lundi 21 septembre 2020

Armes silencieuses...

 
 
 
Tout ce qui est attendu d'une arme ordinaire 
est attendu d'une arme silencieuse par ses créateurs, 
mais seulement dans sa manière de fonctionner. 
 
     Elle tire des situations, au lieu de balles; 
propulsées par le traitement des données, au lieu d'une réaction chimique; 
tirant leur origine d'octets d'informations, au lieu de grains de poudre; 
à partir d'un ordinateur, au lieu d'un fusil; 
manipulée par un programmeur d'ordinateur au lieu d'un tireur d'élite, 
sous les ordres d'un banquier au lieu d'un général d'armée.
 
     Elle ne produit pas de bruit d'explosion évident, 
ne cause pas de dommages physiques ou mentaux évidents, 
et n'interfère pas de façon évidente avec la vie quotidienne sociale de chacun.
     Elle produit pourtant un immanquable "bruit",
 cause d'immanquables dommages physiques et mentaux, 
et interfère de façon immanquable avec la vie sociale quotidienne; 
ou plutôt, immanquable pour un observateur entraîné, 
pour celui qui sait quoi regarder.
 
     Le public ne peut pas comprendre cette arme,
et donc ne peut pas croire qu'il est attaqué et soumis par une arme.
      Le public peut instinctivement sentir que quelque chose ne va pas, 
mais en raison de la nature technique de l'arme silencieuse, 
il ne peut pas exprimer son sentiment d'une façon rationnelle, 
ou prendre en main le problème avec intelligence. 
Par conséquent, il ne sait pas comment crier à l'aide, 
et ne sait pas comment s'associer avec d'autres pour se défendre.
     
Lorsqu'une arme silencieuse est appliquée graduellement
les gens s'ajustent, s'adaptent à sa présence, 
et apprennent à tolérer ses répercussions sur leurs vies 
jusqu'à ce que la pression (psychologique via économique) 
devienne trop grande et qu'ils s'effondrent.
 
     

 
 
En conséquence, l'arme silencieuse 
est un type d'arme biologique. 
Elle attaque la vitalité, les options, 
et la mobilité des individus d'une société, 
en connaissant, comprenant, manipulant, et attaquant 
leurs sources d'énergie sociales et naturelles, 
ainsi que leurs forces et faiblesses physiques, 
mentales, et émotionnelles.
 .
 
Texte entier ICI




3 commentaires:

  1. Pourquoi une telle peur s’est-elle si rapidement emparée de la plupart des gens un peu partout dans le monde face à ce risque naturel qu’est le virus ? Pourquoi a-t-on cru si facilement à son énorme - et hors norme - pouvoir de destruction des vies humaines ? Il y a sans doute plus d’une réponse possible, et plusieurs réponses peuvent s’associer pour expliquer cette réaction de panique. De mon côté, je me demande si l’un des facteurs de cette amplification de la peur, et non le moindre, n’est pas une conscience diffuse du mal que notre civilisation a infligé à la nature et le sentiment, souvent assez inconscient, mais présent et agissant en nous, que la nature "va nous le faire payer" un jour prochain, car la mesure de l’irrespect à son égard est déjà comble.

    Amezeg

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    1. Et si, au fond de nous, nous nous sentons tous plus ou moins coupables de ce crime d’irrespect de la nature, nous sommes alors d’autant plus enclins à courber la tête et l’échine comme tout bon coupable se doit de le faire, même si les directives qui nous sont données visent à tout autre chose qu’à un « mea culpa" adressé à la nature. Il y aurait en quelque sorte un transfert inconscient de la repentance.

      Amezeg

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  2. Merci Amezeg, pour ce point de vue...

    Pour ma part, je voyais surtout, dans cette peur panique, l'activation d'une "angoisse de mort", angoisse de mort, qui est au soubassement de notre civilisation et qui est liée à la "perte de sens" de notre époque (moins on comprend la Vie et plus on craint la mort).
    Cette angoisse est habituellement contournée ou niée par toutes sortes de moyens (divertissement, consommation...etc)

    Mais face à l'épidémie soudaine, à l'insistance énorme des médias à propos de sa gravité supposée, il n'était plus possible de nier cette angoisse...d'où la panique généralisée...

    Ton hypothèse est également intéressante.
    Je pense qu'effectivement, nous sentons, de façon inconsciente, que nos actes "destructeurs" ne resteront pas sans effet, et qu'un jour ou l'autre, il faudra les "payer".
    C'est d'ailleurs le sujet d'un livre de Denis Marquet, que j'aime bien et dont j'ai parlé à plusieurs reprises dans d'autres blogs...("Colère")

    Mais est-ce que c'est cette culpabilité-là qui est présente dans notre docilité à respecter les consignes ?
    Je n'en suis pas sûre...je ne le ressens pas ainsi...

    Je crois plutôt, et c'était un peu le sujet de l'article ci-dessus, qu'on a utilisé contre nous, avec succès, "l'arme de la peur"...en amplifiant à l'excès, par différents moyens, notre "peur naturelle" face au virus...
    (peur pour nous-même, mais aussi pour notre entourage)

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