mercredi 25 mai 2016

Le labyrinthe du cerveau






...De toute évidence, nous vivons (...) une époque
 où l'homme se perd toujours davantage
dans le monde de la périphérie,
 ce qui laisse son âme dans l'insatisfaction.

 Cette situation a pour conséquence une unilatéralité 
toujours plus prononcée de ses valeurs,
 à son tour liée à une unilatéralité de sa pensée.

Si nous sommes dotés d'un cerveau,
 c'est évidemment pour que nous en fassions usage.
Par conséquent, nous allons nous tourner vers lui
 et essayer de cerner le problème actuel de l'homme
par son intermédiaire.





En observant le cerveau (...)
 nous constaterons pour le moins trois choses :

1. Il constitue un mandala
2. Il nous fait penser à un labyrinthe.
3. Il comporte deux hémisphères opposés l'un à l'autre.
Cela est très net.

Nous avons appris à nous frayer un chemin
dans le labyrinthe nerveux de notre cerveau
Cependant, le faisant, nous avons fini par vivre
presque exclusivement dans un seul hémisphère,
l'hémisphère gauche.

L'hémisphère gauche est celui de la pensée analytique
et de la faculté de différencier ;
 c'est lui qui permet de lire, écrire et de compter ;
c'est lui qui gouverne les fonctions intellectuelles
 et qui régit le côté droit du corps
 (les circuits nerveux se croisant dans la moelle épinière).
cédant en quelque sorte à l'unilatéralité.
 
 



 
L'hémisphère droit, en revanche, a pour fonction
 de percevoir le monde dans sa globalité ;
ses champs d'exercice sont l'art, les sentiments ;
c'est à lui que nous devons d'être sensibles
aux odeurs et aux vibrations.
Enfin, c'est lui qui régit le côté gauche du corps
Il correspond à l'aspect féminin, lunaire de la nature humaine ;
il est assimilable au yin obscur du taï chi,
 au négatif, au magnétique et s'oppose au positif,
à l'électrique et au masculin, au yang lumineux.
 



 
Dans la civilisation occidentale,
 l'activité de l'hémisphère gauche du cerveau est prépondérante,
tandis que dans les cultures amérindiennes et orientales,
c'est plutôt l'hémisphère droit qui est stimulé.

C'est de part et d'autre, l'unilatéralité qui domine.
 Et, comme vous vous en apercevrez assez rapidement 
 grâce au voyage dans le monde des mandalas,
il ne s'agit pas tant de favoriser un hémisphère au détriment de l'autre,
 mais de rééquilibrer l'activité cérébrale en direction du centre.

....Pour nous, occidentaux, à l'intellect particulièrement développé,
 il est vain de vouloir subitement adopter le mode de vie
d'un ascète de l'Inde, d'un indien d'Amérique ou d'un tzigane
 (bien que l'élan qui nous y inciterait soit compréhensible).

 Que de tels modes de vie ne soient manifestement pas idéaux
est chose que l'on peut remarquer en voyant vivre
 ceux qui les pratiquent depuis leur naissance,
c'est-à-dire qui ne les ont pas choisis.

 Le mal ne vient pas de la raison,
 ce n'est pas elle qui est fautive en soi.
 Le mal vient de l'unilatéralité.

La raison n'est pas la totalité.
La solution, répétons-le, 
se situe au centre...
 
(...)
 .

"Mandalas"
Dr Rüdiger Dahlke
.




 

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