mercredi 30 juin 2021

Il est urgent... de ne pas vacciner les enfants !

 


 


Parents,
s'il vous plaît, 
écoutez ces deux vidéos...
et lisez cet article...
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Il faut tirer les leçons de ce qu'il se passe ailleurs : 
les deux pays qui ont vacciné le plus c'est l'Angleterre et Israël.

Et qu'est-ce qu'il se passe? 
ils sont aujourd'hui embêtés par le variant delta. (...)

Et la réponse que l'on veut faire, c'est vacciner encore plus?

A un moment donné, il faut se poser et réfléchir, 
on peut toujours pédaler et aller dans le mur, 
on peut aussi freiner et mettre le pied par terre
et prendre le temps de regarder la carte 
et réfléchir pour savoir si on ne va pas changer de direction.

Et on n'a pas ça aujourd'hui. On n'a qu'une stratégie, 
et il faut coûte que coûte adopter cette stratégie 
et ne pas se remettre en question. 
C'est particulièrement inquiétant.
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Christian Vélot 
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sur les effets secondaires
ICI et LA
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Et souvenez-vous de ce dicton :

"L'enfer est pavé de bonnes intentions"

 

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mardi 29 juin 2021

Inquiétude quant à la folie actuelle

 

 

« L’homme est né libre et partout il est dans les fers »

Rousseau, 
"Le Contrat Social, 1762"

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Notre inquiétude

 27 février 2021

 

Observateurs inquiets de ce qui se passe dans le corps social depuis le raptus politique de l’enfermement mondial des populations, nous souhaitons nous interroger sur l’attaque inouïe des modalités du vivre-ensemble, et du droit à « la vie nue », reprenant ce concept au philosophe Giorgio Agamben, qui désigne « le simple fait de vivre » commun à tous les êtres vivants et qui est un droit sacré et inaliénable.

Nous constatons en quelques mois la déstructuration du lien social et la modification du rapport à l’autre, aux autres et au monde.

Depuis la survenue de cet événement « sanitaire », nous déplorons le détournement et l’utilisation opportuniste systématique du concept de « santé » par le biopouvoir qui a adopté une gouvernance dont le modus operandi et le logiciel épidémiologique dénaturent l’état de droit démocratique tel que nous le connaissons, en le pervertissant en régime totalitaire par l’intermédiaire de la fabrique du consentement et de l’opinion de la foule (ochlocratie) adossée à la fabrique de la pandémie perpétuelle.

Ainsi, au nom de la santé et du principe de précaution érigé en absolu, un nouvel ordre hygiéniste biocidaire guidé par l’utopie du risque zéro s’est installé au mépris de toute concertation traditionnelle et légaliste avec les corps constitués et les corps intermédiaires, transformant la société en dystopie sanitaire mortifère.

 

 

Or, le cœur du réacteur nucléaire de cette dystopie est le concept de gravité du coronavirus et de la maladie qu’il engendre parfois sous une forme grave et même fatale, alors que 99,77% des personnes qui l’auront contracté en sortiront indemnes pour la plupart.

Le simple rappel de ces chiffres pourtant officiels suffit à déclencher encore aujourd’hui des réactions collectives agressives et hystériques, qui témoignent de manière flagrante que la carte du territoire de l’épidémie a été délibérément falsifiée en représentation rigide, orthodoxe et religieuse.

De toute évidence pour nous, il ne s’agit plus ici de science mais bien de croyance

Il faut croire à la gravité de la situation, tel est le mantra répété tous les jours par les autorités et ses relais médiatiques, et quiconque ose le remettre en question sera stigmatisé, discrédité, disqualifié, isolé, exclu, ostracisé, exactement de la même manière que le furent les dissidents politiques des régimes totalitaires historiques. 

La connaissance scientifique s’est diluée dans la doxa religieuse du Covid-19 à laquelle nous sommes tous sommés de croire et à laquelle nous devons nous soumettre pour notre bien. L’Etat s’est donc arrogé le droit de régir la vie privée des individus jusque dans leur intimité, tout en les réduisant à des entités biologiques primaires enfermées dans un cycle circadien élémentaire rythmé par trois activités essentielles, travailler, s’alimenter et dormir, et où respirer librement doit même se payer comme on a pu le découvrir par le système des jetons pour respirer que l’on voit se déployer dans certaines écoles auprès des enfants.

Mais la politique en cours, au-delà d’être répressive, intrusive, transgressive, s’autorisant du mensonge pour persécuter la population, et y introduire division, haine et clivage, est aussi en train d’instaurer un apartheid sanitaire avec l’introduction envisagée du passeport sanitaire et des tests, préludant à une société à deux vitesses.

 


 

La ligne de fracture et de séparation s’annonce désormais être celle entre « les bons citoyens », et « les mauvais citoyens » considérés comme citoyens de seconde zone, les premiers feront partie de la caste des privilégiés, et les seconds seront considérés comme des pestiférés tenus à l’écart et exclus de la société. Avec le « passeport sanitaire », les « bons citoyens » seront ceux qui accepteront d’échanger leur droit à la vie « normale » selon la nouvelle norme anthroposociale, contre un ticket d’entrée dans le monde des initiés à la dévotion fétichiste de la vaccination qui autorisera l’accès aux libertés fondamentales désormais confisquées : mouvements, déplacements, rencontres, échanges, services et consommation.

Ces droits antérieurement inaliénables seront désormais monnayables et parcellisés.

Les « mauvais citoyens » seront ceux qui refuseront de renoncer à leurs droits fondamentaux à la vie telle qu’ils la conçoivent. Ce faisant, ils refuseront également d’abdiquer leurs droits inaliénables : liberté de mouvement, liberté de consentement, liberté d’expression.

