mercredi 26 octobre 2016

Ecologie et spiritualité



Rester en contact avec le mystère...
de la Vie, de la Nature
et retrouver le sacré
et l'esprit qui est présent
en tout...
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lundi 24 octobre 2016

La fin d'un système : il est urgent d'agir...


Ce système-là peut-il encore perdurer ?
Non.
Il ne faut pas s’illusionner et se raconter des histoires :
Notre système arrive à ses limites.
Il faut maintenant que l’imagination se mette en route,
pour en créer un autre.
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Assez de mots...il faut agir.
Les belles paroles ne suffisent plus...

Combien de temps nous reste-t-il
avant que notre planète étouffe
sous notre inconscience ?

Jacques Gamblin nous rappelle,
avec talent, verve et humour,
que nous sommes au pied du mur...
mais que tout est encore possible !
.
La Licorne
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Vidéo trouvée chez Célestine

 
Extrait du discours: 

La mer monte, monte, monte...
(...)
Les preuves sont établies alors pourquoi tergiverser ?
Que tout le monde s'active alors...
Maintenant, maintenant...

Pas dans deux heures,
je pense que maintenant, maintenant,
le monde entier a les preuves en main
sur ce "climat ressenti" et réel,
qu'il a assez réfléchi, non ?,
assez analysé le globe et son échauffement,
assez mesuré la hauteur d'eau...



 
Je vous en prie, bougez-vous maintenant, les gars !
Et laissez un peu de place aux filles...
Nous, on est prêts, les hommes sont prêts.
Mettez de la terre et du ciel entre vos dents
mais ne parlez plus la bouche pleine
et transpirez de la décision.

Tombez les chemises et les cravates
pour courir après demain.
Arrêtez les ascenseurs et les tapis roulants de l'inertie,
actionnez les manivelles !

Allez, mesdames et messieurs,
faut aller dans le grand bain,
brasser du concret,
stopper la parlerie,
multiplier les muscles
et arrêter de ramper avec la langue,
elle a assez tourné.

Faut baver du palpable !!!
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Jacques Gamblin
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dimanche 23 octobre 2016

Où sont les guides ?





 
N’y-a-t-il plus de Mandela, de Gandhi, de Mère Theresa,
d’Albert Einstein, de Rose Kennedy, de Martin Luther King,
 pour nous éveiller, plus encore nous réveiller, nous inspirer,
nous propulser, nous guider, nous enchanter ?

Grandir, mûrir, changer, avoir un état d’esprit plus favorable,
devenir meilleur, prendre du recul, être plus positif et serein,
 plus confiant, retrouver l’estime de soi,
tout ce qui relève de l’évolution et du développement personnel
est certes pour une grande part une affaire individuelle
avec l’objectif d’accéder à une vie plus satisfaisante.

Mais c’est une affaire personnelle 
qui a des incidences et des conséquences
à l’échelle collective, humanitaire, planétaire ;
un cheminement personnel, une transformation de notre être
qui se trouve grandement facilités par la rencontre de personnalités lumineuses
et qui montrent la voie, la direction ( la voie de l’éveil)
comme Gandhi, Le Dalaï-Lama, Nelson Mandela.

Aujourd’hui je m’inquiète, j’ai beau regarder autour de moi,
notre société occidentale est en panne d’inspiration, de sens,
d’espérance, d’humilité, d’élan créateur,
de beauté et de sagesse, de merveilleux, de discernement .

Et pire encore même si on nous parle de vision, de changement,
de renouveau, d’innovation, de défi, de grandeur, de talents ;
j’ai l’impression de ne voir que des mots qui sonnent de plus en plus creux
et n’enchantent plus personne.

A force de les prononcer peut-être auraient-ils même l’effet contraire,
un effet de démotivation, de fatalité, de résignation, d’immobilisme
avec le doute aussi que ceux qui les formulent de manière réitérée 
ne cherchent pas au final, eux-mêmes, qu’à se rassurer, 
à afficher de belles valeurs, voire se convaincre.

Je ne vois plus ces hommes et femmes, d’éthique et de confiance,
porteurs de valeurs authentiques, d’inspiration, d’engagements, de mobilisation,
de rassemblement, de bienveillance, héritiers du sens et du sel de la vie.

Ces guides de lumière appartiendraient-ils 
à une source en voie de tarissement ?
Les fondements et fonctionnements  actuels de notre société
 qui prônent la performance, l’excellence, la concurrence, 
l’égo, la consommation, le pouvoir,
le culte de l’individu, le culte de l’argent 
seraient-ils un frein
à l’émergence d’authentiques et d’éthiques leaders,
bien loin du « diviser pour mieux régner » ?

