mercredi 30 septembre 2020

Être nous-mêmes





nous fait nous exiler de beaucoup d'autres personnes.

Cependant, faire ce que les autres veulent

nous fait nous exiler de nous-mêmes.
.
 
 
 

 



mardi 29 septembre 2020

lundi 28 septembre 2020

Stimuler son système immunitaire

 


 Quelles astuces pour stimuler son système immunitaire ?

Il faut avant tout prendre conscience que notre organisme doit être en équilibre pour rester en bonne santé. Pour ce faire :

  • n’hésitez pas à prendre l’air et des bains de soleil, notamment pour que le corps produise de la vitamine D. En effet, celle-ci stimule le système immunitaire en stimulant la production d’anticorps et en accélérant la destruction d’agents pathogènes. Elle permet enfin d’éviter les réactions excessives de ce système en produisant les cellules T régulatrices. 
  • Oxygénez-vous! car la demande en oxygène est 10 à 20 fois supérieures lorsque le système immunitaire est sollicité, a fortiori pour aider les lymphocytes T dont l’efficacité est diminuée en cas de manque d’oxygène. Cette oxygénation cellulaire est nécessaire avant, pendant et après une infection.  Vous comprenez donc qu’imposer un port de masque systématique entre en conflit avec ce principe puisque ce dernier favorise le manque d’oxygénation. De plus, il ne permet pas à votre corps de se détoxifier via les poumons qui sont l’un des organes émonctoires: vous re-respirez les microbes dont vous deviez vous débarrasser pour le dépolluer !
  • marcher pieds nus dans la nature ou avoir une reliance à la terre, a fortiori à une époque où la pollution électromagnétique est particulièrement accrue. En effet, cette dernière mais également la pollution de l’air constituent ce que l’on appelle des ions positifs (radicaux libres). Ces derniers favorisent l’oxydation des cellules et leur vieillissement prématuré. Pour “restaurer” ces cellules, il est dès lors intéressant de marcher dans la terre pour qu’elle puissent se recharger en électrons et pour que vous puissiez vous décharger électriquement ce qui favorisera la diminution du stress et un meilleur sommeil, essentiel pour rester en bonne santé
  • faire du sport (ou de l'exercice) est également efficace. D’une part parce que vous éviterez le stress grâce à la production d’hormones favorisant cela mais aussi parce que la contraction musculaire permet le pompage (drainage du système lymphatique) 
  • limiter le stress est fondamental car si votre corps gère le stress, il met en pause ses autres fonctions physiologiques, notamment le système immunitaire. Aussi, outre la nécessité de contrebalancer les effets des ions positifs en marchant dans la terre, vous pouvez optez pour une lampe de sel qui jouera le rôle d’un ionisateur produisant des ions négatifs. Mais vous devez également prendre soin de votre posture car lorsque cette dernière est recroquevillée vers l’avant (posture de domination), votre corps sécrète du cortisol (hormone du stress)
  • adopter une nourriture saine. Ceci suppose de manger le plus naturellement possible et d’éviter absolument les nourritures industrielles transformées, pleines d’additifs pouvant être à l’origine de maladies métaboliques... et pleines de mauvaises graisses et mauvais sucre. Le sucre a en effet un rôle immunosuppresseur. Optez pour ce faire au maximum pour les fruits et légumes pleins de fibres. En effet, les fibres solubles semblent favoriser la stimulation du système immunitaire notamment avec des médicaments inutiles, vaccins ou somnifères.
  • Evitez d’éviter les microbes. En effet, notre système immunitaire s’affaiblit ou peut devenir trop efficace en développant des maladies auto-immunes si nous vivons en environnement trop aseptisé. Dès lors, on peut considérer comme relativement nocives les mesures de lavage de main systématique au gel hydroalcoolique, le port du masque et les distances sociales. Certes, il est nécessaire de se laver les mains au savon car les transmissions de virus se font par les mains mais recourir systématiquement à l’alcool est un non sens, a fortiori parce que ceci reste un produit toxique qui pénètre dans notre peau...

 

Article ICI

 



 

dimanche 27 septembre 2020

Exercice pour dissoudre la peur

  
 
Préalable :
Avant de commencer l'exercice,
 dressez la liste de vos "peurs",
en les notant 
sur une feuille de papier
 
 
 
 
 
L'exercice

Asseyez-vous ou allongez-vous confortablement
avec le dos droit et fermez les yeux.

Inspirez profondément et lentement dans votre abdomen, 
puis expirez aussi vite que possible.
Répétez, inspirez lentement, 
puis expirez aussi vite que possible.
Et encore une fois, inspirez lentement et lentement, 
puis expirez rapidement.
Maintenant, continuez à respirer à votre rythme.
Trouvez la peur…

Scannez votre corps physique de la tête aux pieds, 
pour trouver l'énergie de la peur.

Cherchez la peur. 
Si vous ne pouvez pas la trouver, 
lisez l'un de vos éléments de peur dans votre liste 
et scannez à nouveau votre corps.

Une fois que vous avez trouvé la peur dans votre corps, 
regardez-la simplement.
Ne l’analysez pas, regardez-la.
Laissez-la être là.
Permettez-lui d'exister.
Laissez-la grandir et être.

Cela peut être un inconfort physique, tel qu'un nœud, 
une douleur, un emplacement d'énergie, 
ou à travers une pensée ou un souvenir, 
ou cela peut être simplement l'émotion de la peur.