Pour le biopouvoir tyrannique actuel, le « bon citoyen » est celui qui se soumettra à la politique d’apartheid vaccinal. Il en obtiendra le signe, l’insigne, la marque, celle qui confèrera non plus des droits inaliénables révolus, mais quelques privilèges sur les autres, privilèges de voyager, d’aller au restaurant… autant de privilèges qui pourront être supprimés selon l’arbitraire des Princes.

 


 

Depuis Jean-Jacques Rousseau, ce qui fonde le contrat social est l’égalité de droits des citoyens. Avec le passeport vaccinal, on assistera à un changement de paradigme sociétal avec l’introduction d’une inégalité de droits par principe, fondée sur l’obéissance et la compliance à la vaccination, subordonnant et conditionnant la liberté civile.

Le contrat social sera donc caduc, et en perdant sa liberté civile, le citoyen perdra la protection de sa vie intime et de tout ce qui la constitue.

De plus, les temps totalitaires sont toujours propices à laisser émerger la part sombre que l’on refoule en temps ordinaire. Par exemple, parmi les « bons citoyens », ceux qui soutiennent la certitude délirante du « vaccin sauveur » pourraient être tentés d’incriminer les « mauvais » citoyens, et devenir tout à la fois juges, policiers et vengeurs du pouvoir en place. Il y en a toujours pour faire du zèle dans ces cas-là.

Peu importe que le mensonge soit le ciment de la « nouvelle normalité » depuis un an.

Peu importent, finalement, les promesses non tenues, les discours déconnectés de la réalité ;   peu importe la croyance délirante qu’il « faut éradiquer le virus », ou encore que « l’humanité est en grave danger ». Il s’agit, sur la base du mensonge dominant, d’éradiquer le sujet humain interagissant avec le monde, un sujet créatif, imprévisible, désirant, parlant, possédant un corps ; il s’agit de le réduire à une conception mécanique du corps : un corps potentiellement malade sous l’attaque d’un virus qui lui est étranger. 

Rien n’est plus faux, sur le plan biologique, que de considérer un « virus » comme un corps « étranger » à soi-même, sans embraser une pensée complexe d’interactions du virus (non-soi) avec son terrain et son système immunitaire. L’humain alors réduit à un corps mécanique inerte, à des fonctions vitales minimalistes, qui se corrompt par un ennemi invisible extérieur à soi, telle est la conception politique actuelle agissant sur nos forces vives et notre humanité.

 

Cette haine et cette phobie du vivant s’illustrent dans la prohibition de nos mouvements, mais aussi désormais de nos paroles et de nos chants (cf. l’interdiction de chanter dans les crèches[1], l’encouragement à se taire dans le métro[2], l’interdiction d’accéder à des espaces de nature avec les confinements et couvre-feux).

Concernant la politique vaccinale elle-même, nul n’ignore qu’elle est en soi une vaste expérimentation à grande échelle.

En clair, nous êtres humains servons d’objets d’expérimentation.

Comment l’être humain, qui est en soi un sujet et une fin, pourrait-il « consentir » à devenir un objet et un moyen ?

 

 

Le paradoxe est dans la proposition, et il n’est pas tenable.

En outre, cette politique de vaccination vise les personnes fragiles en priorité. Et nous voyons se dessiner, derrière cette stigmatisation entre les « bons » et les « mauvais » citoyens, une autre stigmatisation, celle du capitalisme sauvage, pour qui l’être humain est réduit à un corps marchand : corps qui produit de la marchandise ou corps qui coûte de l’argent, corps travaillant ou corps oisif.

L’idéologie de l’oisiveté et de la paresse est en filigrane : a-t-on le droit d’être essentiels mais non utiles au système capitaliste marchand ? Le pouvoir confond délibérément les termes.

Les artistes, les restaurateurs, les gens de la culture seraient inessentiels. 



Or, ils nous parlent de notre essence, et précisément, un plat mangé au restaurant n’est pas un plat mangé chez soi, il y a ce « supplément d’âme » qui nous humanise.

Une pièce de théâtre ne sert à rien, mais elle nous renvoie au tragique ou au comique de la vie humaine, et nous ramène toujours à des questions métaphysiques.

Pourquoi donc ceci serait-il désormais de seconde zone ?

N’est-ce pas en temps de crise que nous aurions le plus besoin de nous rapprocher, de penser et de consolider notre lien social ?

Le pouvoir totalitaire déroule désormais le catalogue : outre les obéissants (qui consomment) et les désobéissants (qui refusent d’être réduits au statut de consommateurs), il y a désormais les utiles (capacité de travail productive) et les inutiles.

Qui est légitime pour décider quels êtres humains ont le droit ou non de vivre, de consommer, d’être protégés par le système ou d’être ostracisés ?

 

 

Dans les valeurs humaines, poser une telle question est-ce pensable ?

Avec cette confusion idéologique, où les valeurs du contrat social sont cassées, c’est la maltraitance qui prime. Les enfants sont traités comme des adultes, les populations vulnérables (entre autres, les pauvres) subissent le sadisme désormais autorisé.

La logique de division est poussée à son comble : ceux dont on doit protéger la santé, et ceux qui sont sacrifiés sur l’autel de la santé.

Ces derniers, s’ils se plaignent, seront d’ailleurs traités d’égoïstes, enfin pourquoi se plaindre de ne plus pouvoir assurer sa subsistance économique ?

De ne plus pouvoir exercer le métier que l’on aime ?

D’être traités de citoyens de seconde zone ?

Une telle logique de division du corps social est-elle concevable ?

N’y a-t-il par une erreur profonde de paradigme ?

