Dans cette pandémie, il y a ce que le virus nous fait. Ce que les gouvernements font de ce virus.
Et il y a ce que nous ferons de ce que nos gouvernements nous font.
Si je devais suggérer une attitude mentale qui me semble féconde pour construire le pendant et l’après, je dirais ça (et
merci à cet article si down-to-earth et si pertinent de Pouhiou que
j’ai découvert sur le framablog et que je retrempe ici à ma sauce : «Il n'y a pas de solution, il n'y a que nous»)
- Si j’arrête de croire qu’une institution le fera pour moi, je peux agir sur le petit bout d’univers qui se trouve autour de moi ;
- Si je trouve des gens avec qui je suis bien, on peut l’agrandir ensemble, progressivement, ce petit bout d’univers qu’on se sent capable de changer.
- Si on écoute les vécus, apprend des expériences et reprend les pratiques de ceux qui font des choses qui marchent en dehors des institutions, ça va roxxer. Tout seul, on va plus vite, mais ensemble on va plus loin.
En vérité, la direction à prendre est une pente naturelle — mais qui s’aborde en montant. Tout sauf la plus facile, donc. C’est la pente que vous voyez à gauche, sur la colline, celle où il faut…
…te sortir les doigts pour te battre, créer, monter des projets en dépit et même contre ceux qui décident dans un bureau depuis un siècle quels projets devraient être montés.
…nous remonter les manches pour prendre en charge directement ce que personne d’autre ne fera mieux que nous parce que nous sommes là où ça se passe, où nous savons quoi et comment le faire. Pas eux, pas l’État, pas le conseiller, pas l’entreprise X.
… nous prendre le chou à essayer de faire attention à tous les problèmes, à toutes les personnes, tout en sachant très bien qu’on n’y arrivera pas, jamais parfaitement.
…comprendre que la pente zigzague, qu’il n’y a pas de raccourci miracle, pas d’appli qui sauve le monde et ton cul. Pas de solution magique donc, juste notre joie et notre fierté de faire le chemin ensemble, de l’inventer à mesure. Et donc de rater, tenter, rater encore, rater mieux !
(...)
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Fondation
RépondreSupprimerFondation
nouveau monde ?
Ou dernier homme
et après lui, le vide,
plus rien pour animer la fiction :
l'unique de la vie
qu'on prend pour un acte sans importance.
Évolution trop rapide
sous influence
nous divise pour mieux nous déposséder
toujours sans recul
dehors chacun pour soi
façon click and collect.
Héros très peu,
plutôt hybride
une face apparente
une face cachée nous animent
tour à tour.
Goufre qui nous sépare
porte ouverte
choix unique,
fini les édulcorants
le bon goût à la française,
place au brut de coulée,
la beauté du béton à nu
pour le même prix.
Tout coexiste , en ce moment...
RépondreSupprimerLes contraires se touchent et se fécondent l'un l'autre...
Comme s'il fallait toucher un extrême pour repartir dans l'autre sens...
Et ce n'est sans doute pas un hasard, si, sur mon ancien blog, l'article le plus lu en ce moment s'intitule... "Les contraires" !!!
https://fabulo.blogspot.com/2011/05/blog-post.html
Merci pour ce magnifique texte et bonne journée à toi !