Regardez-la. Observez-la.
Sentez-la.

Laissez-la être ici.
Permettez-lui d'être là ...

Et dites: 
«Peur, tu es la bienvenue ici».
Bienvenue ici.

Accueillez la peur et laissez-la grandir.
Laissez-le devenir de plus en plus grande.
Permettez-lui de grandir et de grandir… 
aussi grande que possible
Laissez-la être aussi grande que possible.

Laissez-la s'exprimer à vous.
Mais n’analysez pas.

Permettez simplement tout ce qui vient.
Que ce soit des mots, des pensées, des souvenirs,

Suivez-la si elle se transforme en une autre émotion,
ou change d'endroit dans votre corps.

Quoi qu'il fasse, accueillez la nouvelle expression.
«Vous êtes les bienvenus ici, 
vous êtes les bienvenus ici pensées, 
émotions, mots, souvenirs...
Tu es la bienvenue ici, peur.
Vous êtes les bienvenus ici.


Regardez ça. Observez-le.


Maintenant, permettez-vous de vous rapprocher 
et d'embrasser la peur quelle que soit l'expression choisie.

Donnez-lui la lumière et l'amour, et permettez-lui d'exister.

Remerciez-la pour le travail qu'elle a fait pour vous, 
pour être avec vous depuis si longtemps.
Libérez-la dans l'Unité ...

Maintenant, libérez-la dans l'Unicité.
 Permettez-lui de revenir librement dans Source.

Respirez profondément maintenant.
En inspirant, respirez la lumière et l'amour. 
Et pendant que vous expirez, 
laissez cette lumière et cet amour s'épanouir
et remplir l'espace où se trouvait la peur.

Maintenant, respirez simplement profondément et lentement.
Respirez de la lumière et de l'amour,
 et lorsque vous expirez, laissez cette lumière et cet amour 
se répandre dans tout votre corps et dans votre environnement.

Maintenant, scannez votre corps de vos orteils à votre tête 
et voyez s'il ne reste aucune peur. 
Si tel est le cas, répétez immédiatement l'exercice. 
Sinon, vous pouvez utiliser votre liste pour répéter l'exercice, 
ou terminer maintenant en ouvrant les yeux et en vous étirant bien.

Répéter

Répétez cet exercice tous les jours 
jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de peur dans votre vie.
.
 
.


samedi 26 septembre 2020

Demandes de protection et de guérison


Je prends la responsabilité de ma propre vie 
et je déclare que l'énergie négative, la peur artificielle
qui est diffusée actuellement
n'est pas autorisée à pénétrer dans mon champ.

Car je sais que j'ai le droit d'être dans un état 
de joie intérieure extrême, 
dans un état d'Amour-Lumière
et que j'ai le droit de créer ma propre vie,
ma propre réalité et mes projets
à partir de cette joie 
et de mon essence profonde.
.

Inélia Benz

.

 



Par la puissance de ma pensée, 
je demande à mon énergie
d'éliminer les poisons dans chacun de mes corps
afin de laisser la place 
à l'influence et à la force christiques.
 
Je demande à toutes mes énergies 
de se mettre en mouvement 
et à mon corps de se connecter
sur l'onde de guérison 
la plus parfaite pour moi.
 
Je demande à mon corps physique
et à tous mes corps subtils de coopérer
et d'harmoniser leurs programmes
afin de me régénérer, de me libérer 
et de me guérir.
Amen !
.

Edgar Cayce



vendredi 25 septembre 2020

Jardiniers de l'esprit

 
 
 
Bien nourrir ses pensées
 
Nous nous construisons et nous renouvelons chaque jour : 
sans arrêt nos cellules meurent tandis que d’autres naissent. 
C’est le miracle de la vie !
Mais, pour que les nouvelles cellules 
qui nous construisent soient de bonne qualité,
 c’est à dire vigoureuses, pleines d’énergie, 
pour nous permettre d’être en bonne santé, 
il est indispensable de bien les nourrir. 

Et comment nous nourrissons-nous ? 

D’abord nous nourrissons notre corps : 
avec l’air que nous respirons, avec l’eau que nous buvons, 
puis avec les aliments que nous mangeons.
Dans un premier temps, bien sûr, 
il est important de réfléchir à la qualité 
de ce que nous mangeons : 
l’agriculture biologique, par exemple, est une solution 
pour apporter le meilleur à notre corps, 
c’est à dire en le polluant beaucoup moins 
qu’avec la nourriture «non bio». 
Je ne m’étendrai pas sur ses nombreux avantages 
car je sais très bien que vous, lecteurs de ce blog, 
êtes tout à fait conscients de ses bienfaits. 
 

Mais prenons un peu de temps pour réfléchir 
à tout ce que nous «ingérons» autrement que par la bouche : 
par les yeux, par les oreilles, par la peau …
En effet, nous pouvons faire «tout juste» au niveau alimentaire
 et ne pas nous sentir en forme ! 
Pourtant, nous faisons tout ce qu’il faut, n’est-ce pas ?
Mais nous oublions souvent que l’Homme est un TOUT,
 c’est à dire un corps, une âme et un esprit, 
et les trois ont besoin d’être nourris
 pour que l’ensemble puisse fonctionner harmonieusement !
 