 


La rue, qui appartient au peuple, est désertée et devenue la propriété de l’Etat policier.

En définitive, comment expliquer que des populations angoissées s’en remettent, pour retrouver leur sentiment de sécurité, à des politiques intrusives, arbitraires, transgressives autrement que par un mécanisme similaire à celui des violences conjugales à savoir, la répétition traumatique ? C’est l’éternelle question du psychisme des masses, de même que celle, encore bien obscure, des mécanismes d’entrée dans la contagion délirante ou encore les conditions de sortie du déni.

La logique paranoïaque sous-tendant les modes d’exercice du pouvoir totalitaire étant concentrationnaire, il est probable que la stigmatisation clivante des bons (obéissants) et des mauvais (désobéissants) citoyens ne s’arrête pas en si bon chemin.

 


 image ICI

 

La résistance est indispensable, car nul ne sera épargné par l’arbitraire, comme le note Hannah Arendt, dans "Les origines du totalitarisme" (1951) : 

« dans les conditions qui sont celles du totalitarisme, la terreur ne se contente pas de survivre à toute opposition politique témoignée à celui qui dirige, elle s’accroît après qu’une persécution particulièrement impitoyable a liquidé tous les ennemis réels et potentiels. La crainte devient sans objet lorsque le choix des victimes se trouve entièrement libéré de tout rapport avec les pensées ou les actions des individus. »

 

et

 

 

[1] https://lesprosdelapetiteenfance.fr/covid-19-le-chant-est-interdit-dans-les-creches-suisses 

[2] https://www.francebleu.fr/infos/transports/covid-19-l-academie-de-medecine-recommande-de-se-taire-dans-le-metro-1611344303

 


 

 

 .

 A relire :

Mesures d’application de la 9ème ordonnance 
des autorités d’occupation au sujet des Juifs,
 en date du 8 juillet 1942.
 

 
 




lundi 28 juin 2021

Une issue au totalitarisme ?

 
 
 

 
Psychopathologie du totalitarisme
 


Pour entrevoir une issue au totalitarisme, il nous faut comprendre comment les esprits ont été emprisonnés dans la folie paranoïaque. Cela suppose de rendre intelligible le phénomène de contagion délirante, et de mettre en lumière les interactions psychiques inconscientes qui s’allient pour promouvoir l’idéologie.

 

La paranoïa est une pathologie contagieuse, qui érode les liens traditionnels pour soumettre les psychismes à de nouveaux liens, ceux de l’idéologie.
... ...
Il faut d’abord comprendre (et je ne pourrai rentrer ici dans le détail d’un processus psychique fort complexe) que le psychisme tend à se défendre face à la violence du harcèlement, de la propagande médiatique et de la terreur

Pour cela, il érige des remparts qui lui permettent de tolérer une réalité insoutenable, parmi lesquels : le déni, le refoulement, la banalisation, l’idéalisation, le clivage, la projection, la radicalisation, l’interprétation, l’isolation, la décharge dans le passage à l’acte, l’automatisation des faits et des gestes, l’anesthésie affective, le désinvestissement… 

 

 

Ces « mécanismes de défense » érodent la lucidité de l’individu. En particulier, le déni est une impossibilité absolue de se représenter la violence de ce qui se passe, jusqu’à rendre hermétique à toute argumentation ou évidence des faits. Je précise que ce processus psychique n’a rien à voir avec l’intelligence, mais concerne les « plus fragiles » psychologiquement, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas les ressources internes suffisantes pour résister à une telle distorsion interprétative du monde : la majorité des êtres humains. 

Car il faut une force psychique hors du commun pour parvenir à garder un raisonnement sain dans un monde qui devient fou, où les repères sont inversés, la vérité travestie en mensonge, et les innocents désignés comme coupables, tandis que les coupables exercent une terreur indécente, au nom du bien du peuple, et de jolis idéaux tels que « la santé pour tous » ou « la protection de nos aînés. » La contagion délirante opère à partir de ces remparts, rendant l’individu perméable à l’idéologie, et désormais adepte inconditionnel de la secte totalitaire.


Il existe une hiérarchie des profils psychiques dans l’accès aux fonctions structurantes de civilisation que sont la symbolisation et la sublimation. Nous pouvons déjà distinguer ceux qui ont structurellement intégré les tabous fondamentaux de l’interdit du meurtre et de l’inceste (et leurs dérivés : calomnie, envie, transgressions sexuelles etc.), et les autres. Ces derniers, qui ne sont plus tenus par une structure extérieure, sont alors « activés » par le délire paranoïaque, qui les autorise désormais à passer à l’acte, sans plus aucune répression légale, pourvu que l’action mortifère et transgressive s’inscrive dans la lignée dogmatique de l’idéologie. 

C’est ainsi que, sous propagande, des profils pervers peuvent torturer impunément (cf. Klaus Barbie), des profils paranoïaques peuvent disséminer la terreur, et des psychopathes, être utilisés comme des mercenaires du régime.

 


Les névroses ordinaires sont fragilisées, c’est-à-dire qu’en temps « normal », des personnes se comportant de façon respectueuse des interdits fondamentaux, peuvent, à la faveur d’une idéologie totalitaire, régresser, et notamment sur un mode pervers. En clair, le système totalitaire, par sa dimension délirante massive, fait décompenser des pervers en paranoïa, et régresser des profils névrosés, en perversion, la perversion étant une sorte d’ultime digue psychique pour ne pas sombrer dans le délire (cf. Racamier). 

