samedi 30 janvier 2021

Prenez garde

 
 

 
 
Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
Chante chante un petit oiseau malin
Qui monte au ciel, qui plane et qui pique
Au-dessus des royaumes et des républiques
 
L'oiseau malin regarde et voit
Les monarques et leurs secrets
Qui lancent dans les palais d'état
Les ordonnances et les décrets
 
Masters and servants
De leurs salons protégés
N'entendent pas l'oiseau qui chante
N'entendent pas l'oiseau chanter
Pressentant comme un danger

Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
Qu'on a laissé au bord du chemin
Rêveurs rêvant le monde meilleur
Ils voient la colère monter dans leurs cœurs

Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
Chante chante un petit oiseau malin
Qui monte au ciel, qui plane et qui pique
Au-dessus des royaumes et des républiques 

L'oiseau malin regarde et voit
Les financiers dans leurs mystères
Qui jouent sur les écrans plasma, lon la
L'argent que tant de gens espèrent
 
Masters and servants
De leurs bureaux protégés
N'entendent pas l'oiseau qui chante
N'entendent pas l'oiseau chanter
Pressentant comme un danger

Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
Qu'on a laissé au bord du chemin
Rêveurs rêvant le monde meilleur
Ils voient la colère monter dans leurs cœurs

Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
Chante chante un petit oiseau malin
Qui monte au ciel, qui plane et qui pique
Au-dessus des royaumes et des républiques

Le monde de demain
Il est dans leurs mains
Les mains de ceux qui n'ont rien
Dans leurs mains

Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
Qu'on a laissé au bord du chemin
Rêveurs rêvant le monde meilleur
Ils voient la colère monter dans leurs cœurs

Oh prenez garde à ceux qui n'ont rien
Chante chante un petit oiseau malin
Qui monte au ciel, qui plane et qui pique
Au-dessus des royaumes et des républiques
 
Prenez garde
Prenez garde
Prenez garde
.
 

 


 

2 commentaires:

  1. L’oiseau du cœur nous apostrophe,
    ajoutant une longue strophe :
    Victime pour un temps mais pas pour très longtemps,
    surtout jamais complice, ni actif ni passif,
    je veille et ne dort point, jamais violent ni agressif,
    j’ouvre enfin le chemin d’une parole sûre,
    d’un " non " déterminé à qui veut nous ruiner,
    veut nous assassiner, nous trans-humaniser.
    Je veille et ne dors point, je crois au lendemain*
    où le « non » par milliers, et même par millions,
    se dressera immense face à la tyrannie.
    D’une plume hardie, je souhaite à tous grand appétit...
    de liberté, d’échanges et de santé !

    Amezeg

    * Qui pourrait être un lundi, par exemple.

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  2. Magnifique, ce poème !
    Et pertinent...

    Je crois que j'ai...
    de l'appétit ! ;-)

    Alors vivement lundi ! :-)

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