 
Mais comment nourrissons-nous notre âme et notre esprit ? 
Nous pourrions dire, notre psychisme ? 
Et bien, avec nos pensées, avec tous les échanges relationnels,
 quels qu’ils soient : les livres que nous lisons, les films que nous regardons, 
les personnes que nous rencontrons, les pensées que nous émanons, etc …
Et cette «nourriture» a tout autant d’importance que l’air, l’eau et les aliments ! 
Seulement, bien souvent, nous l’oublions. 
Il ne suffit pas de s’occuper uniquement du corps, 
il est nécessaire de s’occuper également de notre esprit … 

Cela peut commencer par la prise de conscience 
de notre façon de gérer nos émotions :
 celles-ci peuvent dépasser le simple stade «émotionnel» 
et se transformer en poisons toxiques, 
entraînant des pensées et des actes 
négatifs pour notre bien-être.
 
Nous pouvons également «pister» nos pensées quotidiennes : 
sont-elles généralement positives ou négatives ? 
Positives, elles vous apportent de l’énergie, 
de la bonté, elles vous font du bien.
 Négatives, elles vous emmènent dans une spirale 
qui bloque l’action juste, 
vous tournez en rond dans votre tête, 
vous perdez votre enthousiasme, votre ouverture. 
La peur, la colère, le ressentiment sont des émotions négatives 
qui perturbent notre métabolisme et, donc, nous fragilisent …
 En bref, elles vous entraînent là où vous ne rêviez pas d’aller ! 

Toutefois, ces pensées sont générées aussi 
par ce que nous lisons, nous voyons, nous rencontrons. 
Et là il est assez facile d’agir ! 
Ecoutons-nous de la musique constructive 
ou, au contraire, agressive ? 
Les films et les émissions 
que nous regardons sont elles porteuses de sens, de positif ? 
Nous rendent-ils meilleurs et nous apportent-ils l’espoir ?
De même pour nos lectures …
 
Lorsque nous allumons notre télévision, par exemple, 
combien de programmes nous entraînent-ils à engranger, 
passivement assis et réceptifs, une incroyable violence ? 
Nous sommes abreuvés de «séries» qui ne nous montrent 
que les côtés sombres des hommes : 
les policiers avec leurs psychopathes 
mais également les films dits «d’amour» 
qui nous montrent à longueur de pellicules 
des hommes et des femmes en train de se déchirer. 
Plus, bien sûr, les informations et autres émissions informatives 
qui ne nous informent bien souvent que sur ce qui ne va pas 
et bien rarement sur les merveilleuses actions 
menées par nombreux femmes et hommes ! 
 
Ces milliers d’images ne s’arrêtent pas à la limite de nos pupilles : 
elles s’infiltrent en nous et viennent influencer nos pensées et nos actes. 
Comment rester sereins dans un monde où tant de choses vont mal ? 
Comment garder l’espoir d’un monde juste et meilleur ? 
Comment cultiver le bonheur et les pensées positives qui en découlent ? 
 
Nous ne sommes pas toujours conscients 
du «lavage de cerveau» quotidien
 que nous subissons tous -plus ou moins-
et nous ne nous protégeons jamais assez. 
 
 


Bref, je pense que vous avez compris mon propos : 
il s’agit, tout simplement, de prendre conscience de TOUT 
ce qui nous construit jour après jour. 
Nous «baignons» consciemment ou non, 
dans une ambiance qui nous malaxe,
 nous façonne, nous pollue 
ou nous apporte de «bonnes ondes».
 
Nous ne pouvons pas changer le monde,
mais nous pouvons nous protéger 
de ce qui n’est pas «obligatoire» :
 déjà, par exemple, nous pouvons CHOISIR 
les films et les émissions que nous regardons ! 
Ainsi, pas à pas, 
nos pensées deviendront-elles plus «positives» 
pour notre santé … 
 
 
 

Pour conclure, 
je partage avec vous une citation de Paul Verlaine :
«Par notre manière de penser et nos attitudes,
nous construisons notre bonheur ou notre malheur»
.






jeudi 24 septembre 2020

Le travail de la liberté

 


 

Nous vivons sur cette planète que nous sommes en train de détruire, 
et quand je prononce cette phrase je songe aux merveilles, 
je pense à la mer Egée, je pense aux montagnes enneigées, 
je pense à la vue du Pacifique depuis un coin d’Australie, 
je pense à Bali, aux Indes, à la campagne française 
qu’on est en train de désertifier. 
Autant de merveilles en voie de démolition. 
 
Je pense que nous devrions être les jardiniers de cette planète. 
Il faudrait la cultiver. La cultiver comme elle est et pour elle-même. 
Et trouver notre vie, notre place relativement à cela. 
Voilà une énorme tâche. 
Et cela pourrait absorber une grande partie des loisirs des gens, 
libérés d’un travail stupide, productif, répétitif, etc. 
 
Or cela est très loin non seulement du système actuel 
mais de l’imagination dominante actuelle. 
L’imaginaire de notre époque, c’est celui de l’expansion illimitée, 
c’est l’accumulation de la camelote
 — une télé dans chaque chambre, un micro-ordinateur dans chaque chambre -, 
c’est cela qu’il faut détruire. Le système s’appuie sur cet imaginaire- là.
 