Le déploiement du système totalitaire entraîne donc la survenue de nombreux abus de pouvoir et actes sadiques, commis par des chefaillons qui se révèlent. Et l’on se demande alors comment ce bon père de famille, d’ordinaire si agréable, et connu depuis si longtemps, est devenu capable de tant d’atrocités… Je rappelle que la perversion est l’exécutante consciencieuse et habile de la folie paranoïaque. 


Le paranoïaque définit la stratégie, quand le pervers déploie la tactique.
Les autres profils névrosés, plus rares, sont tout de même fragilisés, jusqu’à nourrir des dépressions et des idées suicidaires, ou encore convertir leur angoisse en névrose obsessionnelle grave : l’individu fonctionne sur un mode automatisé, par des attitudes ritualisées, qui l’empêchent de penser sa fonction dans l’ensemble du système, comme Eichmann qui ne faisait que s’occuper de ce que les trains arrivent à l’heure. 

 


 

L’individu préfère en effet être entraîné dans la régression psychique collective, plutôt que d’affronter l’épreuve de la solitude, de la perte et de la séparation (épreuve à laquelle le philosophe traditionnel est généralement aguerri). Ainsi, dans des situations incitatives, hors normes, les auteurs d’actes barbares sont aussi des « honnêtes gens », aux profils obéissants


 

Seuls trois types de profils résistent au déferlement totalitaire :

- Des « anti-sociaux », déjà habitués à ne pas se soumettre aux règles du monde qu’ils interrogent toujours avec une grande vitalité 
- Des personnes ancrées sur terre avec un bon sens paysan qui les vaccine contre toute idéologie hors sol
- Quelques intellectuels et artistes

Tous disposent d’une profondeur émotionnelle intérieure, d’une autonomie interne, et de références morales à l’autorité transcendante, suffisantes pour arrimer l’affirmation d’eux-mêmes dans une filiation temporelle verticale (anciens maîtres, généalogie, ancêtres…), ce qui les affranchit de l’adhésion horizontale au groupe et du collage à l’idéologie. 

Parmi ces profils, l’on peut trouver (mais pas obligatoirement), des personnes aux hautes valeurs morales, d’une grande intégrité, et d’autres (ou les mêmes), avec une forte sensibilité aux processus liberticides.Les rares qui ont compris dès les premiers signaux d’alerte, et n’ont pas besoin de l’expérience de la désolation pour mesurer le danger de la construction mentale délirante, incarnent le chemin étroit de la vérité et les résistants de la première heure.

Ils appellent à la désobéissance face à l’abus de pouvoir, et invoquent un idéal humain de liberté, contre le règne absolu de la contrainte. Il faudra néanmoins attendre le réveil des masses, pour que le totalitarisme s’effondre, ces masses qui réagissent favorablement à la suggestion hypnotique, et se laissent facilement séduire, par le cadeau empoisonné de l’idéologie et son apparente cohérence : la fuite d’une réalité vécue comme désagréable. La propagande totalitaire fonctionne, car elle promet de transformer radicalement un monde dont les masses ne veulent plus, parce qu’elles n’y trouvent plus leur place. 

Bien entendu, ce sentiment d’être perdu, sans racine, le totalitarisme a pu lui-même en être à l’origine, avant d’en tirer profit. La globalisation offerte par l’idéologie totalitaire rassure ; elle donne l’illusion de la prise en charge totale, peu importe que cette prise en charge soit le fruit d’une mère omnipotente qui peut changer d’humeur à n’importe quel moment, jusqu’à tuer sa progéniture si cela lui chante.

Les masses doivent cesser de collaborer et, partant, de croire. Et c’est inéluctable : l’expérience de la réalité totalitaire se chargera elle-même de la désillusion

 


Les masses, en éprouvant le fait totalitaire dans leur chair, dans leurs familles, dans leurs individualités, confrontées à l’action mortifère de la secte, finiront par ouvrir les yeux. Il est donc essentiel que cette alliance provisoire entre les propagateurs politiques de l’idéologie (décideurs politiques et économiques/propagandistes et intellectuels collaborant à l’idéologie) et une grande partie du peuple cesse.  
La diffusion de l’information, ainsi que le bouche-à-oreille de ceux qui témoignent à ceux qui les relaient, est également un facteur essentiel dans la désillusion des masses.


Désobéir est vital. Faire partie des hérétiques au sens propre, de ceux qui font le choix de ne pas se plier à la croyance religieuse de l’idéologie totalitaire. Il y a autant de désobéissances que de spontanéités individuelles. L’artiste qui ne suit pas l’art totalitaire désobéit, et fait de la liberté sa foi.
 
« L’initiative intellectuelle, spirituelle et artistique est aussi dangereuse pour le totalitarisme que l’initiative criminelle de la populace, et l’une et l’autre sont plus dangereuses que la simple opposition politique. La persécution systématique de toutes les formes supérieures d’activité intellectuelle par les nouveaux dirigeants de masse a des raisons plus profondes que leur ressentiment naturel pour tout ce qu’ils ne peuvent comprendre. La domination totale ne tolère la libre initiative dans aucun domaine de l’existence ; elle ne tolère aucune activité qui ne soit pas entièrement prévisible. 
 
 
 
 
Le totalitarisme, une fois au pouvoir, remplace invariablement tous les vrais talents, quelles que soient leurs sympathies, par ces illuminés et ces imbéciles dont le manque d’intelligence et de créativité reste la meilleure garantie de leur loyauté. »

Ne pas se soumettre au dogme, l’interroger et conserver son esprit critique, créer en-dehors de ce qui est permis, emprunter les sentiers de traverse, mais aussi archiver, conserver cet ancien que le pouvoir totalitaire désire détruire, informer, tout ceci fait partie de la résistance. 

