Cela fait un moment que je contemple, sidérée,
la façon dont on s'y prend
pour nous faire perdre tout bon sens.
Propos contradictoires,
entretien de la confusion,
changement continuel de repères...
les infos des médias
sont devenues un "gloubi-boulga" indigeste,
et pourtant, pourtant,
nous avalons, nous "gobons", devrais-je dire,
ce discours alarmiste qui n'a plus "ni queue ni tête",
qui part dans tous les sens,
et qui, avec aplomb,
affirme régulièrement et sans honte aucune
l'exact opposé de ce qui a été dit juste avant...!!!
Le masque est-il en cause ?
Nous priverait-il de l'oxygène nécessaire
au bon fonctionnement de nos neurones ?
On pourrait presque le croire ...!
En tout cas, il semblerait nous soyons en bonne voie,
de sacrifier, sous l'emprise d'une peur alimentée
et étalée dans le temps,
et que nous soyons tous en train
de devenir des "agents passifs"
qui appliquent, docilement et sans réfléchir,
toutes les mesures "venues d'en haut"...
Virulent (c'est l'adjectif qui convient ;-)
en mars-avril, le virus est clairement
devenu moins dangereux à l'automne
(voir les courbes des hospitalisations et du nombre de morts)
et pourtant, on entretient la peur, on la souffle, on la crée,
on la martèle à grands coups d'annonce...
qui, si l'on y regarde de près,
relèvent de la mauvaise foi ou de la tromperie...
Exemple :
Les cartes définissant les "zones rouges"
ont , depuis le printemps, changé de critère :
ce n'est plus la "tension hospitalière"
qui définit la "zone à risque"
mais uniquement le "nombre de cas positifs"
(déterminés par les tests)
ce qui n'est pas du tout la même chose !
Aujourd'hui, la majorité des personnes "testées positives"
sont peu malades ou a-symptomatiques...
et les hôpitaux ne sont pas engorgés.
L'honnêteté voudrait donc qu'on garde les mêmes critères
afin de comparer ce qui est comparable...
Mais ce n'est pas ce qu'on fait, on brouille les mots et les chiffres...
on emploie des mots différents pour dire la même chose
(Coronavirus ou Covid 19 ? "le" Covid" ou "la" Covid ?)
on emploie des mots identiques
pour désigner des choses différentes
(zone rouge),
et on multiplie à l'envi
les annonces péremptoires, les "fausses pistes"...
les demi-vérités et les revirements...
jusqu'à ce que nos cerveaux, saturés,
disjonctent" !
Face à l'instabilité des données,
face à leur mouvance permanente,
fatigués et déboussolés, nous abandonnons,
nous n'essayons même plus de comprendre...
Il faudrait en effet, pour y "retrouver ses petits",
s'y consacrer à plein temps,
ce que nul n'a le temps de faire,
tout occupé qu'il est à survivre...
Nous sommes en effet bien trop occupés
à "garder la tête hors de l'eau"
(pour sauver notre emploi ou notre entreprise,
pour nous adapter aux circonstances et aux mesures folles,
pour nous occuper de nos proches, inquiets ou effrayés) :
il ne nous reste guère de temps et d'énergie
pour nous transformer en "analystes" éclairés.
Mais, tout au fond de nous,
il y a quand même une petite voix qui nous susurre
que "quelque chose ne tourne pas rond" dans tout ça...
Une petite voix insistante qui nous dit
qu'il y a un "décalage" entre ce qui est proclamé à grands cris
et ce que nous ressentons comme juste...
Une petite voix qui nous souffle que ce qui est annoncé
ne l'est pas forcément pour notre bien
et que s'il y a "logique" dans tout cela,
elle n'est pas celle qu'on croit...
Allons-nous l'écouter ?
.
La Licorne
.
Écouter ou non cette petite voix, c'est un choix personnel et individuel qui engage la personne. Autrement dit ta proposition est sans doute l'une des meilleures.
RépondreSupprimerEncore faut-il savoir où se situe l'émetteur de cette petite voix.
Elle ne parle certainement pas dans nos radios, nos télés, nos Smartphones .
Pour se penser par soi-même, il faut faire silence autour de soi. Et aussi en soi.
Mais qui aujourd'hui connaît l'extraordinaire aptitude à écouter le silence s'exprimer ?
C'est par là qu'il faut commencer chez les jeunes générations. C'est un long apprentissage que la liberté de penser.
Le reste n'est que ce « gloubi-bulga » que tu évoques.
Bien d'accord...
RépondreSupprimerOn vit dans un bruit continuel et on a oublié comment écouter cette "petite voix du silence" qui signale la présence de l'essentiel...
Dans l'Ancien testament, il y a d'ailleurs un très beau passage qui évoque cela :
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-1611301429.html
Dans ce passage, le prophète Elie est confronté successivement à un grand feu, à un ouragan, à un tremblement de terre...mais il n'y trouve rien... et à la fin, de façon étonnante, c'est dans une "brise lègère" ou plutôt dans une "voix de fin silence" qu'il finit par trouver la voix du divin... :-)
..."Voix du divin" qui peut bien sûr être comprise comme celle du "divin en nous", donc comme celle de l"'intuition juste"... :-)
SupprimerJ'aime beaucoup ce passage biblique…
SupprimerSynopsis
RépondreSupprimerMaintenant tout est dans le direct,
déjà écrit dans les grandes lignes,
plus d'improvisation
que du professionnel.
C'est la phase encore après,
pas question de reculer,
il est temps de construire une épopée,
sans mythes sans légendes,
style fantasy, mais à la française bien sûr
et à la fin
lui donner le goût de la résilience en plus.
Faire propre
conserver les apparences
c'est mieux pour le collectif.
Ah oui ! Ne pas oublier,
avant,
il faudra aussi tuer le rêve.
Pas de chemin de repli.
Joli programme...!
RépondreSupprimerEt si bien exprimé...
Mais pourquoi "il faudra tuer le rêve" ???
Moi je l'écoute ma petite voix et elle set bien loin de tout ce fatras. Beaucoup ont peur, très peur et commencent à manquer de discernement.
RépondreSupprimerCette petite voix, c'est la "voix de l'âme", c'est la "voie de l'âme"... :-)
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