jeudi 26 août 2021

Servitude et habitude

 

Il y a quelque chose de pire 

que d'avoir une âme même perverse, 

c'est d'avoir une âme habituée.

.

Charles Péguy

.

 


 

Il est incroyable de voir comme le peuple, 
dès qu'il est assujetti, 
tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté 
qu'il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : 
il sert si bien, et si volontiers, qu'on dirait à le voir
qu'il n'a pas seulement perdu sa liberté 
mais bien gagné sa servitude.
 
Il est vrai qu'au commencement on sert contraint et vaincu par la force ;
mais les successeurs servent sans regret et font volontiers 
ce que leurs devanciers avaient fait par contrainte.
 
Les hommes nés sous le joug,
puis nourris et élevés dans la servitude, 
sans regarder plus avant, 
se contentent de vivre comme ils sont nés 
et ne pensent point avoir d'autres biens ni d'autres droits 
que ceux qu'ils ont trouvés ;

ils prennent pour leur état de nature 
l'état de leur naissance.

(...)

On ne regrette jamais ce qu'on n'a jamais eu. 
Le chagrin ne vient qu'après le plaisir 
et toujours, à la connaissance du malheur, 
se joint le souvenir de quelque joie passée.
 
La nature de l'homme est d'être libre et de vouloir l'être, 
mais il prend facilement un autre pli
lorsque l'éducation le lui donne.

(...)

Disons donc que, si toutes choses deviennent naturelles à l'homme
lorsqu'il s'y habitue, seul reste dans sa nature celui qui ne désire
que les choses simples et non altérées. 

Ainsi la première raison de la servitude volontaire, 
c'est l'habitude.
 
Voilà ce qui arrive aux plus braves chevaux 
qui d'abord mordent leur frein, et après s'en jouent, 
qui, regimbant naguère sous la selle, se présentent
maintenant d'eux-mêmes sous le harnais 
et, tout fiers, se rengorgent sous l'armure.
 
Ils disent qu'ils ont toujours été sujets, 
que leurs pères ont vécu ainsi. 
Ils pensent qu'ils sont tenus d'endurer le mal,
s'en persuadent par des exemples 
et consolident eux-mêmes, par la durée, 
la possession de ceux qui les tyrannisent.

Mais en vérité les années ne donnent jamais le
droit de mal faire. Elles accroissent l'injure. 

 .


 

 


mardi 17 août 2021

Hypnose de masse ou le consentement soutiré

 

 Vous pensez être toujours maître de vos choix et de vos réactions ?

Vous pensez que vos décisions sont éclairées et pesées ?

Vous pensez que ce que vous entendez et voyez autour de vous, 

ne vous influence pas beaucoup...

Bref,  que vous savez "garder le contrôle" 

de vos actes et de votre vie...

...et qu'en tout temps et en tout lieu, 

vous conservez votre "libre-arbitre"... ?


 Alors lisez ce qui suit ...

 ...

 

Cet article date du 31 juillet 2019 

(avant la crise du Covid)

 


 
 

Lorsque les gens sont confrontés à l’idée du "contrôle de l’esprit" , ils pensent souvent à quelque chose qui sort de la télévision ou des médias cinématographiques : un prisonnier solitaire torturé, chimiquement étourdi et conditionné en un zombie creux lorsque ses ravisseurs lui extorquent des informations ou l’utilisent pour accomplir une tâche qu’il ne ferait normalement ni n’accepterait moralement. Et bien qu’il y ait une part de vérité dans ce genre de représentation hollywoodienne, comme en témoigne l’exposition de programmes gouvernementaux comme MKUltra, les formes les plus insidieuses de contrôle mental sont beaucoup plus subtiles.

 


Les gouvernements et les élitistes qui les soutiennent n’ont pas nécessairement besoin de mettre les gens en cage, de les droguer et de les brutaliser pour influencer leur comportement. Tout ce qu’ils ont à faire est de gérer leurs perceptions, leurs attentes et leurs hypothèses. Cela peut se faire avec une grande partie du public d’un coup, plutôt qu’avec une personne à la fois.

Les élites ont toujours été fascinées par l’idée de l’hypnose de masse. Au XVIIIe siècle, Franz Mesmer était célèbre pour divertir la royauté européenne en exposant ce qu’il appelait le « magnétisme animal », qui comprenait ce que nous appelons aujourd’hui l’hypnose des individus et des groupes. Le mesmérisme est devenu depuis lors synonyme de tentative d’embrouiller les gens et de dicter leurs actions dans une sorte de transe. L’hypnose est toujours un sujet très actif dans les cercles psychiatriques, et le gouvernement américain s’est vivement intéressé à l’hypnose comme arme lors de ses expériences MKUltra dans les années 1950.

Les gens impliqués dans le domaine de l’hypnose insistent rapidement sur le fait qu’une personne hypnotisée ne peut pas être forcée de faire quelque chose qui va à l’encontre de son code d’éthique, mais ce n’est pas exactement toute l’histoire. Un hypnotiseur fait des suggestions que le sujet choisit de suivre (ou refuse de suivre) alors qu’il est en transe. Cependant, que faire s’il peut être convaincu (ou dupé) par l’hypnose pour croire qu’une action particulière est dans son meilleur intérêt malgré son code moral ou son sens de l’auto conservation ?

Ce type de contrôle sur un sujet peut être accompli, et l’a d’ailleurs déjà été en thérapie hypnotique, et des exemples d’hypnothérapies « secrètes » sont également enregistrés, y compris l’exemple d’un avocat spécialisé en divorce de l’Ohio qui a utilisé l’hypnose secrète contre plusieurs femmes parmi ses clientes et est soupçonné de l’utiliser contre certaines employées judiciaires pour désarmer leurs psychés et ensuite les violer sans qu’elles se souviennent de l’incident.