Le totalitarisme craint le primat de la subjectivité, la texture unique du témoin qui transcrit ses émotions, sa sensibilité, sa vie psychique et son humanité ; il redoute cette liberté de l’esprit contre la rigueur de la lettre, l’ironie ou « le trait d’esprit », le rire contagieux qui le détrône de sa toute-puissance. Penser est dangereux, mais « ne pas penser est encore plus dangereux. »

 

Que nous reste-t-il lorsque tout est perdu ? Devenir, pour reprendre le titre du livre d’Imre Kertész, un « être sans destin ».

Cet auteur, déporté à Auschwitz à l’âge de 15 ans, et libéré du camp de Buchenwald en 1945, pose la question de savoir ce qu’il advient, lorsqu’un homme est privé de tout destin : « S’il y a un destin, la liberté n’est pas possible ; […] si la liberté existe, alors il n’y a pas de destin […], c’est-à-dire qu’alors nous sommes nous-mêmes le destin. »  

Peut-être devons-nous simplement accepter d’être dans la non-maîtrise des événements, et reprendre à l’inverse la devise de l’Abbaye de Thélème : « fais ce que dois ». Accomplir notre devoir humain, jusqu’au bout de ce dont nous avons la maîtrise, et au-delà, embrasser les affres de notre expérience humaine. 

 Le ballon du délire paranoïaque collectif se dégonfle lorsque le langage trafiqué  de l'idéologie perd de son charme envoûtant. C’est pourquoi notre liberté se conquiert dans le Verbe, qui nomme avec justesse l’expérience humaine, et ce fut depuis toujours le rôle des Humanités. Le « philosophe-médecin » doit diagnostiquer, nommer le délire, et le caractériser.

Irrespectueux des lois du vivant, qui sont immuables, destructeur des lois transcendantes régissant la condition humaine, le système totalitaire est par essence voué à l’effondrement. Il s’engraisse et survit par la collaboration de nombreux individus, la compromission des esprits et du langage, un renoncement à la vérité, et donc à la justice, le primat de la peur, donc de la haine. 

 


 Je clôturerai ces trois épisodes avec Kertész : 

 « […] je ne pense pas me leurrer en le disant, je me suis efforcé d’effectuer le travail existentiel, la tâche que m’a imposée le fait d’avoir survécu à Auschwitz. Je sais très bien à quel point j’ai été privilégié : j’ai vu le véritable visage de ce siècle monstrueux, j’ai regardé la Gorgone dans les yeux et j’ai survécu. Mais j’ai su dès lors que je ne me libèrerais jamais de ce spectacle, j’ai su que ce visage me garderait éternellement sous son emprise. […] Et, si vous me demandez maintenant ce qui me maintient en vie sur cette terre, je vous répondrai sans hésiter: l’amour. »

 

Ariane Bilheran

normalienne (Ulm), philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie, spécialisée dans l’étude de la manipulation, de la paranoïa, de la perversion, du harcèlement et du totalitarisme. 

 

 




dimanche 27 juin 2021

Sortir de l'illusion

 
 
 

 
 
Nous nous préparons, je crois, un "douloureux réveil", 
quand nous allons ouvrir les yeux sur le fait 
que nous nous sommes, tous, sans exception, 
fait "manipuler"...
et que, par paresse, par ignorance 
ou par impossibilité à nous extraire
du "conformisme", 
nous avons fait des choses 
que nous n'aurions jamais faites 
si nous avions été conscients 
des conséquences de nos actes.

 
Mais pourquoi est-il si difficile d'ouvrir les yeux
et de regarder les choses "en face" ?
 

Sans doute parce que, si nous ouvrons les yeux, 
c'est notre "socle de croyances" qui est remis en cause.
Admettre que nous nous sommes trompés une fois, 
cela n'est pas trop difficile...
Mais admettre que nous nous sommes trompés 
"toute notre vie", c'est autre chose..
.
Cela veut dire admettre et réaliser 
que nous avons fait confiance 
à des institutions ou à des personnes 
qui ne le méritaient pas...
Et que, non seulement elles ne le méritaient pas, 
mais qu'elles ont profité de notre confiance trop vite donnée,
pour nous exploiter et pour détruire nos vies.
C'est réaliser, aussi, que, pendant tout ce temps,
nous avons collaboré à ce "programme".

Admettre cela est extrêmement traumatisant, 
c'est un peu comme voir le sol se dérober sous nos pieds...
et c'est pourquoi, la plupart du temps, 
nous nous accrochons de toutes nos forces 
à l'illusion que "tout est normal"
et que tout se déroule de façon à peu près honnête.
 
Nous trouvons encore et encore, 
des excuses à nos exploiteurs et à nos bourreaux.
Bref, nous sommes, collectivement, 
 en plein "syndrome de Stockholm".
.
 
Il y a un long chemin intérieur à parcourir 
pour devenir capables de voir la réalité
sans faux-fuyants.
Certains, parce qu'ils ont eu 
un parcours de vie particulier ou difficile,
ont déjà fait une grande partie de ce chemin.
D'autres, sous la pression des événements récents, 
 commencent tout juste à s'y engager.

L'"éveil" est, au final, une chose très concrète. 
Ce n'est pas seulement "l'éveil mystique" 
dont on nous a rebattu les oreilles
et qui, souvent, reste une notion 
brumeuse et insaisissable.
 
L'"éveil", 
c'est, comme dans le film Matrix
prendre la pilule rouge, 
celle qui nous fait quitter notre "confort mental"
et qui ne permet pas le retour en arrière. 
C'est le genre de pilule
.
 