La liberté, c’est très difficile. 
Parce qu’il est très facile de se laisser aller. 
L’homme est un animal paresseux. 
Il y a une phrase merveilleuse de Thucydide : 
« Il faut choisir : se reposer ou être libre. » 
  
Et Périclès dit aux Athéniens : 
« Si vous voulez être libres, il faut travailler. »  
Vous ne pouvez pas vous reposer. 
Vous ne pouvez pas vous asseoir devant la télé. 
Vous n’êtes pas libres quand vous êtes devant la télé. 
Vous croyez être libres en zappant comme un imbécile, 
vous n’êtes pas libres, c’est une fausse liberté.
 La liberté, c’est l’activité.
 (...)

Cornelius Castoriadis



mercredi 23 septembre 2020

Ce que disait Nelson Mandela

 




J'ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais le fait de triompher d’elle. 
L’homme courageux n’est pas celui qui ne ressent pas la peur, mais celui qui la vainc.
 
 
Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes…C’est vivre de manière à respecter et renforcer la liberté des autres.

 

J’ai parcouru ce long chemin vers la liberté. J’ai essayé de ne pas faiblir, j’ai fait beaucoup de faux pas. Mais j’ai découvert ce secret qu’après avoir gravi une haute colline, tout ce qu’on découvre c’est qu’il y en a encore beaucoup d’autres à gravir. Je me suis reposé ici un moment pour contempler le panorama magnifique qui m’entoure, pour regarder la distance parcourue. Mais je ne peux me reposer que pour un moment, car avec la liberté viennent les responsabilités, et je n’ose pas m’y attarder car ma longue promenade n’est pas terminée.

 

Je suis fondamentalement optimiste. Que cela soit inné ou pas, je ne saurais dire. Une façon d’être optimiste consiste à garder sa tête pointée vers le soleil et les pieds en mouvement. Il y a eu beaucoup de moments sombres où ma foi en l’humanité a été mise à rude épreuve, mais je ne voulais pas et ne pouvais pas me livrer au désespoir. C’est ainsi que l’on rejette la défaite et la mort.

 

Que règne la liberté. Car jamais le soleil ne s’est couché sur réalisation humaine plus glorieuse.

 

Cela semble toujours impossible jusqu’à ce que ce soit fait.

 

Nelson Mandela

 

 


 

Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme à la fois noble et fière.

Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.

En ce lieu d'opprobre et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombre.
Les années s'annoncent sombres,
Mais je ne connaîtrai pas la peur.

Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme,
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.  

.

William Ernest Henley

.

 

 

Quelle paix voulons-nous ?

 
Je vois se contruire un monde 
où il n'est pas assez de dire, hélas, 
que l'homme n'y pourra vivre :
il y pourra vivre, 
mais à la condition 
d'être de moins en moins
"homme".
.
.
 
 

 
 
Il est une chose certaine : 
en tant que "chercheurs spirituels",
Nous voulons tous la "paix"...
la paix intérieure et la paix extérieure...

Mais de quelle "paix" exactement voulons-nous ?

Est-ce la paix factice du "Meilleur des mondes"
décrit par Huxley ?
Cette paix et cette sécurité apparemment "parfaites", 
mais basées sur la négation 
de tout ce qui fait de nous des êtres humains ? 

Est-ce la "paix" de l'animal domestique 
(consommateur passif)
auquel on amène sa pâtée chaque jour
et qui, confiné entre quatre murs, 
se réjouit en contemplant son poil brillant et lustré ?

Est-ce la "paix" du mouton qui suit le troupeau 
sans se poser de question et qui, 
n'ayant plus à penser, ni à décider,
broute dans un état de quiétude bienheureuse ?

Est-ce la paix de celui qui se soumet docilement
et évite ainsi le conflit et la confrontation ? 
Ou est-ce la paix finale, la paix de la Libération,
qui suit les tribulations de la Résistance ?
.
La paix est-elle un renoncement...une capitulation,
ou une conquête ?
.
Il est peut-être temps de se poser la question...
.
La Licorne



 

Techniques de coercition

 
 
 
Quand ils souhaitent obtenir quelque chose
 d'une personne (ou d'un groupe), 
certains n'hésitent pas à employer tous les moyens
y compris la "violence psychologique"...
 
Il existe un document, 
communiqué par Amnesty International, 
qui s'appelle la "charte de Biderman"
et qui décrit par le menu les 8 techniques 
qu'on peut employer, efficacement, 
pour faire "craquer" quelqu'un psychologiquement... 
le contraindre ou l'amener à la soumission...

Par les temps qui courent, il peut être utile de la (re)lire...
Cela pourrait, éventuellement, vous évoquer quelque chose... ;-)
 
 


mardi 22 septembre 2020

Gouvernement par la peur

 
Bien informés, les hommes sont des citoyens ;
mal informés, ils deviennent des sujets.
.
Alfred Sauvy

 
 
Livre récent de Robert Charvin (2019)
 
 
La politique de la peur consiste, pour un gouvernement, 
à provoquer la peur au sein de sa population 
pour faciliter l'adoption de lois sécuritaires. 
 
En réduisant ainsi la liberté individuelle, 
il espère pouvoir assurer son maintien. 
Les citoyens, quant à eux, en échange d'une hypothétique sécurité
sont conditionnés pour renoncer progressivement à leurs libertés.

Le journaliste et critique américain, 
Henry Louis Mencken (1880-1956) 
constate, dès le début du XXe siècle, cette tendance :  
"le but de la politique est de garder la population inquiète 
et donc en demande d'être mise en sécurité, 
en la menaçant d'une série ininterrompue de monstres
tous étant imaginaires".