Environ les deux tiers d’une population donnée peuvent être hypnotisés à des degrés divers. L’université de Stanford a été avidement à la recherche d’un modèle de cerveau qui agit comme une empreinte digitale pour ceux qui sont plus enclins à l’influence hypnotique, et ils croient qu’ils ont trouvé certains facteurs impliquant des zones du cerveau qui manipulent une concentration et une attention accrues. Une conscience périphérique réduite contribue également à augmenter la vulnérabilité du sujet à l’hypnose et augmente considérablement sa suggestibilité.

Ces conditions peuvent en fait être encouragées dans de grandes foules de gens. Considérez ceci un instant : Quelle est l’activité quotidienne moyenne d’une personne impliquée dans cette hyper-focalisation de son attention sur un seul point dans l’espace pendant de longues périodes de temps et qui élimine presque toute sa conscience périphérique ? Si vous avez dit « utilisation du téléphone cellulaire », vous avec gagné un tour gratuit. Au-delà de la création d’une faible dose artificielle et constante de dopamine dans le cerveau humain conduisant à la dépendance, les téléphones cellulaires et autres petits appareils électroniques créent les conditions parfaites pour qu’une personne soit hypnotisée, car ils l’arrachent à toute conscience périphérique et la rendent hautement suggestible pour ceux qui savent comment utiliser les méthodes secrètes.

Pour réitérer, un état hypnotique peut être induit chez de grands groupes de personnes pendant de longues périodes de temps avec un stimulus correct à long terme. Regardez ici le mentaliste Derren Brown hypnotiser ou « laver le cerveau » de tout un centre commercial pour que les gens lèvent la main exactement quand il le veut, sans qu’ils sachent pourquoi ils le font. Remarquez qu’environ les deux tiers de la foule s’y conforment.

 

 

Les suggestions hypnotiques durent aussi longtemps que les sujets continuent à croire que les suggestions sont correctes. L’hypnose est essentiellement un accord entre l’hypnotiseur et les personnes hypnotisées qu’une croyance particulière est vraie (même si elle ne l’est pas). Dans le cas d’une victime d’une attaque, la personne peut vouloir croire que l’événement traumatique ne s’est pas produit, et peut donc être convaincue par hypnose de l’oublier. Dans le cas d’un groupe de personnes, l’hypnotiseur devrait identifier une idée ou une peur qu’ils partagent tous et VEULENT croire réelle, puis l’exploiter.

Je pense que certaines des applications politiques de cela sont évidentes.

Le faux paradigme gauche/droite est une boîte de Pétri parfaite pour obtenir ou fabriquer le consentement des masses à être hypnotisées. Ils VEULENT croire que leur équipe, à laquelle ils se sont volontairement joint, est la bonne équipe et que le leadership de cette équipe a leurs meilleurs intérêts à cœur. Ils veulent croire que les actions de leur parti, par voie législative ou par des moyens directs, sont toujours rationnelles et moralement saines. Et, même lorsque les dirigeants de leur parti font des choses tout à fait contraires aux croyances et à la morale des gens qui composent le parti, ces gens veulent toujours croire qu’il doit y avoir une raison logique derrière ces décisions qu’ils ne comprennent pas encore.

Au-delà, la menace de l’« autre partie » ou de l’autre équipe est un stimulant constant sous la forme d’une peur.  Nous regardons les batailles scénarisées de ces deux équipes fabriquées se dérouler dans des formes élaborées d’un théâtre kabuki, mais rien ne change vraiment sauf que les élites mondiales deviennent plus puissantes. Pourtant, beaucoup de gens croient en fait que ces batailles sont réelles, investissent d’immenses quantités d’énergie et se concentrent sur elles comme si le destin du monde était décidé dans le cadre d’un feuilleton politique.

Lorsque les gens ont peur ou sont hyper-focalisés sur une menace extérieure, ils deviennent de nouveau plus suggestibles. C’est pourquoi les discussions politiques traditionnelles se concentrent moins sur la compréhension de la menace (le « comment » et le « pourquoi ») et plus sur la perpétuation de la menace. En comprenant l’ennemi (ou le faux ennemi), on peut évaluer la menace et réduire la peur, même si la menace est réelle. Sans compréhension, la peur ne fait qu’augmenter. Les pouvoirs politiques cherchent constamment à nous rappeler que les menaces existent sans nous permettre de bénéficier du contexte.  Ils ne veulent pas que nous ayons une connaissance approfondie de la mécanique derrière les menaces.

On nous dit que notre système fonctionne d’une manière particulière qui semble logique, mais cela n’a de sens pour nous que si nous voulons croire que le système fonctionne comme on nous l’a appris. Nous devons croire aveuglément que ce qu’on nous a dit au départ était absolument vrai. La question est : pourquoi le ferions-nous ? N’est-il pas mieux de rester sceptique sur la plupart des choses et d’étudier ce qui nous est remis ? Si un étranger nous donne un élixir étrange et nous dit de le « boire », ne nous demanderions-nous pas ce qu’il y a dans l’infusion mousseuse et ce qu’elle fait ? Ne ferions-nous pas une enquête ?