La crise actuelle nous place dans une situation
où nous n'avons plus trop le temps
de repousser au lendemain

Resterons-nous comme les "trois singes"
qui ne voient pas, n'entendent pas et ne parlent pas
tout en se croyant "sages"...
Ou ferons-nous le choix de nous "éveiller",
d'ouvrir enfin nos yeux, nos oreilles...
puis de libérer notre parole ?
 

 
 
Consciemment ou inconsciemment, 
chacun est en train de faire ce choix...
 
Chacun choisit, en ce moment,
de rester dans l'illusion,
dans le "sommeil de l'esprit", 
au fond de la "caverne"...

ou choisit de se réveiller...
et de vivre en pleine conscience.

Nous sommes tous des Néo.
.
 
La Licorne
 
.
 



 
 

samedi 26 juin 2021

La médecine et la santé publique à l’épreuve du Covid


 Un exposé, extrêmement clair...et exhaustif

du déroulement des faits, depuis le début de l'épidémie...

par Jean-Dominique Michel

.

 

 

La seule façon de lutter contre la peste, 

c'est l'honnêteté.

.

Albert Camus

.



mercredi 23 juin 2021

Le grand virage de l'humanité




Philippe Guillemant est un ingénieur physicien français diplômé de l’Ecole Centrale Paris, docteur en physique et habilité à diriger des recherches. Il a reçu plusieurs distinctions pour ses travaux en intelligence artificielle, dont le cristal du CNRS, mais il est surtout connu pour ses publications, livres et conférences sur la théorie de la double causalité. Cette théorie décrit notre futur, individuel ou collectif, comme déjà réalisé dans l’avenir mais susceptible de changer, comme le ferait par exemple le tracé d’un GPS dont le chemin ou la destination sont modifiés en cours de route. Or les signes de ces changements peuvent être détectés sous la forme de coïncidences et synchronicités. C’est fort de ce nouvel éclairage que Philippe Guillemant analyse les évènements sidérants que nous avons vécus durant la crise sanitaire pour en conclure que le futur collectif de l’humanité a changé très positivement en 2020, et que nous nous dirigeons dorénavant, après une phase de transition correspondant au sauve-qui-peut d’un ancien futur transhumaniste, vers un nouveau futur beaucoup plus humain et plein d’espoirs, construit par l’éveil de notre conscience collective à la véritable nature spirituelle de l’humain.


Tout le monde s’accorde aujourd’hui à penser que la crise du coronavirus représente un grand tournant dans l’histoire de l’humanité. Peut-on être optimiste en imaginant qu’elle pourrait transformer en profondeur nos façons de vivre, au point de nous éviter certains effondrements annoncés ? Un scénario pessimiste semble beaucoup plus crédible : celui d’une dictature techno scientiste qui émerge de la crise et qui accélère notre processus fatal de croissance énergivore en voulant nous imposer une société de contrôle.

Nous avons là des destins complètement différents. Quel est le bon scénario ?

Un évènement aussi important peut-il être attribué au hasard ou à un simple accident ? Un physicien du temps comme moi est amené à se demander si l’espace-temps n’aurait pas tout de même des mécanismes de stabilisation permettant d’éviter que le destin de toute l’humanité puisse dépendre de si peu de choses, en l’occurrence d’une rencontre entre une chauve-souris et un pangolin. Si c’est bien le cas, un simple papillon aurait même pu transmettre le virus d’un animal à l’autre et nous aurions ainsi observé, pour la première fois dans l’histoire, un véritable effet papillon (1) aux conséquences bien plus gravissimes qu’une tornade au Texas.

Que l’on se rassure, cet effet n’est qu’une métaphore issue de l’imagination du grand théoricien du chaos Edward Lorenz. L’espace-temps pourrait bien posséder un mécanisme qui bloque ce genre d’effet, en conséquence du fait que le futur serait plus ou moins déjà réalisé dans l’avenir, et qu’il pourrait alors influer sur notre présent. J’ai moi-même beaucoup travaillé sur cette idée et j’en ai conclu que si le cours des évènements change accidentellement dans le présent, cela n’impacte pas nécessairement notre futur à long terme. Il existerait bien un effet stabilisateur, inverse de l’effet papillon, qui permettrait à ce futur de continuer de nous attirer vers lui, même si nous changeons notre chemin de vie dans le présent. Autrement dit, notre destin pourrait être déjà déterminé, mais il ne résulterait pas d’une causalité reposant sur des lois physiques connues.

Mais alors, qu’est-ce qui pourrait déterminer notre destin, si ce n’est pas la mécanique ? Et qu’est-ce qui pourrait expliquer que ce destin aurait pu changer subitement ?

Si nous avons un libre arbitre, la réponse est à rechercher dans un changement de notre conscience collective et si l’issue est positive, dans un éveil de notre conscience. D’un point de vue scientifique, j’ai montré comment l’impact de la conscience sur notre futur peut se concevoir dans le cadre d’un espace-temps flexible, doté de dimensions supplémentaires liées à ce qu’on appelle l’âme, à laquelle j’ai donné une définition scientifique.

Cette âme qui fut jadis chassée par la science, pourrait ainsi y revenir si l’on considère les progrès de la physique durant ces dernières années. En lien avec ces progrès, le changement de paradigme sur la nature de la conscience, qui couve depuis des décennies en accumulant en sa faveur pléthore de phénomènes inexpliqués (expériences de mort imminente, perceptions extra-sensorielles, ovnis, etc.), pourrait expliquer le basculement de notre destin collectif depuis un ancien futur matérialiste révolu jusqu’à un nouveau futur correspondant à ce changement de paradigme.