Selon Dan Gardner , l'efficacité des politiques de la peur
serait due au fait que l'évaluation des risques et les façons de s'en protéger 
ne résultent pas d'une attitude rationnelle, 
mais d'un comportement émotionnel entretenu par les hommes politiques. 
 
C'est un corollaire de l'explication donnée par Edward Bernays
pour qui la mentalité collective est guidée par l'impulsion,
l'habitude ou l'émotion et non par la pensée.
(...)
  .
.


 

.  

 

 
 

lundi 21 septembre 2020

Scandale de la vérité

 
 
 
Si le scandale vient de la vérité,
il faut supporter le scandale 
plutôt qu'abandonner la vérité.
.
Saint Grégoire le Grand
.
 
 

 

Bernanos est mort prématurément à soixante ans, en 1948. 
On se demande parfois si nous ne sommes pas parvenus
 au point où il craignait que nous arrivions. 
 
"L’homme consommateur, prévenait-il, est tout occupé 
à courir derrière sa fortune et sa sécurité, 
il ne demandera au fond qu’à renier des libertés 
dont il ne veut plus courir le risque."
....
 
 
 Être informé de tout et condamné ainsi à ne rien comprendre, 
tel est le sort des imbéciles. 
 
Toute la vie d’un de ces infortunés ne suffirait pas probablement 
à lui permettre d’assimiler la moitié des notions contradictoires 
qui, pour une raison ou pour une autre, 
lui sont proposées en une semaine.
 
 Oui, je sais que je suis presque seul à dénoncer si violemment 
ce crime organisé contre l’esprit. 
 (...)

La plus redoutable des machines 
est la machine à bourrer les crânes, 
Georges Bernanos
"La France contre les robots"
 
Voilà longtemps que je le pense, 
si notre espèce finit par disparaître 
un jour de cette planète, 
grâce à l'efficacité croissante des techniques de destruction, 
ce n'est pas la cruauté qui sera responsable de notre extinction
et moins encore, bien entendu, l'indignation qu'elle inspire, 
les représailles et les vengeances qu'elle suscite ;
ni la cruauté, ni la vengeance,
mais bien plutôt la docilité, 
l'irresponsabilité de l'homme moderne,
son abjecte complaisance à toute volonté du collectif.

Les horreurs que nous venons de voir, 
et celles pires que nous verrons bientôt, 
ne sont nullement le signe que le nombre des révoltés, 
des insoumis, des indomptables, augmente dans le monde, 
mais bien plutôt que croît sans cesse, avec une rapidité stupéfiante, 
le nombre des obéissants, des dociles, 
des hommes, qui, selon l'expression fameuse 
de l'avant-dernière guerre,
"ne cherchaient pas à comprendre". 
.
"La France contre les robots"
1944
.
 
 
 

 

Armes silencieuses...

 
 
 
Tout ce qui est attendu d'une arme ordinaire 
est attendu d'une arme silencieuse par ses créateurs, 
mais seulement dans sa manière de fonctionner. 
 
     Elle tire des situations, au lieu de balles; 
propulsées par le traitement des données, au lieu d'une réaction chimique; 
tirant leur origine d'octets d'informations, au lieu de grains de poudre; 
à partir d'un ordinateur, au lieu d'un fusil; 
manipulée par un programmeur d'ordinateur au lieu d'un tireur d'élite, 
sous les ordres d'un banquier au lieu d'un général d'armée.
 
     Elle ne produit pas de bruit d'explosion évident, 
ne cause pas de dommages physiques ou mentaux évidents, 
et n'interfère pas de façon évidente avec la vie quotidienne sociale de chacun.
     Elle produit pourtant un immanquable "bruit",
 cause d'immanquables dommages physiques et mentaux, 
et interfère de façon immanquable avec la vie sociale quotidienne; 
ou plutôt, immanquable pour un observateur entraîné, 
pour celui qui sait quoi regarder.
 
     Le public ne peut pas comprendre cette arme,
et donc ne peut pas croire qu'il est attaqué et soumis par une arme.
      Le public peut instinctivement sentir que quelque chose ne va pas, 
mais en raison de la nature technique de l'arme silencieuse, 
il ne peut pas exprimer son sentiment d'une façon rationnelle, 
ou prendre en main le problème avec intelligence. 
Par conséquent, il ne sait pas comment crier à l'aide, 
et ne sait pas comment s'associer avec d'autres pour se défendre.
     
Lorsqu'une arme silencieuse est appliquée graduellement
les gens s'ajustent, s'adaptent à sa présence, 
et apprennent à tolérer ses répercussions sur leurs vies 
jusqu'à ce que la pression (psychologique via économique) 
devienne trop grande et qu'ils s'effondrent.
 
     

 
 
En conséquence, l'arme silencieuse 
est un type d'arme biologique. 
Elle attaque la vitalité, les options, 
et la mobilité des individus d'une société, 
en connaissant, comprenant, manipulant, et attaquant 
leurs sources d'énergie sociales et naturelles, 
ainsi que leurs forces et faiblesses physiques, 
mentales, et émotionnelles.
 .
 
Texte entier ICI




dimanche 20 septembre 2020

Contrôle des pensées

 
 
La propagande est aux démocraties
ce que la violence est aux dictatures.
.
 
  
 
L’endoctrinement n’est nullement incompatible avec la démocratie. 
Il est plutôt, comme certains l’ont remarqué, son essence même.
 