Dans le cas de l’information et des proclamations, certaines personnes ne feront pas d’enquête, parce qu’il est plus facile de croire aux mensonges, ou peut-être parce qu’elles seront récompensées pour s’être conformées au statu quo. Ce n’est que lorsque nous serons prêts à sacrifier le confort, lorsque nous cesserons de vouloir accepter tout ce qu’on nous dit au premier abord et que nous commencerons à remettre en question la réalité qui nous est donnée, que l’hypnose de masse qui nous a autrefois influencés perdra son pouvoir.

L’hypnose par les élites exige de plus en plus de distractions et de stimulations afin d’enchanter le public. La création de la peur et de la confusion est vitale pour l’exécution du contrôle mental de masse, et c’est un facteur que beaucoup de gens refusent absolument de reconnaître ou de prendre en considération. L’idée que les élites construiraient un système pour ensuite le détruire délibérément est tout simplement trop insondable pour beaucoup. Mais encore une fois, quel meilleur moyen d’hyper-focaliser toute une population et de la rendre malléable à des suggestions qu’elle n’envisagerait normalement pas autrement ?

 

 

 

Dans des articles précédents, j’ai souligné l’incroyable éventail de similitudes entre les groupes élitistes globalistes et les comportements et traits de caractère des sociopathes narcissiques (aussi connus sous le nom de psychopathes).  J’ai même émis l’hypothèse que les globalistes sont en fait un groupe très organisé de psychopathes qui recrutent d’autres psychopathes pour leur groupe. De nombreux psychopathes de haut niveau connaissent intuitivement la dynamique de la suggestibilité et de la psyché humaine. J’appellerais ça leur principal trait de survie.

Les psychopathes sont bien connus pour créer la confusion autour d’eux afin de prendre le contrôle des gens dans leur vie ou les gens dans une pièce. Ils sont également connus pour leur volonté d’établir certaines routines et d’acclimater les gens autour d’eux à un environnement particulier, pour ensuite perturber soudainement tout cela afin d’étourdir leurs victimes et de créer la soumission. Il est important de réaliser que ces gens ne se soucient PAS nécessairement de la stabilité. En fait, ils sabotent souvent activement la stabilité pour obtenir quelque chose qui leur tient davantage à cœur : le contrôle.

Les stratégies que les globalistes à titre individuel montrent à petite échelle sont simplement amplifiées des milliers de fois lorsque nous parlons des comportements des élitistes globalistes. Les gens qui se considèrent comme rationnels ont du mal à comprendre ce genre de comportement, mais il y a une logique tactique sournoise à cela. Le contrôle de l’esprit des autres peut être obtenu en gardant ces personnes infiniment hors d’équilibre. Conjurer des moments de paix fragile, puis frapper avec des cycles de crises imprévisibles. En un rien de temps, de nombreuses années d’instabilité se sont écoulées et les psychopathes organisés au pouvoir ont gagné encore plus de contrôle.  Nous nous demandons où est passé tout ce temps et pourquoi nous n’avons pas pu changer les choses. C’est parce que nous avons été hypnotisés dans l’inaction, ou dans les mauvaises actions au nom d’une mise en scène politique dénuée de sens.

Le vrai contrôle de l’esprit et l’hypnose de masse exigent, comme nous l’avons déjà mentionné, notre consentement, mais c’est un consentement qui nous est soutiré. On se fait arnaquer par de faux dirigeants dont les intentions et les actions ne correspondent pas à leurs promesses. On est escroqué par un système qui engendre la conformité de la pensée et nous dit que ceux qui pensent en dehors de la norme largement acceptée sont aberrants et « fous ». On est escroqué par nos propres faiblesses – notre désir de toujours opter pour la voie de la facilité, notre peur d’affronter la foule et de lui dire qu’elle a tort, notre peur de perdre ce que nous pensons être la stabilité, ou notre peur d’être seuls.

Le véritable contrôle de l’esprit n’est pas une question de torture et de force, il s’agit d’une acceptation discrètement induite. Nous pouvons retirer notre consentement aux hypnotiseurs quand nous le voulons, mais nous devons être prêts à cesser d’ignorer certaines réalités. Nous devons être prêts à ressentir la douleur qui survient lorsque nous reconnaissons que nous avons été arnaqués et contrôlés dans le passé, et nous devons nous réjouir de notre capacité à refuser de nous conformer. Elle doit faire partie de ce que nous sommes – les gens qui ne prennent pas ce qu’on nous dit pour argent comptant. Les gens qui remettent presque tout en question. Les gens qui ne peuvent pas être hypnotisés.

 

Brandon Smith

 

 

 

 

 

dimanche 15 août 2021

Violations de la Loi commises par nos gouvernants

  

 

Violations de la Loi commises par nos gouvernants

depuis le début de la crise du Covid

 

par Me Virginie De Araujo-Recchia, avocate au barreau de Paris

 

À tous les membres de nos forces publiques nationales,

 

Cette lecture a pour objet de vous exposer l’ensemble des violations de la loi commises par nos gouvernants depuis le début de cette crise.

En effet, notre État de droit s’est gravement et fortement dégradé depuis plus d’un an et demi.

Les droits fondamentaux et libertés fondamentales sont mis à mal au nom d’un état d’urgence sanitaire, qui en réalité n’a rien de sanitaire.

Depuis la publication de la loi d’urgence1, des ordonnances, décrets, lois de prorogation ont été appliqués sans qu’aucun pouvoir n’ait été en mesure de remettre en cause le caractère inconstitutionnel des mesures prises.