Notre société serait-elle en manque de modèles qui ouvrent la voie ?
Sans des hommes ou des femmes de bonne volonté de la trempe de Nelson Mandela
les mots «  motivation, énergie, espoir, foi, ressources, talents,
confiance, reconnaissance, rassemblement »
ne seront et ne resteront que des mots.

Or l’heure n’est plus aux mots, il s’agit de FAIRE,
de faire ensemble pour œuvrer à un monde meilleur.
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Texte trouvé ICI
 
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vendredi 21 octobre 2016

Ce qui importe, c'est d'aller vers...




Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis...
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L’ordre pour l’ordre est la caricature de la vie.
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Pour créer l'ordre, je crée un visage à aimer.
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La vertu, c’est la perfection dans l’état d’homme 
et non l’absence de défauts.
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Une civilisation repose sur ce qui est exigé des hommes, 
non sur ce qui leur est fourni.
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Si tu veux qu'ils soient  frères, oblige-les de bâtir une tour.
Mais si tu veux qu'ils se haïssent, jette-leur du grain.
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De l'homme, je ne demande pas quelle est la valeur de ses lois,
mais bien quel est son pouvoir créateur.
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Si tu veux construire un bateau,
 ne rassemble pas tes hommes et femmes
pour leur donner des ordres,
pour expliquer chaque détail,
 pour leur dire où trouver chaque chose...
Si tu veux construire un bateau,
 fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes
 le désir de la mer..
Appelles-tu liberté le droit d’errer dans le vide ? 
C’est plutôt un renoncement à notre vocation d’homme.
Seule la direction a un sens. 
Ce qui importe c’est d’aller vers 
et non d’être arrivé 
car jamais l’on n’arrive nulle part 
sauf dans la mort.
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- Cependant, lui dit l'autre, si toi, chef d'un empire,
tu ne te préoccupes point en premier du bonheur des hommes...
- Je ne me préoccupe point, répondit mon père,
de courir après le vent pour en faire des provisions,
car, si je le tiens immobile, le vent n'est plus...
.
Ainsi n'écoute jamais ceux qui te veulent servir
 en te conseillant de renoncer à l'une de tes aspirations.
Tu la connais, ta vocation, à ce qu'elle pèse en toi.
Et si tu la trahis, c'est toi que tu défigures,
 mais sache que ta vérité  se fera lentement
car elle est naissance d'arbre
et non trouvaille d'une formule,
car c'est le temps d'abord qui joue un rôle,
car il s'agit pour toi de devenir autre
et de gravir une montagne difficile.
.
Si quelque chose s'oppose à toi et te déchire, laisse croître,
c'est que tu prends racine et que tu mues.
.
C'est pourquoi je dis qu'importe d'abord,
dans la construction de l'homme,
non de l'instruire,
ce qui est vain s'il n'est plus qu'un livre qui marche,
mais de l'élever et de le conduire aux étages
où ne sont plus les choses mais les visages
nés du "noeud divin" qui noue les choses.
Car il n'est rien à espérer des choses
si elles ne retentissent les unes sur les autres,
ce qui est seule musique pour le coeur.
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Celui-là qui lit une lettre d'amour s'estime comblé
quels que soient l'encre et le papier.
Il ne cherchait l'amour
ni dans le papier ni dans l'encre.
.
Si tu veux comprendre le mot  bonheur, 
il faut l’entendre comme récompense et non comme but.
.
. ...vous êtes un "noeud de relations" et rien d'autre
et s'il n'est point de relation,
 vous ne trouverez en vous-même qu'un carrefour mort.
.
Rien n'a de sens si je n'y ai mêlé mon corps et mon esprit,
il n'est point d'aventure si je ne m'y engage.
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Telle fleur est d’abord un refus de toutes les autres fleurs. 
Et cependant, à cette condition seulement elle est belle.
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Je ne te dirai point les raisons que tu as de m’aimer. 
Car tu n’en as point. 
La raison d’aimer, c’est l’amour.
 .
La vie n’est ni simple, ni complexe, ni claire ni obscure,
ni contradictoire, ni cohérente, elle est..

Saint-Exupéry
"Citadelle"



lundi 17 octobre 2016

La tête et le coeur



La tête est incapable de communier. 
La seule chose qu’elle puisse faire est disséquer, 
analyser, fragmenter la réalité.

