LA GRANDEUR DE L’OBSTACLE
N’EST PAS PUNITION, MAIS CONFIANCE.
Faites attention ! Vous tous !
Il n’y a pas d’abîmes si sombres,
Il n’y a pas de falaises si hautes,
Il n’y a pas d’égarements si tortueux
Qui ne soient pas CHEMIN.
Que les frayeurs terribles ne vous égarent pas !
Vous pouvez déjà marcher,
non seulement sur l’eau -si vous avez la foi –
mais aussi sur le vide.
Sur le vide noir. Ne vous effrayez pas !
Faites attention à cette seule chose :
NE VOUS APPUYEZ PAS !
Ce qui paraît l’appui le plus sûr,
C’est le vide le plus noir.
NE LE SAISISSEZ PAS,
CAR VOUS DEVIENDRIEZ LE VIDE VOUS-MÊME !
Il y a un unique appui qui ne déçoit pas.
(...)
CHACUN DE VOS PAS A TRAVERS LE VIDE
DEVIENT UNE ILE FLEURIE
OU LES AUTRES PEUVENT POSER LE PIED.
Mais sur le chemin, n’emportez rien d’ancien avec vous !
Le vide attire le vide.
Vous devez partir sans vêtement.
Un vêtement neuf, encore jamais vu, vous attend…
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"Chacun de vos pas à travers le vide devient une île fleurie où les autres peuvent poser le pied." C'est joli comme image, j'aime beaucoup.
RépondreSupprimerMerci La Licorne. Bonne soirée.
C'est également ma phrase préférée. :-)
SupprimerBises très amicales, Françoise...
Savoir lâcher la branche qui nous retient au dessus du vide, c'est le vrai chemin. Très beau texte. Amitiés.
RépondreSupprimerAller dans l'inconnu suppose de lâcher l"ancien...
SupprimerNe pas s'accrocher aux branches du passé, en quelque sorte.
Amitiés.