 C’est que, dans un État militaire, 
ce que les gens pensent importe peu. 
Une matraque est là pour les contrôler. 
Si l’État perd son bâton et si la force n’opère plus 
alors apparaît ce problème. 
Les gens deviennent si arrogants 
qu’ils refusent l’autorité civile. 
 
Il faut alors contrôler leurs pensées. 
Pour ce faire, on a recours à la propagande, 
à la fabrication du consensus
 d’illusions nécessaires.
.
 
.  

 
 
 
 
 

samedi 19 septembre 2020

Décervelage

 


 

Cela fait un moment que je contemple, sidérée,  
la façon dont on s'y prend 
pour nous faire perdre tout bon sens.
 
Propos contradictoires,
entretien de la confusion,
changement continuel de repères...
les infos des médias
sont devenues un "gloubi-boulga" indigeste,
et pourtant, pourtant, 
nous avalons, nous "gobons", devrais-je dire,
ce discours alarmiste qui n'a plus "ni queue ni tête", 
qui part dans tous les sens,
et qui, avec aplomb, 
 affirme régulièrement et sans honte aucune
l'exact opposé de ce qui a été dit juste avant...!!!

Le masque est-il en cause ?
Nous priverait-il de l'oxygène nécessaire
 au bon fonctionnement de nos neurones ?
On pourrait presque le croire ...!

En tout cas, il semblerait nous soyons en bonne voie,
de sacrifier, sous l'emprise d'une peur alimentée
et étalée dans le temps,
et que nous soyons tous en train 
de devenir des "agents passifs" 
qui appliquent, docilement et sans réfléchir, 
toutes les mesures "venues d'en haut"...
 
Virulent (c'est l'adjectif qui convient ;-)
en mars-avril, le virus est clairement 
devenu moins dangereux à l'automne 
(voir les courbes des hospitalisations et du nombre de morts)
et pourtant, on entretient la peur, on la souffle, on la crée, 
on la martèle à grands coups d'annonce...
qui, si l'on y regarde de près, 
relèvent de la mauvaise foi ou de la tromperie...
 
Exemple :
Les cartes  définissant les "zones rouges"
 ont , depuis le printemps, changé de critère :
ce n'est plus la "tension hospitalière"
 qui définit la "zone à risque" 
mais uniquement le "nombre de cas positifs"
(déterminés par les tests)
ce qui n'est pas du tout la même chose !
Aujourd'hui, la majorité des personnes "testées positives"
sont peu malades ou a-symptomatiques...
 et les hôpitaux ne sont pas engorgés.
L'honnêteté voudrait donc qu'on garde les mêmes critères 
afin de comparer ce qui est comparable...
 
Mais ce n'est pas ce qu'on fait, on brouille les mots et les chiffres...
on emploie des mots différents pour dire la même chose 
(Coronavirus ou Covid 19 ? "le" Covid" ou "la" Covid ?)
on emploie des mots identiques 
pour désigner des choses différentes 
(zone rouge), 
et on multiplie à l'envi 
les annonces péremptoires, les "fausses pistes"...
les demi-vérités et les revirements...
jusqu'à ce que nos cerveaux, saturés, 
Face à l'instabilité des données,
face à leur mouvance permanente,
fatigués et déboussolés, nous abandonnons,
nous n'essayons même plus de comprendre...
 
Il faudrait en effet, pour y "retrouver ses petits", 
s'y consacrer à plein temps, 
ce que nul n'a le temps de faire, 
tout occupé qu'il est à survivre...
Nous sommes en effet bien trop occupés
à "garder la tête hors de l'eau"
(pour sauver notre emploi ou notre entreprise, 
pour nous adapter aux circonstances et aux mesures folles,
pour nous occuper de nos proches, inquiets ou effrayés) :
il ne nous  reste guère de temps et d'énergie
pour nous transformer en "analystes" éclairés.
 
Mais, tout au fond de nous, 
il y a quand même une petite voix qui nous susurre
que "quelque chose ne tourne pas rond" dans tout ça...
Une petite voix insistante qui nous dit
qu'il y a un "décalage" entre ce qui est proclamé à grands cris
et ce que nous ressentons comme juste...
Une petite voix qui nous souffle que ce qui est annoncé
ne l'est pas forcément pour notre bien
et que s'il y a "logique" dans tout cela, 
elle n'est pas celle qu'on croit...

Allons-nous l'écouter ?
.
La Licorne





Désobéir ?

 

Face à l'avalanche de règlements 
et de lois ubuesques
qui nous sont imposés en ce moment,
il est une question urgente :
devons-nous les appliquer,
sans nous poser de question...
juste parce que c'est la "loi"... ? 
Ou avons-nous un autre choix ?

 


Que nous devions obéir à toutes les lois
qu'elles soient bonnes ou mauvaises
est une invention récente.

Une loi doit avant tout être une loi juste.
La politique moderne fait de la loi un fétiche
 simplement parce que c'est la loi.
.

Gandhi

.

 

 

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jeudi 17 septembre 2020

Vérité élémentaire

 

 
Pour Castoriadis, il y a "une vérité élémentaire 
qui paraîtra très désagréable à certains: 
le système tient parce qu'il réussit à créer 
l'adhésion des gens à ce qui est". 
 