En ce sens, la séparation des pouvoirs n’existe plus :

  • puisque toutes les décisions sont prises en Conseil de Défense,
  • puisque le Parlement ne peut plus exercer son contrôle sur l’activité du gouvernement prévu à l’article 24 de la Constitution et que la majorité présidentielle suit aveuglément les consignes,
  • que le Conseil constitutionnel omet de censurer l’ensemble des textes portant gravement atteinte au blocs constitutionnel et conventionnel. Ce fut encore le cas le 5 août, sans apporter de réponses à bon nombre d’arguments juridiques pourtant soumis au Conseil constitutionnel.
  • et que la justice administrative ne fait plus office de rempart.

Or d’après l’article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789, toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.

En effet, le pouvoir exécutif, sa majorité présidentielle et les ordres et médias complices ont violé les droits du peuple :

Violation de la liberté individuelle, violation de la liberté d’aller et venir et violation du principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation en interdisant de sortie du domicile par des mesures de confinement forcé l’ensemble des citoyens sans distinction et sans justification d’ordre médical, ces citoyens ne pouvant en aucun cas être déclarés arbitrairement coupables de porter atteinte à la sécurité et à l’ordre public.

En ce sens, le pouvoir exécutif viole impunément l’Habeas Corpus figurant à l’article 66 de la Constitution ainsi que dans de nombreuses conventions internationales.

Conformément à l’article 66, nul ne peut être arbitrairement détenu et l’autorité judiciaire est la gardienne de la liberté individuelle.

L’article 9 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789 le rappelle ainsi :

« Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi ».

De même l’article 5 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789 rappelle que la loi n’a le droit de d’interdire que les actions nuisibles à la Société. Le reste ne peut être interdit.

Je me dois de dénoncer haut et fort cette injustice faite aux Français lorsque l’on sait que les critères de proportionnalité et d’utilité de ces mesures ne sont pas remplis puisque plus de vingt-cinq études scientifiques viennent démontrer que les mesures d’interdiction de sortie du domicile sont nocives pour la santé, la société et pour l’économie du pays.

  • Violation du principe général du droit de mener une vie familiale normale par l’interdiction d’aller rendre visite à un proche en EPHAD, la restriction de la possibilité d’assister aux funérailles et d’interdire toute possibilité de se réunir en famille.
  • Violation de la liberté d’entreprendre et atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation mettant ainsi en grave danger les petites et moyennes entreprises. Les commerçants, les indépendants, le secteur tout entier de la culture, la restauration, le secteur de l’habillement, le secteur de l’esthétique, le secteur du tourisme, le secteur de l’évènementiel et bien d’autres encore qui seront prochainement en liquidation.
  • Violation du droit de manifester et de se rassembler : violences à l’encontre des manifestants ou interdiction pure et simple de manifester.
  • Violation du droit à l’éducation. Contraints à un enseignement à distance, les élèves et étudiants sont en décrochage massif et bon nombre sont en dépression.
  • Violation de la liberté de culte en refusant la tenue de messes dans les Églises de France et autres lieux de culte en début de crise.
  • Violation de l’intégrité physique, psychique et morale de l’ensemble des citoyens en rendant le port du masque obligatoire en toutes circonstances sans qu’aucune étude scientifique ne vienne appuyer cette mesure. Plus d’une quinzaine d’études scientifiques rappellent l’absence de bénéfices ou pire la nocivité du port du masque.
    Il s’agit de torture et de maltraitance dès le plus jeune âge, puisque l’étouffement est une violence physique réprimée par le Code pénal.
    Des actes qualifiables de crime contre l’humanité, portant atteinte à l’intégrité physique, psychique et morale des enfants et des adultes et plus globalement à leur bien être ont été commis en toute impunité.
  • Violation de l’intégrité physique, psychique et morale de l’ensemble des citoyens en les manipulant via les médias grand public et des scientifiques de plateaux présentant bien souvent des conflits d’intérêts majeurs avec l’industrie pharmaceutique.

En effet, des méthodes de nature à produire des changements de comportement et à tester le degré d’obéissance ont été employées par le pouvoir exécutif à travers les médias. Les méthodes correspondent à ce qui est décrit dans la Charte de coercition de Biderman et aux expériences de Stanley Milgram menées en vue de mesurer le niveau d’obéissance à un ordre contraire à la morale.

  • Homicides en injectant du Rivotril aux personnes les plus âgées, qui auraient pu être soignées.
  • Euthanasie organisée par certaines Agences régionales de santé (ARS) qui ont géré la crise en décidant de faire du tri des patients en fonction de critères arbitraires déterminés à l’avance (notamment en fonction de l’âge) au lieu d’augmenter la capacité de lits.
  • Homicide et non-assistance à personne en danger en organisant l’absence de soin et en interdisant aux médecins de prescrire des traitements connus et reconnus à travers le monde comme étant efficaces contre la maladie.
  • Terrorisme d’État en se procurant des produits qualifiés à tort de vaccins et qui peuvent être plus dangereux pour la santé que la maladie elle-même.

Il s’agit de produits pharmaceutiques, encore en phase d’expérimentation, injectés souvent sans consentement libre et éclairé, au mépris du Code de Nuremberg et de la Convention d’Oviedo. Le pouvoir exécutif a rendu ces injections obligatoires pour les enfants à partir de 12 ans et a imposé des tests en milieu scolaire au mépris d’une décision du Conseil constitutionnel de 2019.

Par conséquent, en se procurant ce type de produit à injecter, lequel est de nature à créer un danger pour les citoyens français et en les rendant obligatoires à tous, ne serait-ce que par la terreur et la peur, alors que des traitements médicaux existent et sont suffisants pour soigner la maladie Covid-19, le pouvoir exécutif se rend coupable d’acte de terrorisme et de génocide.

