mardi 24 novembre 2020

Bilan du confinement : le remède pire que le mal ?


 
(...)
La vérité est que le confinement 
(qui sera peut-être prolongé au-delà du 1er décembre)
crée bien plus de problèmes qu’il n’en résout. 
 
Son bilan mondial n’est associé 
à aucune réduction mesurable de la mortalité 
tandis que son principal résultat observable est d’abord 
de mettre au chômage des centaines de milliers 
et peut-être demain des millions de personnes, 
surtout évidemment parmi les plus fragiles 
(emplois précaires, CDD, intérim, 
personnes payées à la prestation, saisonniers, etc.), 
et de menacer de disparition la plupart des petites entreprises, 
souvent familiales, autres que les commerces de bouche, 
dont l’activité quotidienne est la seule source de revenu. 
 
Gageons que les très grands groupes s’en satisferont 
car ils les rachèteront sans doute demain.
(...)

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Tribune sur "Regards.fr"

du 29 octobre 2020
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Texte entier ICI

Signé par plus de 500 signataires,
universitaires, scientifiques,
 professionnels de la santé, 
du droit, de l’éducation et du social, 
ainsi que des artistes...
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6 commentaires:

  1. Eh oui ! À l’appui de ce point de vue sur la nocivité du confinement, un article scientifiquement argumenté * et intitulé "Covid - Faut-il dé-confiner ? Oui et en super-urgence" a paru aujourd’hui sur le blog "Anthropo-logiques". Lien : https://jdmichel.blog.tdg.ch/

    *Cliquer sur la note en blanc sur fond noir "Lire la suite" en bas de la présentation de l’article.

    Amezeg

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    1. Merci Amezeg, pour ce lien...extrêmement détaillé et précis, dans sa description scientifique...

      Jean-Dominique Michel tenait d'ailleurs déjà ce même discours au printemps...j'avais publié le premier mai une de ses interviews, qui s'intitulait "Anatomie d'un désastre".

      Il y disait déjà que le confinement généralisé avait, dans l'ensemble, des conséquences "aggravantes" sur la propagation du virus, et non pas protectrices comme on voulait nous le faire croire...

      https://lefildariane1234.blogspot.com/2020/05/anatomie-dun-desastre.html

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    2. J'ai envie de partager ici la fin de l'article que tu cites, qui me paraît particulièrement intéressante :

      "Et voilà, nos gouvernements ont pris des décisions qui, j'en ai la conviction, mèneront notre (nos) pays de catastrophe en catastrophe, pas seulement sur le plan socio-économique et individuel, mais aussi sur le plan sanitaire.

      À force de vouloir contrarier la marche naturelle d’une épidémie, on en a, en quelque sorte, créé une. Ne nous voilons pas la face, cette poussée épidémique-ci est, à mon sens, beaucoup trop précoce dans la marche naturelle d’un virus saisonnier (ce qu’est le sars-cov-2).

      Je m’explique. Les pays qui ont pris peu de mesures de coercition des libertés publiques pour entraver la marche du virus, mais au contraire, on investit dans l’accompagnement, la prise en charge médicale précoce des patients, ont subi une épidémie de petite ampleur chez eux, non visible sur les courbes de mortalité générale. Ce qui se passe aujourd'hui chez eux est vraiment peu important. L’exemple en est l’Allemagne.

      Des pays qui ont pris peu de mesures de coercition des libertés publiques, laissant l’épidémie se dérouler normalement et peu mis en place la prise en charge thérapeutique précoce, ont eu une épidémie importante en mars-avril en termes de mortalité, mais rien aujourd’hui. L’exemple est la Suède.

      Des pays qui ont pris d’importantes mesures de coercition des libertés publiques pour entraver l’histoire naturelle du virus et peu de mesures de prises en charge thérapeutique précoce (court-circuit de la ligne primaire de soins de santé au profit des hôpitaux et des laboratoires) vont de catastrophe en catastrophe. L’exemple est la France ou la Belgique.

      Graphique 1 : je juxtapose trois pays : la Suède et la Belgique, de population comparable. Et l’Allemagne, de décès comparables à la Belgique. Vous noterez qu’on prédit au 6 octobre une remontée de la mortalité en Suède … on attend.

      Graphique 2 : trois moments de projection de l’épidémie en Suède : du 4 mai, puis du 3 juillet, et enfin du 5 septembre.

      Les prédictions pour la Suède au cours du temps sont très parlantes.

      On voit les courbes prédictives catastrophiques pour ce pays, validant faussement les mesures de coercition de nos libertés prises par les ‘autres’ … et rien ne se passe comme le prédisait nos « experts » du malheur.

      Ce qui est intéressant, c’est que ces mêmes grands « experts » leur prédisaient une épidémie qui allait durer, durer jusqu’à la fin de l’année (cf courbe du 4 mai). Et c’est exactement le contraire qui s’est passé. Elle a pris fin comme chez nous, mais en plus elle n’a pas repris.

      Quand donc apprendrons-nous des autres ?"

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  2. Pour s’en convaincre un peu plus… dans une vidéo que l’on peut voir ici : https://bonsens.info/alexandra-henrion-caude/, Alexandra Henrion-Caude, généticienne, nous montre en suivant les courbes d’évolution de l’épidémie depuis son début jusqu’à maintenant dans différents pays européens (France, Allemagne, Suède) qu’un confinement sévère (France) a créé une mortalité globale supérieure à celle créée par un confinement modéré et encore plus à celle créée par une absence de confinement. -La suède n’a pas eu de grand pic épidémique au printemps et la mortalité a suivi une évolution qui, finalement, est moindre : voir en particulier à partir de 22 mn 50.

    Amezeg

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    1. J'avais commencé à visionner cette vidéo, mais je n'étais pas allée jusqu'au bout;..(interrompue par des tâches quotidiennes).
      Merci donc, de m'y ramener.
      C'est clair et précis...et bien éclairant, notamment sur les comparaisons de mortalité suivant les pays, et suivant les départements français.

      J'en conclus, si j'ai bien compris cette étude, que le confinement entraîne un "pic" au lieu d'une "courbe en cloche"et donc qu'il entraîne...un engorgement des hôpitaux !!!

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    2. Oui, selon toute vraisemblance, au vu des courbes, et de l’avis des spécialistes sérieux et honnêtes le confinement, en réunissant étroitement les personnes sérieusement infectées et contaminantes/contagieuses avec leurs proches, crée une flambée express de contamination/contagion : un pic, une flambée contagieuse qui ne se produit pas de façon aussi rapide lorsque les contacts entre les personnes sont moins serrés, moins concentrés que lors d’un confinement et que se créée naturellement une courbe en cloche, arrondie, plus étalée dans le temps, comme cela se produit lors des habituelles infections respiratoires hivernales.

      Amezeg

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