Cette adhésion relève des processus 
de "fabrication sociale de l'individu", 
notamment par "l'instillation aux gens, 
dès la tendre enfance, 
d'un rapport à l'autorité", 
ainsi que d' "un ensemble de "besoins" 
à la "satisfaction" desquels ils seront par la suite 
attelés toute leur vie durant.
 
D'abord, la culture capitaliste a mis "au centre de tout 
les "besoins économiques",
 et ensuite, "ces besoins qu'il crée, le capitalisme, 
tant bien que mal et la plupart du temps, 
les satisfait". 
.

Hervé Kempf

.



 
... il n'est d'existence digne, quelles que soient les difficultés, 
que dans la liberté.

.

Hervé Kempf 

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mercredi 16 septembre 2020

La fabrication du consentement

 

 
Il n'aura échappé à personne que le postulat démocratique 
affirme que les médias sont indépendants, 
déterminés à découvrir la vérité et à la faire connaitre ; 
et non qu'ils passent le plus clair de leur temps 
à donner l'image d'un monde tel que les puissants souhaitent 
que nous nous représentions, 
qu'ils sont en position d'imposer la trame des discours, 
 de décider ce que le bon peuple a le droit 
de voir, d'entendre ou de penser, 
et de gérer l'opinion
à coups de campagne de propagande.
 .
 
 
Toute l'histoire du contrôle sur le peuple se résume à cela : 
isoler les gens les uns des autres, 
parce que si on peut les maintenir isolés assez longtemps, 
.
 
 
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique 
pour court-circuiter l’analyse rationnelle, 
et donc le sens critique des individus. 
De plus, l’utilisation du registre émotionnel 
permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient 
pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, 
des pulsions ou des comportements…  
.
 
Le monde ne récompense pas l'honnêteté et l'indépendance,
il récompense l'obéissance et la servilité. 
.
 
 
Il existe un principe prépondérant. 
Ce principe est que les puissants et les privilégiés 
doivent pouvoir faire ce qu'ils veulent 
(au nom, bien sûr, de nobles buts).
Son corollaire est que la souveraineté 
et les droits démocratiques des gens 
doivent disparaître...

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Covid : pourquoi une telle soumission ?

 

Covid : pourquoi une telle soumission ?

 (13 septembre 2020) 

 


On ne peut manquer de s’étonner de la passive soumission de notre pays qui a toujours su montrer dans le passé son goût de la contestation et son penchant à manifester à la moindre occasion.

De la crise sanitaire qui atteint aujourd’hui son septième mois, se dégage entre autres données d’analyse celle de la relative passivité de la population qui semble s’être soumise sans trop rechigner aux mesures contraignantes imposées.

On ne peut manquer de s’en étonner tant notre pays a toujours su montrer dans le passé son goût de la contestation et son penchant à manifester à la moindre occasion.

Certes les conditions restrictives dans lesquelles a vécu la population durant cette période sont à même de rendre compte d’une forme de soumission installée à pas feutrés et qui a imprégné les comportements. Les sondages le disent : les Français en la matière restent consentants.

Pourquoi jusqu’à maintenant n’a eu lieu le moindre sursaut ni ne s’est manifestée d’opposition clairement identifiable ? Il y a certes eu des voix isolées, finalement perdues dans le brouhaha général. Il est vrai que les médias ont été maitres du jeu, filtrant remarquablement les points de vue et laissant inentamée la position dominante, celle du pouvoir.

 

Soumission à une position et une seule : celle du pouvoir

Revenons là-dessus. La crise a clairement démontré la capacité des chaines d’information à influer sur l’approche d’un évènement tel que celui-là et à en orienter la lecture au détriment de toute autre.

Thème rabâché à l’envi sous différentes présentations, invitation de personnalités bien-pensantes à des tables rondes consensuelles, et pour bien marquer une soi-disant neutralité, parole laissée occasionnellement à un dissident, présenté comme tel et dont on a soin de mettre en exergue la marginalité.

Jamais le rôle des médias comme messager de la parole gouvernementale n’est apparu avec autant de clarté. Tous les faux pas du pouvoir au début de la crise notamment et même par la suite sont demeurés à l’arrière-plan d’une présentation lisse de toute aspérité.

Certes l’apparence est sauve derrière un concert de voix mimant des débats animés. Dans cette saga, la variété des sujets à la Une maintient l’illusion d’une actualité vivante matière à discussion, faux-semblant qui ne remet pas en cause une ligne éditoriale plus que jamais soumise.

Ce faisant, à l’adresse du citoyen, les médias ont fait montre d’exemple, donnant aux options gouvernementales un statut d’immunité et les délivrant au public, crédibilisées par des cénacles de faire-valoir.

Certes l’analyse des mouvements d’opinion est loin d’être aisée. Les sondages demeurent aujourd’hui l’outil de mesure de référence. Mais l’expression publique des idées se déroule sur des scènes diverses et avec prédilection sur les réseaux sociaux grâce auxquels peuvent s’identifier des myriades de voix, anonymes ou non, dessinant une variété de courants se prêtant mal à une systématisation.

Des retours provenant de telles sources et d’autres, semblent bien émerger des ïlots de résistance, des formes de contestation qui s’exprimeront plutôt à titre individuel et à l’adresse de cercles restreints. Aucun forum public d’envergure, et je pense par exemple à des formations politiques, syndicales ou professionnelles, ne s’est fait le porte-parole d’une opposition à tel ou tel point de la politique sanitaire ne serait-ce qu’en raison d’implications économiques ou sociales jugées négatives.