Les propos du médecin militaire Dr Lee Merrit MD sont très éclairants : les vaccins ARNm et ADN sont potentiellement des armes biologiques.2

  • Terrorisme d’État et escroquerie en bande organisée
    • en utilisant des tests RT-PCR non fiables qui ne font pas même la différence entre la grippe et le SARS-Cov2 d’après l’administration de santé américaine, afin de justifier les mesures liberticides mises en place,
    • en manipulant le nombre de décès et
    • en modifiant arbitrairement le taux de pression épidémique sans autre raison que celle de justifier l’ensemble des mesures liberticides.

Par ailleurs, deux récents rapports viennent démontrer qu’il n’y a pas eu de surmortalité en 2020 en réalité. Par conséquent, l’état d’urgence sanitaire n’a aucune raison d’être maintenu.

  • Tentative d’empoisonnement ou empoisonnement (Art 221-5 du Code pénal)

Les médecins alertent concernant les nombreux cas d’accidents vasculaires cérébraux, thromboses, crises cardiaques, fausses-couches, risques de stérilité, dégénérescence, myocardites chez les jeunes, suite à l’injection.

Données EudraVigilance : 2 000 000 d’accidents et effets secondaires en Europe et plus de 20 000 décès sachant que les déclarations représentent une infime partie de la réalité.

Des centaines de scientifiques éminents, à travers le monde, alertent contre les dangers de ces injections et appellent à un arrêt immédiat de la campagne, puisqu’en temps normal 25 à 50 décès auraient entraîné l’arrêt immédiat d’un essai clinique.

Toutes ces informations sont parfaitement connues des autorités de santé et des responsables des administrations impliquées.

Or, les campagnes gouvernementales, avec le soutien des grands médias, tentent de convaincre tous les français de se faire injecter ces produits qui sont un véritable poison.

C’est donc en connaissance de cause, que certains responsables de Santé publique, continuent d’encourager les français à recevoir un produit dangereux, qu’ils qualifient faussement de « vaccin », dont l’efficacité n’est pas du tout démontrée, et dont la dangerosité est désormais manifeste.

Il s’agit donc bien d’une tentative d’empoisonnement collectif, car de nombreux français se voient désormais forcés de recevoir l’un de ces produits dangereux.

Les qualifications juridiques principales sont donc les suivantes :

Terrorisme d’État :

D’après l’article 421-1 du Code pénal, constituent des actes de terrorisme, lorsqu’elles sont intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur, les infractions suivantes : Les atteintes volontaires à la vie, les atteintes volontaires à l’intégrité de la personne, psychique, physique et morale.

L’ordre public est l’état social idéal caractérisé par «le bon ordre, la sécurité, la salubrité et la tranquillité publiques», la moralité publique et la dignité de la personne humaine.

Le Conseil constitutionnel fonde la « sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation » sur le premier alinéa du préambule de la Constitution de 1946.

« Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés ».

Ceci a été totalement occulté.

Atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation :

Les intérêts fondamentaux de la Nation sont comme vous le savez : l’intégrité de son territoire et sa sécurité, la sauvegarde de sa population, des ressources naturelles, économiques et culturelles.

D’après l’article 68 de la Constitution, le président de la République peut être destitué en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat.

Or, par définition, il est de son devoir, ainsi que de celui du gouvernement, de veiller à ce qu’il ne soit pas porté atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation et de protéger sa population.

Génocide :

D’après l’article 211-1 du Code pénal constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants : atteinte volontaire à la vie ; atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ; soumission à des conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe.

Je rappelle à ce titre qu’une plainte pour génocide a été déposée le 1er décembre 2020 par Madame BONNY, un ancien médecin militaire formé aux maladies infectieuses et à la prise en charge de catastrophes sanitaires.3

 

Quelles sont les conditions qui interdisent à un fonctionnaire d’exécuter un ordre ?

La loi du 13 juillet 19834 dispose que le fonctionnaire doit exécuter les ordres SAUF dans le cas où l’ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public :

Il en est de même concernant les militaires, conformément à l’article L4122-1 du Code de la Défense.

À toutes fins utiles :

  • D’après l’article 73 du Code de procédure pénale, dans les cas de crime flagrant ou de délit flagrant puni d’une peine d’emprisonnement, toute personne a qualité pour en appréhender l’auteur et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche.
  • D’après l’article 10 de la Déclaration des défenseurs des droits de l’homme et des libertés fondamentales de l’ONU en date du 8 mars 1999 (Résolution A/RES/53/144

– 53ème session) :

« Nul ne doit participer à la violation des droits de l’homme et des libertés fondamentales en agissant ou en s’abstenant d’agir quand les circonstances l’exigent, et nul ne peut être châtié ou inquiété pour avoir refusé de porter atteinte à ces droits et libertés ».

Je remercie tous les membres de nos forces publiques nationales de leur écoute.

Aux manifestants

Il est IMPÉRATIF que la manifestation d’aujourd’hui se déroule pacifiquement. Ne tombez SURTOUT PAS dans le piège qui nous est tendu depuis des semaines, à force de propos médiatisés appelant à la discrimination, la violence et la haine.

Restons pacifiques, déterminés, et refusons toute forme de violence contre les personnes ou les bien. Si nous souhaitons que notre appel soit entendu par les forces vives de la nation, dont la mission est de nous protéger, il faut impérativement que notre action soit pacifique.

 

Me Virginie De Araujo-Recchia, avocate au barreau de Paris

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  1. Loi n° 2020-290 du 23mars 2020 dite loi d’état d’urgence sanitaire pour faire face à l’épidémie de Covid-19
  2. odysee.com/@NeufdeCoeur, profession-gendarme.com
  3. francesoir.fr/plainte-penale-pour-genocide-des-francais-contre-macron-ses-ministres-et-son
  4. Art.28 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983

 

 

 

vendredi 13 août 2021

La joie au temps du corona

 

 

 
Il est des êtres qui savent insuffler la joie et l'espoir
même dans les pires conditions...