Le coeur synthétise, relie, réunit, fusionne ce qu’il perçoit.
L’homme qui regarde à travers son coeur 
voit le monde comme un tout organique indivisible.

Pour la tête par contre, le monde est une multitude d’atomes. 
L’Un que seul le coeur peut découvrir
est ce qu’on appelle Dieu, le divin.
Osho Rajneesh
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samedi 15 octobre 2016

Vraie rencontre



Le charme d'une vraie rencontre, 
c'est qu'elle a souvent lieu dans l'inattendu et l'inespéré. 
Elle est toujours fulgurante, unique, 
provoquant une émotion intense, illuminante. 
Tout à coup, on se trouve face à face,
devant un autre.

Après quelques échanges, on se reconnaît. 
Le courant passe comme on dit, 
et un rapport d'être à être s'établit ;
 pendant que les esprits assurent la communication, 
les âmes créent déjà un état de communion.

Je distingue toujours ces deux degrés : 
la communication et la communion.

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François Cheng
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jeudi 13 octobre 2016

Se parler



Deux biens sont pour nous aussi précieux 
que l'eau ou la lumière pour les arbres: 
la solitude et les échanges.

Très peu de vraies paroles s'échangent chaque jour, 
vraiment très peu. 
Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. 
Peut-être n'ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre.

Rencontrer quelqu'un, le rencontrer vraiment 
- et non simplement bavarder
comme si personne ne devait mourir un jour -, 
est une chose infiniment rare. 
La substance inaltérable de l'amour 
est l'intelligence partagée de la vie.
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Christian Bobin
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mardi 11 octobre 2016

L'amitié spirituelle





 
Toute amitié me paraît inattendue.
Elle est le fruit du hasard, du destin, de la grâce.
On la nourrit ou on la laisse dépérir.
Elle n’est pas volontaire.
Quelqu’un peut avoir des qualités humaines
et ne jamais rencontrer un ami.
Il s’agit d’un lien d’élection unique
entre deux personnes.
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Jacqueline Kelen
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dimanche 9 octobre 2016

Le miracle d'être là



La vie a la prééminence, disais-je.
mais cela n'enlève rien au fait
que nous sommes dans le pétrin.

Nous autres humains sur terre, 
nous sommes pris dans un terrible engrenage :
 la certitude de mourir
sans  en connaître  ni le jour ni l'heure 
devient en nous  la source de toutes les incertitudes.

Malgré nos mille mesures visant à nous sécuriser, 
nous vivons sous la menace de maladies, d'accidents, 
de conflits meurtriers, de perte d'êtres chers.
D'où notre permanente angoisse.

 Compte tenu de cette situation,
 il y a bien lieu de parler du miracle d'être là ensemble, 
de partager ce rare bonheur d'un vrai échange.
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François Cheng

"Cinq méditations sur la mort,
autrement dit sur la vie"
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vendredi 7 octobre 2016

Nuit


Il faut que le noir s'accentue
pour que la première étoile apparaisse.
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Christian Bobin
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Après que la fulgurance du jour a fui,
La nuit seule, l'obscure nuit révèle les étoiles à mes yeux ;
Après le tonnerre de l'orgue majestueux, du chœur, de l'orchestre parfait,
Silencieuse à travers mon âme chemine la symphonie véritable.

Walt Whitman




mercredi 5 octobre 2016

Le monde moderne et l'esprit



Le monde moderne a  par rapport à l'esprit,
une vertu de clarté :
l'esprit et l'âme n'ont plus rien à faire ici-bas.
(...)
Il n' y a plus aucun espace laissé
à ce qu'on appelle l'esprit.
Celui-ci est donc voué à une résistance absolue,
il ne peut s'accommoder de rien
parce que c'est trop manifeste
qu'il n' y a plus que la matière.

C'est beaucoup plus net qu'avant.
Hier, le clocher des églises pointait le ciel
comme un doigt,
c'était un petit rappel constant de l'infini.

Aujourd'hui, l'esprit se réfugie où il peut,
dans un brin d'herbe ou dans cette tourterelle,
que j'ai vu l'autre jour aussi blanche
qu'une boule de neige...
.
(...)
.

photo personnelle


Dans un sens, je dirais que c'est la chance de l'esprit
que la société aille à sa perte
et ne se soucie plus du spirituel.
Le plus grand danger serait en effet
que la société lui fasse une place.
(...)
Les philosophies et les religions ne sont
qu'une manière interne pour le monde
de se réguler encore mieux.
Ceux qui écrivent là-dessus ne gênent personne :
ils ronronnent.
C'est un mélange d'humanisme
et de gentil moralisme.
(...)
C'est parce qu'aujourd'hui tout est perdu
que la résurrection peut commencer enfin :
tout ce qui était sacré est atteint
comme le seraient des arbres
 après le travail d'un vent noir.

