Pour comprendre ces notions difficiles,
une autre métaphore éclairante est celle de l'écriture.
Dans l'acte d'écrire, on peut distinguer :
le papier et l'encre
(le corps physique, le monde matériel, le visible)
(le corps physique, le monde matériel, le visible)
la plume ou le stylo
(l'ego, la personnalité, le psychisme)
(l'ego, la personnalité, le psychisme)
et celui qui écrit
(le Soi, la partie spirituelle, immortelle et invisible)...
(le Soi, la partie spirituelle, immortelle et invisible)...
On voit que la place de l'ego
est "entre" le Soi et ce qui s'écrit :
c'est l'intermédiaire, l'outil...
Notre personnalité n'est donc pas une illusion
ou un obstacle, un ennemi à vaincre,
comme certains aiment à le croire...
mais elle est l'outil par lequel notre vie s'écrit...
tandis que le Soi est la Source de l'écriture.
Bien sûr, le plus important c'est le Soi :
c'est lui qui "sait" ce qu'il veut inscrire sur le papier,
c'est lui qui connaît le texte à écrire,
qui détient la Connaissance et l'Intention.
Mais le stylo a son importance aussi :
il doit être en bon état
et répondre aux sollicitations du scripteur,
sinon celui-ci ne peut pas arriver au bout de sa tâche.
Rien de plus pénible qu'un stylo qui ne marche pas,
dont l'encre ne coule pas ou coule trop vite,
qui fait des taches, des ratures...etc.
Or, c'est ce qui nous arrive à tous.
Nous sommes des stylos peu fiables.
Il faut bien reconnaître que,
la plupart du temps,
à cause de nos blessures d'enfance,
à cause de nos blessures de vie,
nous sommes en piteux état :
souvent secs, parfois abîmés
ou même complètement cassés.
La première tâche est donc, très logiquement,
de faire ce qu'il faut pour retrouver
un fonctionnement correct,
une encre qui s'écoule de façon fluide et régulière,
pour que nous soyons "en bon état" psychologique,
pour que notre personnalité redevienne capable d'exprimer
ce qu'on lui demandera d'exprimer.
C'est la tâche de la psychologie
et de toutes les thérapies.
et de toutes les thérapies.
Mais une fois cela plus ou moins réalisé,
-je dis plus ou moins parce que ce n'est jamais fini-
il y a une deuxième tâche à accomplir :
c'est de se rendre disponible pour le scripteur.
Un stylo ou une plume
en parfait état, posés sur une table,
en parfait état, posés sur une table,
ne servent absolument à rien.
Il reste à avoir l'humilité de comprendre
que le développement personnel
- le travail sur la personnalité -
n'est qu'un travail préparatoire.
L'outil ne connaît pas le but,
il ne sait rien de ce qu'il a à faire.
Il reste à accepter d'être guidé
par plus grand que lui, par la main du Soi.
D'elle-même, la plume ne dépassera pas
le stade du "gribouillis" informe...
Elle s'agitera dans tous les sens,
au gré du vent de ses désirs,
au gré du vent de ses désirs,
en croyant "agir", bien sûr...
elle laissera des traces
elle laissera des traces
mais son "action" n'aura pas de signification.
Le sens, la signification sont dans l'esprit du scripteur,
c'est-à-dire en dehors de la personnalité,
en dehors de l'outil visible, en-dehors du psychisme,
dans une autre dimension qui est celle de l'Esprit.
La deuxième tâche consistera donc à reconnaître
et à contacter le pôle "spirituel" de notre être, le Soi,
et à se rendre disponible à lui
et à contacter le pôle "spirituel" de notre être, le Soi,
et à se rendre disponible à lui
pour qu'il puisse écrire l'histoire telle qu'il a en tête.
Pour ce faire, il est indispensable d'arrêter notre agitation gratuite,
nos gribouillages continuels...nos "écritures automatiques"
afin de retrouver un espace de calme...
C'est le rôle de la méditation,
ou de la contemplation.
Et puis il est important de se montrer attentif
pour recevoir les sollicitations du Soi :
celles-ci peuvent venir
par les occasions de toutes sortes
que la vie nous offre chaque jour,
par les hasards, les signes, les synchronicités,
ou par les intuitions, les inspirations,
les visions, les rêves nocturnes...
toutes ces petites choses légères et subtiles,
qui sont là en permanence,
mais qui passent si souvent inaperçues.
toutes ces petites choses légères et subtiles,
qui sont là en permanence,
mais qui passent si souvent inaperçues.
C'est là un travail d'écoute spirituelle.
Ensuite, il faudra aussi se montrer réactif et souple,
abandonner les crispations, les peurs, les résistances,
abandonner les crispations, les peurs, les résistances,
pour exprimer au mieux ce que la "main du Soi",
"la main cachée" nous transmet ...
Pour que cela devienne encre visible
sur le papier du monde.
Ce travail-là, qui est le plus difficile,
ne se traduit pas forcément
par une réalisation concrète et matérielle,
mais consiste à mettre en cohérence
nos intuitions, nos ressentis, nos valeurs,
et notre comportement quotidien.
Et si nous y parvenons
-au moins un peu,
car c'est une oeuvre de très longue haleine-
alors les trois mondes (le monde extérieur,
le monde intérieur, et le monde spirituel)
et les trois parties de nous-même
( le Corps, l'Âme et l'Esprit )
s'aligneront dans l'Unité
et nous aurons accompli
ce pour quoi nous sommes nés...
Nous aurons pu écrire, avec notre couleur propre,
et avec la personnalité unique qui est la nôtre
(avec les arabesques particulières
qui n'appartiennent qu'à nous)
l'histoire qui se cache en nos tréfonds,
l'Histoire que notre Soi,
dès notre naissance, avait envie d'écrire
afin d'ajouter une page unique et précieuse
au Grand Livre de la Vie.
.
La Licorne
.
-au moins un peu,
car c'est une oeuvre de très longue haleine-
alors les trois mondes (le monde extérieur,
le monde intérieur, et le monde spirituel)
et les trois parties de nous-même
( le Corps, l'Âme et l'Esprit )
s'aligneront dans l'Unité
et nous aurons accompli
ce pour quoi nous sommes nés...
Nous aurons pu écrire, avec notre couleur propre,
et avec la personnalité unique qui est la nôtre
(avec les arabesques particulières
qui n'appartiennent qu'à nous)
l'histoire qui se cache en nos tréfonds,
l'Histoire que notre Soi,
dès notre naissance, avait envie d'écrire
afin d'ajouter une page unique et précieuse
au Grand Livre de la Vie.
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La Licorne
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