Louis Fouché fait partie de ceux-là...

L'écouter vous revigore et vous redonne le moral... :-)

Une vidéo à savourer à  "petites doses" !
.
 
 
 
(Que la longueur de la vidéo ne vous décourage pas : 
entre 1h15 et 1h50 : entracte de 35 min, 
et après 2h45, intervention créatrice du public, 
reste donc 2h "réelles"  avec Louis Fouché...)






Lettre des artistes : "Il devient urgent d'être libres"

 
 
Artiste de rue

 
 
Est il possible de rêver demain ?
« Il devient urgent d'être libres ! »
 
 
Ces nouvelles mesures sont tombées comme un couperet et nous plongent aujourd’hui dans un état de désarroi, de vide, de tristesse, alimentant un vaste sentiment d’impuissance et de colère.
 
Depuis 1 an 1/2, nous essayons d’être solidaires, réactifs, de nous adapter en préservant le désir de créer, de partager avec les publics nos visions du monde, nos œuvres d’art, nos sensibilités. Il y a eu déjà beaucoup de casse. De nombreuses compagnies ont disparu de la circulation, des artistes ont jeté l’éponge, des équipes techniques, administratives entières ont été broyées par la gestion de la crise et plongées dans des situations de grande précarité. L’épuisement est là et ces dernières mesures extrêmement coercitives sont venues alourdir et complexifier une situation morale et économique déjà très fragile.
 
Nous comprenons le contexte sanitaire et nous avons à cœur de lutter contre l’épidémie. L’art est un moyen d’accroître notre immunité collective, de préserver l’espace du sensible, de prendre soin de l’intime, de se questionner et d’aller vers l’autre, sans relâche. Nous sommes persuadés qu’en créant, en véhiculant des visions du monde ouvertes, multiples, hétéroclites, nous donnons aussi des outils aux uns et aux autres pour se construire, se renforcer, rêver et se projeter.
 
Mais aujourd’hui, la question du passe sanitaire nous met dans une situation éthiquement insoutenable : il suscite des divisions, beaucoup de violence et d’incompréhension. Parce qu’ils souhaitaient prendre le temps de la réflexion ou tout simplement parce qu’ils n’étaient pas prêts à appliquer cette mesure, certains d’entre nous se retrouvent isolés, ont perdu leur travail, ont dû abandonner leurs projets, leurs partenaires de jeu. Dans ce contexte abrupt (mesures prises en plein été, alors que des festivals étaient en cours, des contrats engagés, des tournées lancées), il ne s’agit plus seulement de s’adapter, de réagir, de chercher des solutions, d’avancer ensemble… Cela nous l’avons déjà fait. 
 
Et encore une fois, nous ne sommes pas anti-vaccins, mais nous ne sommes pas non plus des babas cool libertaires, individualistes et inconscients. Nous sommes des artistes face à une crise qui dépasse les enjeux sanitaires et qui questionne notre propre rapport à l’art. C’est à cet endroit, profond, que nous nous révoltons.
 
Se faire biper pour voir un spectacle, présenter ses papiers d’identité nous apparaît comme l’apothéose d’un système capitaliste outrancier, sans limites. Cet acte de contrôle entre en contradiction avec notre désir de créer, de penser l’art comme un espace-temps ouvert à tous. Entrer dans une salle de spectacle ou aller voir un spectacle dans la rue est d’abord un élan personnel qui doit s’affranchir de toute contrainte. L’espace de la représentation n’est pas un supermarché. Cela doit rester un espace sans code barre, un espace du sensible, du possible, un espace dédié à l’imaginaire, un espace où il est possible de se rendre pour des raisons intimes, profondes, invisibles.
 
Il devient urgent d’être libre et de pouvoir aller et venir à sa guise.
Et après le passe sanitaire, quelles seront les autres mesures pour nous abasourdir, pour nous diviser, pour nous faire taire ?
 
Si ces mesures d’urgence sanitaires s’accompagnaient de mesures d’urgence écologiques, d’une mise en place de lois visant à l’égalité réelle entre tous, d’une vision du monde permettant à chacun de manger à sa faim et de bien manger, afin de se constituer une immunité physique, psychologique, mais aussi mentale, morale, intellectuelle et sensible, alors nous serions tous en train de courir pour nous faire vacciner. Parce que derrière il y aurait l’espoir d’une société qui évolue vers de la beauté, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité
.
Mais nous sommes sans cesse renvoyés à notre propre sentiment d’impuissance, comme à une fatalité. Nous sommes affaiblis par un système qui n’a plus rien de démocratique. A quel moment avons-nous été concertés sur ces mesures ? Leurs enjeux ? Leurs impacts directs sur nos vies et sur celles de nos œuvres ?
 
Nous refusons aujourd’hui, en écrivant cette tribune, de céder à ce sentiment d’impuissance.
L’art est ce qui permet de rêver à un monde meilleur, d’ouvrir des possibles, mais ce rêve n’est pas qu’un rêve d’imagination, c’est un rêve qui s’accompagne du désir concret de le mettre en œuvre. Un spectacle, s’il n’est là que pour divertir, faire passer le temps, occuper les corps et les esprits, s’il devient un écran entre nous et le monde, comme la télévision, si la puissance du vivant est niée alors il ne devient qu’un spectacle affligeant, au service d’une idéologie libérale dévastatrice.
 