Ce silence m’a paru assourdissant et reste un motif d’étonnement dans un pays encore une fois plutôt porté aux affrontements.

Dans ce contexte pourtant il est juste de mettre en exergue les toutes récentes manifestations contre le port du masque, la plus importante d’entre elles ayant eu lieu d’ailleurs à Berlin. Donc il y a bien, au moins à ce propos, un courant contestataire qui s’exprime.

Or les réactions et commentaires dans la presse ont été généralement sans aménité. Les foules de Berlin étaient soi-disant infiltrées par des éléments d’extrême droite voire néo-nazis. La tonalité d’ensemble fleurait un populisme bon teint qui n’avait rien de ragoûtant. Au total un rassemblement hétéroclite avec des relents nauséabonds.

Mais sur le motif même de ce rassemblement, rien, comme si le sujet était inexistant. Ainsi l’expression d’une opposition sur un thème de la gestion sanitaire apparait incongrue. Le consensus semble aller de soi. L’unanimisme des plateaux télé traduit bien un problème de fond.

Soumission dans la passivité

Ainsi, apparemment, une politique sanitaire ne semble pas souffrir la contestation. Elle s’adresse à la santé des citoyens qu’elle vise à protéger. Toute mesure proposée l’est au nom de la vie et du bien-être et transcenderait les clivages idéologiques et autres.

Nous avons subi dans une relative passivité un long confinement puis les soi-disant mesures-barrières dont le port du masque généralisé. Les débats sur les chaines d’information n’ont fait que servir les propositions gouvernementales.

Pourtant rien ne s’imposait à première vue. Le confinement n’est pas exempt de critiques et manque de fondement scientifique. Les mêmes réserves s’appliquent aujourd’hui au masque.

Avons-nous vu sur le sujet de vrais débats contradictoires, voire une mise en cause des mesures prises ? En tout cas aucun germe qui ait entaché véritablement les décisions du pouvoir. Chacun s’est coulé dans un moule porteur du label santé. Face à la menace notre protection était assurée. Qui songerait dans ces conditions à s’en plaindre ? Nécessité fait loi.

La santé ou la mort, compulsivement comptabilisée

On en revient finalement au concept de santé et à la place qui lui est réservée dans la société d’aujourd’hui. Être en bonne santé c’est être libre de toute maladie aiguë ou chronique et pouvoir jouir intégralement de ses capacités physiques et mentales. C’est bien sûr l’état de tous les possibles et le socle idéal de toute entreprise.

De manière élargie la santé est assimilée à l’exercice normal de la vie en opposition à ce qui la menace et avant tout la mort. Préserver la santé est devenu dans nos sociétés un objectif prioritaire, lequel masque sans se l’avouer une peur-panique de la finitude.

Or, si elle est une condition de notre engagement dans la vie, la santé n’est en rien un objectif qui donne sens à l’existence, la rend désirable, soit ferment de plaisir et de bonheur. La santé ne peut être une fin en soi, n’étant porteuse d’aucune valeur qui fait sens et nous ouvre à la joie d’être.

L’épidémie actuelle nous a confronté directement à cette mort que nos sociétés jusqu’alors s’efforçaient de rejeter dans l’ombre voire d’oublier. A été réalisé un suivi compulsif des décès jour après jour, décomptes qui sonnaient comme le glas, entretenant une peur-panique. La mort est devenue palpable. L’existence de chacun est apparue engagée.

Et pourtant, remis en perspective, ces chiffres pâlissent au regard de la mortalité annuelle par cancer, cinq fois plus élevée. Brusquement le spectre de la mort donnait une valeur sacro-sainte à notre existence.

Face à la menace une union sacrée s’est faite avec la vie comme étendard. Et dans ce contexte le mot opposition n’avait plus sa raison d’être. La politique sanitaire officielle a trouvé devant elle un boulevard et s’est déployée au nom de l’objectif d’humains à sauver.

 


 

Un boulevard pour dictateurs en herbe

Tout sens de la mesure et de la relativité des choses de la vie s’est perdu en raison, encore une fois, de cette peur apparue comme un trait contemporain de notre société de confort.

Finalement quel dictateur en herbe ne rêverait-t-il pas d’un tel mot d’ordre pour mettre sous sa coupe un peuple ? La crise sanitaire a ainsi révélé les failles d’une démocratie prompte à basculer dans la langue de bois, la soumission aux ordres, la chasse aux dissidents, et ce au nom d’un bien suprême faisant l’économie d’un débat.

La science a servi d’alibi, a priori intouchable et au-dessus de tout soupçon. Au-delà des conflits proprement médicaux qui ont été au cœur de l’actualité et dont l’élucidation est loin d’être achevée, l’impact de la crise sur notre société doit plus que jamais retenir l’attention et être l’objet d’analyses qui en traquent les ressorts en vue de mieux guider l’avenir.

Ce qui s’est produit est en tous points inédit. Les premiers enseignements ne manquent pas d’inquiéter et nous disent qu’en matière de libertés rien n’est jamais acquis.

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Paul Touboul

Professeur de Cardiologie 
et chef de service à l’Hôpital cardiologique de Lyon, 
auteur de plusieurs centaines de publications 
dans les revues internationales. 

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A la question posée, on peut apporter une réponse politique ou sociologique...

mais aussi psychologique (voir vidéo ci-dessous )...

La Licorne