Cette page est destinée à susciter la réflexion autour d'un
phénomène psychologique encore mal connu, la perversion narcissique et
identifié notamment par Racamier.
Nous avons cité ici des
passages de deux ouvrages de Hurni et Stoll qui lui ont succédé dans
l'étude des caractéristiques de cette pathologie : Saccages psychiques
au quotidien (2002) , la Haine de l'Amour (2006).
La lecture entre autres de ces ouvrages est
indispensable pour mieux cerner la personnalité perverse. Certains
passages de ces deux ouvrages dont le plus récent a 14 ans me semblent à
certains égards prémonitoires de ce qui se passe dans la société
française.
La sélection des extraits cités est
guidée par le critère suivant : en quoi la pathologie perverse pourrait
avoir un impact sur certains comportements ou décisions politiques et
par voie de conséquence sur la société dans son ensemble.
L'objectif est de fournir une grille de lecture que chacun pourra ensuite utiliser pour se faire sa propre idée.
Le
phénomène pervers produisant à l'échelon du macrocosme de la société
les mêmes effets que ceux constatés dans le microcosme d'une famille par
exemple, où les victimes peuvent sombrer dans un isolement, une
dépression qui peut aller jusqu'au suicide.
(...)
Racamier a perçu, en 1991,
que les pervers étaient passés maîtres dans
l'art du décervelage,
non seulement au sein de leur famille, mais aussi à
l'extérieur,
"dans les institutions, des groupes et même des sociétés"
Nous sommes pour notre part persuadés
que ces mécanismes jouent un rôle non négligeable
dans des phénomènes
actuels touchant à la vie politico-sociale.
Ils méritent en tout cas
d'être étudiés, étayés et , le cas échéant, contestés.
Ce serait là le
jeu d'une pensée démocratique,
libre et créatrice, donc non perverse.
Une première thèse rejoindrait celle
d'un nombre croissant d'auteurs
qui croient discerner dans notre société
moderne l'avènement alarmant
d'une nouvelle forme de totalitarisme,
différent du nazisme ou du communisme,
un totalitarisme soft ayant élevé
la séduction au rang de modèle relationnel imposé,
un totalitarisme
sans chef, sans despote, et même, pourquoi pas,
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