Si au nom d’une crise sanitaire, la seule solution est la coercition, le contrôle des masses, si au nom du collectif on protège un système consumériste et individualiste avant tout, alors c’est ouvertement le signe que la démocratie est bafouée, sans vergogne, c’est une société qui affiche qu’elle nie l’espace du sensible. Il n’y a rien de collectif, de responsable dans cette attitude. Juste l’affirmation d’une uniformisation qui produit de la souffrance, de la division, du vide.
 
Nous refusons aujourd’hui cette mesure parce qu’elle est le témoin d’une démocratie en crise, d’un monde qui contraint les artistes, les créateurs, les spectateurs, les êtres humains à se plier pour garder l’illusion d’être libre. Mais être libre, ce n’est pas pouvoir aller au spectacle, boire un café ou faire ses courses en présentant patte blanche. Ce n’est pas continuer à consommer à tout prix. Ce n’est pas tenter de survivre dans un monde qui va mal. 
 
C’est vivre dans ce monde, en accord avec soi-même, c’est sentir qu’en créant, en pensant, en se questionnant, d’autres rapports au monde sont possibles et que nous avons le pouvoir de le changer. C’est rencontrer les autres et échanger, laisser les pensées se contaminer les unes les autres, aller vers l’autre sans avoir la peur au ventre d’être rejeté
 
L’acte de créer échappe à tout contrôle. L’espace de jeu est un espace de remise en question qui doit rester sain, prometteur, rempli d’espoir.
 
Le passe sanitaire est une horreur parce qu’il nous éloigne les uns des autres sous couvert de nous protéger d’un virus.
La véritable maladie aujourd’hui c’est la peur et l’état de faiblesse dans lesquelles les êtres sont maintenus et une lente mais mortifère déshumanisation de toute relation au monde, à l’autre et à soi-même.
 
 
Lettre circulant sur Facebook et signée par un groupe d'artistes...
(artistes de cirque, artistes de rue, musiciens, poètes, chanteurs, réalisateurs..etc)
 
 
 
 

jeudi 12 août 2021

Le pass au quotidien

 

 

Merci à ceux, qui, en pleine "folie généralisée",

parviennent encore à tourner les choses en dérision...

et à mettre le doigt sur "ce qui cloche"...

ça fait du bien de rire un peu ! :-)

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mercredi 11 août 2021

Halte à la paranoïa !

 

 
Je reproduis ici, avec mes vifs remerciements à son auteure, l’appel poignant de la Dre Frédérique Giacomoni, médecin-psychiatre, membre du  Collectif Réinfosanté suisse international.
L’auteure y exprime son désarroi et son effarement face à cette dérive qui n’en finit pas et qui a plongé l’immense majorité de nos concitoyens dans l’adhésion à une narration paranoïaque sur la réalité sanitaire de l’épidémie due au Sars-CoV-2.
Une épidémie qui n’a été exceptionnelle que par la faillite des autorités politiques et sanitaires à lui apporter les bonnes réponses, connues et prévues depuis une vingtaine d’années dans tous les plans pandémie. Et par une propagande médiatique anxiogène irresponsable et toxique.
 

Imaginez que l’on cesse d’avoir recours à la chirurgie dans les cas de crise d’appendicite aiguë et vous aurez un désastre sanitaire du à une épidémie de péritonites fulgurantes, avec de nombreux drames humains à la clé.

C’est exactement ce qu’il s’est passé depuis dix-huit mois. Malgré cela, la mortalité 2020 a été comparable à celle de 2015, corrélée pour l’essentiel au vieillissement de la population. Et ce n’est QUE du fait de la propagande anxiogène criminelle des médias et l’option (contraire à tous les bons principes en santé publique) du « tout-vaccin », excluant toute autre mesure de santé, que l’on a généré à la fois des dégâts qui auraient été largement évitables ainsi qu’une délirante réalité parallèle, virtuelle, dont est aujourd’hui captive la majeure partie de la population.

Laquelle croit dur comme fer avoir échappé de justesse à la mort alors que nous nous sommes trouvés face à ce qui aurait été une épidémie banale si on avait simplement pris les bonnes mesures et en premier lieu soigné les patients.

Et laquelle a développé des attitudes superstitieuses, comme l’attachement fétichiste au port du masque, pourtant parfaitement inutile.

La Suède n’a jamais rien imposé de ces mesures superstitieuses comme le port du masque précisément ou les confinements et s’en sort bien mieux que nous !

Quiconque aurait encore pour deux sous de bon sens questionnerait immédiatement le discours totalitaire des cercles médiatico-politiques.

Mais nous avons déjà collectivement basculé dans une psychose paranoïaque qui rappelle, en effet, structuralement, celles de la peur du diable au Moyen-Âge ou les dictatures stalinienne ou national-socialiste. Avec ses prises de pouvoir sur les corps et les esprits, cette désignation nécessaire au délire d’un ennemi fantasmatique, sa nouvelle inquisition, sa persécution des résistants au délire.

Cette réalité psychosociologique si inconfortable aux endoctrinés des dogmes scientistes actuels, il n’y a guère que des psychiatres, psychologues, sociologues et anthropologues à pouvoir la mettre en lumière et en parler.

Ce qui fait bien sûr d’eux des hérétiques à excommunier publiquement et à désigner comme les ennemis (de la science, de la démocratie, de la sécurité de la population…) en toute bonne logique totalitaire.

Il n’en est que plus précieux que certaines et certains d’entre eux osent, malgré cette haine collective soigneusement attisée par les gouvernants, s’exprimer envers et contre tout.

