego (moi-je), ni de ce que les autres ou la société voudraient nous faire faire, mais elle naît de ce qu'il y a de plus mystérieux en nous...
Fondamentalement, nous recevons les "impulsions du Soi" et nous y répondons...ou pas.
Dans les "Dialogues avec l'Ange" (Ange=Soi), il est question de "l'Acte librement accepté"...
Je crois que c'est quelque chose de cet ordre : l'Acte véritable ne vient pas de nous, mais l'acceptation, elle, vient de nous et elle est la marque de notre libre-arbitre...
Il s'agit d'abord d'"accueillir" ce qui vient du Soi, de le garder, de le re-garder, et puis d'accepter ou de ne pas accepter ce qu'il nous suggère...
A ce moment-là, comme le dit Tolle, "on peut être dans le monde tout en n'étant pas de ce monde, on a cessé de chercher quelque chose au dehors auquel s'identifier", parce que notre "point de référence", notre "point d'appui"...est tout à fait ailleurs.
Mais, ne nous leurrons pas, l'ego repointe quand même son nez de temps en temps... :-)))
C'est pourquoi j'ai un peu de mal avec tous ceux (et celles) qui prétendent, plus ou moins, l'avoir "dépassé"...je préfère ceux qui se disent "en chemin"...:-)
Amicalement.
Texte sur "l'Acte librement accepté" :
Supprimerhttps://quatorze.blog4ever.com/l-acte-librement-accepte
C'est bien sûr à différencier de la "soumission librement acceptée", qui, elle, est le résultat d'une manipulation :
http://1libertaire.free.fr/Soumission11.html
Pour résumer tout cela en une phrase, je dirais que le travail consiste à différencier, à tout moment, ce qui vient de l'Extérieur et ce qui vient du "Coeur" (= Centre de l'être)...
Dans le premier cas, on "est agi" (ou manipulé)... dans le deuxième, on "agit" véritablement.
« Le cœur ne peut transmettre l'Intelligence Divine à l'instrument humain avec clarté et intensité que lorsque l'homme n'est pas dans un état de conflit ou de turbulence émotionnelle.
RépondreSupprimerL'homme est semblable à un émetteur de radiodiffusion qui fonctionnerait sur la fréquence du cœur. Quand il ne subit pas d'interférences, il diffuse la fréquence de la Source Première dans le plan terrestre, avec seulement une toute petite déformation liée à son empreinte humaine. Si la personne traverse des turbulences et des conflits, elle est incapable d'accéder à cette fréquence, et encore moins de la transmettre.
Aussi l'astuce consiste à vivre de manière non conflictuelle. C'est l'une des clés.
Le cœur de l'âme humaine vibre en accord avec le Cœur de la Source Première. Souvenez-vous : nous sommes créés à l'image de notre Créateur. À l'intérieur de ce Cœur des cœurs réside l'influx grâce auquel nous vivons et bénéficions de la Vie. C'est de cet endroit que nous avons été détournés, nos attentions divisées en un millier de directions, nous amenant à oublier notre intelligence du cœur et notre pouvoir de l'utiliser. »
Le Cœur énergétique
Les WingMakers
Merci pour ce beau texte...
RépondreSupprimerCe qui est décrit là, moi je l'appelle la "transparence"...
Nous sommes comme un verre d'eau sale "troublée", "agitée"...Si l'on laisse le calme revenir, si l'on n'est plus en état de "turbulence", un dépôt se forme au fond du verre et l'eau redevient "transparente", laissant à nouveau passer la lumière.
K-G Dürckheim exprimait à peu près la même chose comme cela :
Il s'agit pour l'homme
d'atteindre à la transparence intérieure
qui le délivre des liens du monde.
Il peut alors devenir une personne
qui en tout ce qu'il aime, vit et crée,
laisse résonner l'Etre libérateur et créateur.
C'est simple à énoncer mais bien sûr plus difficile à réaliser...il y a tant de choses qui, au quotidien, nous "perturbent"...surtout quand on est encore impliqué(e) dans la vie professionnelle...avec ses exigences, ses absurdités et ses folies...!
Mais on essaye ! ;-)