L’ancien futur, que j’appelle le foutur, serait alors le futur transhumaniste inévitablement produit par la pensée matérialiste entretenue depuis la révolution industrielle selon laquelle nous serions des machines biologiques. Cette pensée nous conduit en effet logiquement à accepter que nos corps soient soignés, réparés ou augmentés par des technologies et soient connectés artificiellement à des objets via Internet, ce qui est l’idéologie puissante actuelle des Big Techs. Or n’est-ce pas justement là où la dictature sanitaire veut nous conduire, au point de faire beaucoup plus peur que le virus lui-même ?

La théorie des synchronicités dite de la « double causalité », ou « flexibilité de l’espace-temps », nous propose un scénario alternatif en deux phases, associé à un basculement du futur (figure 1) :

Phase 1 : Un nouveau futur en passe d’améliorer notre existence commence par produire des coïncidences étranges jusqu’à une décision qui change en profondeur notre avenir.

Phase 2 : L’ancien futur résiste à ce changement en produisant des pannes ou défaillances (loi de Murphy) selon un processus qui cherche à nous ramener vers lui (le foutur).

 


Or il semblerait bien que depuis septembre 2019, nous ayons vécu ces deux phases l’une après l’autre (coïncidences étranges puis défaillances), comme si un nouveau destin de la planète s’était installé avec la décision du confinement, pour ensuite laisser place à la résistance de notre ancien destin.

Nous avons tout d’abord eu, de septembre 2019 à janvier 2020, une série de coïncidences étranges ayant fait le lit des théories du complot, car elles donnaient l’impression que l’émergence du virus était liée aux évènements suivants : (a) effondrement financier en septembre, (b) simulation de pandémie Event 201 en octobre, (c) labo P4 spécialisé dans les coronavirus dans la ville même où il est apparu en novembre, (d) projet de loi autorisant le confinement en décembre et (e) interdiction de la vente libre de l’hydroxychloroquine en janvier. Or bizarrement, aucun lien de causalité avec le virus n’est officiellement reconnu dans ces cinq évènements et même si un tel lien existait, nous aurions un complot trop incohérent pour être crédible.

Etions-nous donc en phase 1 ? Probablement, car la décision du premier confinement semble avoir dessiné un changement de cap positif pour l’humanité. Le confinement a en effet dépollué la planète, les airs et les rivières, il a rapproché les animaux sauvages des humains. Il a permis à ces derniers de faire une pause et de plonger dans leur intériorité pour se déconditionner d’un mode de vie consumériste abrutissant. Il nous a montré qu’une volonté politique de sauver la planète via des mesures drastiques était tout à fait applicable. Sauf qu’au lieu de détruire le secteur de la restauration, il eut mieux valu par exemple supprimer l’élevage industriel pour diminuer fortement notre consommation de viande, ce qui eut été bien meilleur pour la santé.

Mais patatras, la phase 2 a démarré et nous avons vu se déployer les défaillances sidérantes d’une dictature sanitaire disproportionnée par rapport au risque réel. Les morts évitées par les masques, couvre-feux et reconfinements, si tant est que leurs effets n’ont pas été inverses, ont été sans commune mesure avec les terribles conséquences économiques et morts indénombrables et donc ignorées par maladies non traitées, suicides ou basculements dans la pauvreté ou dans la dépression. La composante humaine, le sens de la vie, les effets placebo et nocebo, l’importance des échanges, des sourires et de la convivialité pour notre santé ont également été ignorés. Toute la complexité du problème a été évacuée afin de tout réduire à des paramètres de distanciation. Paradoxalement, la science a été piétinée et un hyper réductionnisme scientiste a décidé d’oublier tous les traitements possibles, y compris validés par des publications, pour privilégier de manière obsessionnelle une vaccination massive, bien qu’elle soit expérimentale et aux effets indésirables inconnus à long terme.

Une politique aussi incohérente s’expliquerait-elle par des conflits d’intérêts, voire une corruption engendrée par les enjeux financiers considérables pour Big Pharma ?

A nouveau, cette thèse n’est pas crédible, car on ne prend pas un si grand risque sur des enjeux aussi massifs si un large consensus collectif ne règne pas pour approuver de telles mesures. C’est donc ce consensus collectif qu’il faut chercher à comprendre. Celui-ci a tout d’abord pris sa source dans l’argument moral : minimiser à tout prix le nombre de besoins en lits d’hôpitaux. Jusque-là, c’était compréhensible. Mais dans un second temps, le maintien de ce consensus est devenu défaillant, car on s’est rendu compte que le virus était faiblement létal, qu’il existait des traitements et que les masques et confinements n’étaient pas efficaces, certains pays s’en passant très bien. Tout s’est alors passé comme si la raison et la science étaient devenues interdites pour ne retenir de façon aveugle et dogmatique qu’une seule issue, le vaccin, et censurer tout ce qui pouvait s’y opposer.

Comment expliquer cela ?

L’hypothèse que je retiens, celle de la phase 2, est que l’influence du foutur en voie de disparition s’est engouffrée dans les défaillances du scientisme pour imposer son programme déjà mort via une vaccination massive. Ces défaillances se sont caractérisées par une dégénérescence du scientisme en « covidisme » (figure 2), une perte du discernement due à la disparition de l’intelligence émotionnelle induite par la peur.

Mais pourquoi le foutur aurait-il besoin de la vaccination massive ? 

La réponse est triple : (1) Elle est le seul moyen d’imposer à l’échelle mondiale une identité numérique liée au corps, qui est la clé du foutur. (2) Cette identité numérique est également la clé du Grand Reset, qui a besoin d’introduire une nouvelle monnaie numérique sur la base d’une identification forte. (3) Le grand marché des objets connectés, environ dix fois supérieur à celui de la vaccination, a lui aussi besoin d’une identité numérique forte (liée au corps) pour pouvoir se déployer sans failles.