Le mot résurrection trouve un appui réel
dans cette perte enfin totalement réalisée :
de même que l'absence d'un mort
nous inonde de sa présence
et nous le rend encore plus cher,
on sait ce qu'est un arbre quand on le découvre
accablé et face contre terre.
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Christian Bobin
"La lumière du monde"



lundi 3 octobre 2016

Conspiration universelle



On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne 
si l' on n' admet pas d' abord qu' elle est une conspiration universelle 
contre toute espèce de vie intérieure.
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Georges Bernanos
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samedi 1 octobre 2016

Le son du silence


Parmi les expériences les plus belles que j’ai vécues,
de nombreuses ont un point commun : le silence.
Un silence intérieur paisible et vibrant.

Le silence qui jaillit quand s’arrête le processus de la pensée
 pour faire place au moment présent.
Un silence spontané.
Le plus extraordinaire dans cette révélation
est la découverte que le silence est plein, vivant,
et exprime la totalité, comme ne peuvent le faire les mots,
les sons, la musique.
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Lao Tseu




Méditer, ce n’est pas ce qu’on pense. 
Méditer, ce n’est pas non plus « ne pas penser ». 

Méditer, c’est entreprendre un virage, un entraînement ; 
je répète, la méditation est un entraînement d’un genre différent : 
c’est entraîner ce mental récalcitrant et rebelle. 
C’est cultiver une habitude nouvelle pour la plupart d’entre nous. 
Alors qu’on a l’habitude de courir, d’entreprendre, de fixer des objectifs, 
l’approche méditative nous propose tout le contraire : 
nous donner un temps d’arrêt, de présence à ce qui est. 

Complètement, consciemment, intentionnellement. 
Donc, il nous faut nous asseoir. Nous immobiliser, pour un temps. 
Ressentir, cesser de se battre, commencer à faire la paix en nous 
et laisser tomber, pour le temps de notre méditation, tout objectif.

Être ici. Maintenant. 
Tout simplement présent à son expérience du moment : 
ouvert, disponible, accueillant, vaste...

Méditer, donc, c’est s’arrêter, faire silence, 
lâcher prise, laisser tomber son agenda, ses obsessions, 
ses rôles, ses grands et petits projets, 
cesser de (se) juger et de préjuger.

Méditer, c’est surtout entraîner le mental 
à s’installer dans le présent tel qu’il est, d’instant en instant, 
avec sa mouvance, avec ce qui se présente à nous, 
sans choisir ceci, sans exclure cela et surtout, 
sans étiqueter (comme bon ou mauvais…) 
ni réagir à ce qui se produit. 

Cela tranche sur notre manière habituelle 
d’entreprendre une action...

Robert Béliveau
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Lorsque vous êtes envahi par les problèmes,
il ne reste aucune place pour la nouveauté ou les solutions.
Alors, chaque fois que vous le pouvez, faites un peu de place à tout cela
et vous trouverez votre vie qui se cache derrière vos conditions de vie.

Utilisez pleinement vos sens.
Soyez véritablement là où vous êtes.
Regardez autour de vous.
Simplement, sans interpréter.
Voyez la lumière, les formes, les couleurs, les textures.
Soyez conscient de la présence silencieuse de chaque objet,
de l'espace qui permet à chaque chose d'être.
Écoutez les bruits sans les juger.
Entendez le silence qui les anime.

Touchez quelque chose, n'importe quoi,
et sentez et reconnaissez son essence.
Observez le rythme de votre respiration.
Sentez l'air qui entre et qui sort de vos poumons,
sentez l'énergie de vie qui circule dans votre corps.
Laissez chaque chose être, au-dedans comme au-dehors.
Reconnaissez en chaque chose son « être-là ».
Plongez totalement dans le présent.
De la sorte, vous laissez derrière vous le monde assourdissant
de l'abstraction mentale, du temps.

Vous sortez de la folie de ce mental
qui vous dépouille de votre énergie vitale
et qui empoisonne et détruit la Terre.
Vous sortez du rêve qu'est le temps
pour arriver dans le présent.
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Eckhart Tolle
"Le pouvoir du moment présent"
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Les deux derniers textes ont été empruntés 
au blog d'Acouphène :
"Phytospiritualité"
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