Créer, c'est résister.
Résister, c'est créer.
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Un petit conte de sagesse très connu
mais qu'il fait bon relire ou réécouter
nous avons toujours le choix
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Un vieil Indien Cherokee racontait la vie à ses petits-enfants…
Il leur dit :
"Je ressens un grand tourment.
Dans mon âme se joue présentement une grande bataille.
Deux loups se confrontent.
L’autre est bon : il « est » la joie, la paix, l’amour, l’espoir, le partage,
la générosité, la vérité, la compassion, la confiance.
La même bataille se joue présentement en vous,
en chacun de nous, en fait."
Silencieux, les enfants réfléchissaient…Puis l’un d’eux dit :
"Grand-papa, lequel des loups va gagner?"
Le vieux Cherokee répondit simplement :
"Celui que tu nourris".
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Parce que ces deux-là chantent divinement bien...
Parce qu'en pleine "crise",
ils ont gardé leur amour de la musique et leur bonne humeur...
Parce que ça fait sacrément du bien de les écouter...
et parce que, oui, ayons confiance...
nous "survivrons" ...
à tout ça !
:-)
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Allie Sherlock et Fabio Rodrigues, dans les rues de Dublin
Version plus récente d'Allie seule :
Vous êtes créateurs, cocréateurs, vous pouvez être ceux par qui le miracle arrive, ceux qui livrent passage, qui mettent au monde. Vous pouvez être cela, chacun de vous dans son destin, dans le choix que vous opérez.
Ce qui manque le plus à notre vie d’aujourd’hui, c’est cette intensité surgie de l’intérieur.Ce ne sont pas des contenus qu'il faut transmettre, c'est une manière intense d'être.C’est dans la rencontre de personnes vivantes qu’on en donne le goût.
...Qu'est-ce d'autre qu'aimer ? (...) surtout ne pas succomber à la tentation de croire qu'il puisse y avoir quelque chose à faire. (...) Il faut être là, c'est tout. Etre là et respirer en toute conscience, voilà. (...) Un regard qui lui dise "Je t'ai vu", d'une main sur son genou. Voilà, c'est tout.
...Chacun de nous en changeant sa vie, en métamorphosant le rapport qu'il entretient avec les choses, avec les êtres , en vivant un grand amour, ou simplement en arrosant son pot d'azalée, en caressant la tête d'un enfant, en faisant mille gestes d'amour, sauve le monde sans le savoir....Ce n'étaient pas des mots particuliers qui m'avaient touché ainsi. Quelque chose en elle était entré en résonance avec quelque chose en moi. Et ce quelque chose était à la fois la qualité la plus universelle et la plus singulière de chacune de nous : ma vénération de la Vie, mon saisissement devant elle....Il est essentiel de prendre soin de ce ciel en nous, invisible aux autres, ce sanctuaire que la vie nous a édifié et que peuplent tous les intercesseurs, les messagers, ceux qui, de façon multiple, nous ont inspirés, conduits vers le meilleur de nous-mêmes....Est faux ce qui fleure la théorie. Est juste - comme en musique - ce qui soudain résonne de l'un à l'autre, se propage comme une onde vibratoire....Pour de nombreuses cultures, la vie déborde à tout moment de sens. (...) Ce monde visible est la réplique mystérieuse du monde invisible. Les corrélations sont tissées dans chaque geste, dans chaque acte : manger, boire, se laver, se coucher, bercer un enfant, célébrer l'union amoureuse, faire un feu, etc. (...)Il y a certes un mur dressé entre le monde visible et le monde invisible, mais ce mur laisser passer l'humidité....Chaque geste que tu fais peut t'ouvrir ou te fermer une porte. Chaque mot que bredouille un inconnu peut être un message à toi adressé. A chaque instant la porte peut s'ouvrir sur ton destin et par les yeux de n'importe quel mendiant il peut se faire que le ciel te regarde....Dans notre univers contemporain et carcéral, voué entier au mercantilisme et à l'insignifiance, ce qu'il s'agit à tout prix (vraiment à tout prix) d'éviter, c'est la profondeur et l'intensité....Le discours hygiénique et pseudo-scientifique transforme le vivant en normes, en chiffres, en chimie - qui s'acharne à confondre la Vie et le support physique de sa manifestation, qui ne retient de tout un poème que la composition chimique du papier sur lequel il se trouve imprimé....Nous ne sommes pas là pour nous bercer les uns les autres, mais pour nous réveiller ensemble, pour réveiller en nous la Mémoire endormie de l'alliance fondatrice de notre être....Au delà même de la joie, de la peine, de la naissance et de la mort, il existe un espace que rien ne menace, que rien n'a jamais menacé et qui n'encourt aucun risque de destruction, un espace intact, celui de l'amour qui a fondé notre être....Nous sommes en permanence nécessaires à la création quotidienne du monde. Nous ne sommes jamais les gardiens d'un accompli mais toujours les cocréateurs d'un devenir.
Citations de Christiane Singer
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Dans cette pandémie, il y a ce que le virus nous fait. Ce que les gouvernements font de ce virus.
Et il y a ce que nous ferons de ce que nos gouvernements nous font.
Si je devais suggérer une attitude mentale qui me semble féconde pour construire le pendant et l’après, je dirais ça (et
merci à cet article si down-to-earth et si pertinent de Pouhiou que
j’ai découvert sur le framablog et que je retrempe ici à ma sauce : «Il n'y a pas de solution, il n'y a que nous»)
En vérité, la direction à prendre est une pente naturelle — mais qui s’aborde en montant. Tout sauf la plus facile, donc. C’est la pente que vous voyez à gauche, sur la colline, celle où il faut…
…te sortir les doigts pour te battre, créer, monter des projets en dépit et même contre ceux qui décident dans un bureau depuis un siècle quels projets devraient être montés.
…nous remonter les manches pour prendre en charge directement ce que personne d’autre ne fera mieux que nous parce que nous sommes là où ça se passe, où nous savons quoi et comment le faire. Pas eux, pas l’État, pas le conseiller, pas l’entreprise X.
… nous prendre le chou à essayer de faire attention à tous les problèmes, à toutes les personnes, tout en sachant très bien qu’on n’y arrivera pas, jamais parfaitement.
…comprendre que la pente zigzague, qu’il n’y a pas de raccourci miracle, pas d’appli qui sauve le monde et ton cul. Pas de solution magique donc, juste notre joie et notre fierté de faire le chemin ensemble, de l’inventer à mesure. Et donc de rater, tenter, rater encore, rater mieux !
(...)
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Article complet ICI
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...Donne-moi la main, camarade
Même si on est dans la panade...
Demain sera parfait
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C'était il y a une éternité, c'était il y a un siècle...
c'était il y a un an !
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Oh, the wind, the wind is blowing,
Oh, le vent, le vent souffle,
Through the graves the wind is blowing,
A travers les tombes, le vent souffle,
Freedom soon will come ;
La liberté viendra bientôt ;
Then we'll come from the shadows.
Puis nous sortirons de l'ombre.
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Texte intégral ICI
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Interview réalisée le 20 avril 2020
"Il est permis d'espérer..."
Léonard Cohen : poète de l'Ombre...
et de sa transmutation...