Nous avons ainsi vu débarquer un projet mondialiste associant par un intérêt commun les Big Pharma, les Big Techs et la haute finance, s’agissant d’utiliser le passeport vaccinal pour faire ensuite entrer le monde dans le tout numérique de la quatrième révolution industrielle décrite dans les livres de Klaus Schwab, président du forum économique mondial. Ce dernier déclare ouvertement vouloir nous conduire vers le transhumanisme, c’est-à-dire vers l’homme augmenté, automatiquement relié au « cloud » par les objets connectés de son environnement.

Va-t-on vraiment vivre cela ? Il faut bien reconnaître que l’acceptation massive du port du masque est de nature à encourager les acteurs de ce projet dans leur folle idée que l’humanité serait mûre pour le contrôle d’accès automatisé dans tous les lieux publics, comme les restaurants. Le foutur serait-il ainsi redevenu viable ?

 

 

Je ne le crois pas, car ce projet mondialiste est devenu trop voyant et l’absurdité des mesures a eu tôt fait de provoquer des protestations indignées contre lesquelles l’accusation de complotisme a perdu sa crédibilité, en censurant nombre de scientifiques et de personnes saines d’esprit. La finalité liberticide des mesures sanitaires est devenue apparente et l’idéologie sous-jacente du projet s’est déjà transformée en épouvantail. En quelque sorte, l’humanité a cessé de cuire à feu doux dans la casserole du transhumanisme. Le coronavirus aura mis en lumière notre risque de basculer dans son âge sombre, via le déploiement de nouvelles technologies liberticides conduisant à terme au puçage humain. Si ces technologies de contrôle, de paiement et de traçage numériques se mettent en place, nous ne serons plus contrôlés par des humains mais bien plus efficacement, nuit et jour, par des algorithmes. Ces programmes ne se contenteront pas de nous inciter à acheter certains produits. Ils analyseront nos comportements et identifieront tout ce que nous sommes en train de faire et avec qui. Je vous laisse imaginer les conséquences, dans une société qui considère l’homme comme une machine. J’y vois personnellement une déshumanisation totale, voire une perte de notre âme.

Voilà donc où nous menait l’ancien futur. Je dis bien « ancien », car tout ce qui arrive confirme les phases 1 et 2 caractéristiques d’une évolution positive due à un éveil de la conscience. Mais rien n’est jamais définitivement joué d’avance.

Si nous ne voulons pas que le foutur revienne, il importe de ne surtout pas céder à la propagande de la peur, ni à la violence contre le projet mondialiste. Car la physique de la conscience nous enseigne que nous modelons sans cesse notre futur déjà réalisé par nos pensées, portées par la vibration de nos émotions. Si ces vibrations sont basses, elles ne pourront plus porter l’information de notre meilleur futur.

Voilà un point essentiel. Je parle ici de vibrations de l’espace, ou si l’on préfère de ce fameux vide dont on sait aujourd’hui qu’il est rempli d’informations, que je relie très rationnellement à la conscience, en suivant notre illustre prix Nobel de Physique Roger Penrose. Excepté quelques rares physiciens dont lui et moi faisons partie, nous n’avons pas encore scientifiquement compris ce lien étroit entre l’espace et la conscience, prisonniers que nous sommes des dogmes d’une science qui nous maintient dans la croyance devenue naïve que la conscience serait produite par le cerveau.

Ce n’est absolument pas le cas, les preuves et théories explicatives sont là et seul un déni scientiste aveugle, faussement rationnel et dénué de discernement s’y oppose. Cette vérité de l’âme, du potentiel considérable de la conscience qu’elle révèle, redessine évidemment totalement notre futur, puisqu’il devient hors de question de laisser instrumentaliser ni instrumenter notre corps par les apprentis sorciers des Big Techs, qui en réfutent l’existence et pourraient même malencontreusement nous en déconnecter.

En réaction à cette grave erreur de notre société due à l’ignorance, beaucoup d’entre nous aspireront à de nouvelles façons de vivre. Nous avons la chance de vivre dans un pays qui est capable de refouler progressivement le système matérialiste prédateur. La France est en effet championne d’Europe par son nombre de villages, très bien placée pour résister au réchauffement climatique et pour développer une agriculture recentrée localement, sur la permaculture et autour de principes d’autonomie, de résilience et de solidarité.

En nous rapprochant ainsi de la nature, nous en découvrirons la fabuleuse intelligence et développerons des low-techs qui nous réharmoniserons peu à peu avec elle. Nous pourrons alors construire la science du futur, révolutionnée par le nouveau paradigme de la conscience première, en ranimant ainsi les lumières de l’esprit de la renaissance et en réhabilitant au passage Descartes, qui croyait avec justesse dans l’existence de l’âme.

Si nous ne voulons pas du transhumanisme, soyons donc lucides et sachons dire non, en vibrant la joie et la puissance de l’être souverain et confiant qui sait que ce futur ne passera pas par lui. Vibrons des projets solidaires, autonomes et résilients qui valorisent la nature au lieu de la détruire. Rêvons de rejoindre des initiatives innovantes et créatives en allant nous installer dans les campagnes.

Mais n’oublions jamais qu’on ne crée pas son meilleur futur avec son mental mais avec son cœur.

 


(1) L’effet papillon est une métaphore qui illustre une prédiction de la théorie du chaos, dont la formulation d’origine par son auteur Edward Lorentz est : « Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? »

(2) Théorie aujourd’hui publiée dans plusieurs ouvrages et publications scientifiques de l’auteur

 

RÉFÉRENCE :

• Livre à paraître chez Trédaniel en avril / mai 2021

 

 
 

Vidéo "disparue"...à retrouver ICI