L’admiration et la gratitude que j’ai pour l’auteure de ce texte et de cet appel n’en sont que plus vifs.

 

Jean-Dominique Michel

 

 

Halte à la paranoïa !

par la Dre Frédérique Giacomoni, médecin-psychiatre, membre du  Collectif Réinfosanté suisse international

 

Il n’est désormais plus temps de démontrer encore et encore les mensonges qui constituent notre triste réalité depuis mars 2020.

Il n’y a pas lieu de craindre une épidémie hivernale qui se soigne avec des traitements connus depuis des dizaines d’années.

II n’y a pas lieu de continuer à craindre une épidémie qui ne tue pas davantage que les autres.

Ceux qui sont frappés par le malheur d’avoir perdu un proche ou d’avoir dû être hospitalisés doivent se souvenir que les traitements précoces existent et qu’ils ont été interdits par ceux qui alimentent leurs peurs.

Les meilleurs scientifiques, médecins, chercheurs, anthropologues, philosophes et autres ont été relayés avec une grande pertinence sur différents médias dont ce blog passionnant tenu par Jean-Dominique Michel.

Les lecteurs assidus auront compris que les marionnettes qui nous dirigent, celles qui nous soignent et celles qui créent notre réel (les médias) sont aux mains de l’ultra puissance financière et ne sont pas libres de leur parole. Ils sont au contraire tenus de relayer les mensonges dictés par d’autres intérêts que ceux du peuple. Ils sont tenus de faire peur au peuple bafouant ainsi toutes les règles éthiques et juridiques qui constituaient jusqu’ici notre « vivre ensemble ».

Les lecteurs auront compris que l’utilisation de la peur est pratique pour imposer des mesures de contrôle de la population de plus en plus implacables.

Avons-nous envie de vivre dans une société qui nous contrôle à chaque instant, sous le prétexte fallacieux de notre « sécurité » ? Chaque déplacement, chaque activité, chaque rencontre, chaque problème de santé petit ou grand, chaque écart de conduite, chaque achat, chaque consommation, chaque prise de décision… ?

Quel monde avons-nous envie de laisser à nos enfants ? Un monde de peurs, de déshumanisation et de contrôles ? Un monde dans lequel la psychose paranoïaque est la norme ? Ou un monde de libertés, d’humanité et de responsabilités ?

Halte à la psychose paranoïaque qui laissera des traces profondes dans notre psychisme et jusque dans celui de notre descendance !

Halte aux mensonges et à l’instrumentalisation des peurs humaines !

Il est temps désormais retrouver notre véritable nature, notre véritable humanité.

 

C’est pourquoi je lance un appel solennel.

J’appelle chacun d’entre nous, sans distinction de race, de couleur, d’origine, de religion, de croyances, d’opinions politiques ou de conditions de santé à se souvenir de sa véritable nature.

J’appelle chaque être humain à tourner son regard en lui-même et à se connecter à sa propre humanité. L’humanité n’est pas faite de mensonges, de peurs et de soumission. L’humanité est Vérité, Liberté et Responsabilité.

J’appelle chaque être humain à faire le travail sur lui-même pour se libérer de ses propres peurs. Chaque peur tapie au fond de soi est comme un monstre qui dirige notre vie et qui la dirige mal. Ce monstre est exigeant. Il empêche de faire tout un tas de choses             (par exemple, il empêche la réflexion en figeant la pensée) , oblige à aller dans une      direction ( la fuite) et incite à rechercher une protection ( la peur entraîne la recherche de sécurité) quitte à se soumettre sans réfléchir à quelqu’un ou quelque chose qui se présenterait comme « protecteur ».

J’appelle chacun à prendre ses responsabilités, les siennes propres et à cesser de les remettre dans les mains de ceux qui créent, alimentent et utilisent les peurs.

J’appelle chacun à se souvenir de sa véritable nature par essence sacrée ! La Vie est sacrée ! Toutes les vies sont sacrées, humaines et non-humaines.

J’appelle chacun à se souvenir que l’humanité existe et perdure depuis des siècles grâce à notre système immunitaire et à notre intelligence collective notamment.

J’appelle chacun à apprendre à écouter les messages envoyés par son propre corps et à ressentir en lui-même la différence entre un mensonge et une vérité. Le corps réagit très différemment lorsqu’il entend l’un ou l’autre !

J’appelle chacun à travailler sur les monstres (de peurs) qui habitent encore au fond de SOI. Je peux vous garantir que lorsqu’on prend son courage à deux mains et quand on regarde ces « monstres de peur », cela se passe comme lorsqu’on allume la lumière dans une pièce sombre et effrayante : on s’aperçoit que le monstre n’est que poussière.

J’appelle chacun à redevenir digne de sa véritable nature qui est par essence sacrée et divine. Chacun doit revenir à la réalité. Il n’y a aucune épidémie qui nécessite de maintenir les peurs à ce niveau absurde et ignoble. Il n’y a aucune raison de miser toute la stratégie thérapeutique sur une expérimentation génique alors que des traitements sans danger et éprouvés existent.

J’appelle chaque parent à redevenir adulte et responsable et à se libérer de ses peurs pour rassurer leurs propres enfants. Continuer à dire aux enfants qu’un danger existe est de la maltraitance qui laissera des traces psychologiques profondes pour toute notre humanité.

J’appelle chacun à se libérer des addictions qui empêchent la pensée et la réflexion : addictions telles que les drogues et l’alcool évidemment mais aussi les jeux vidéo et l’actualité que ce soit sous forme de presse écrite ou radiotélévisée. Sans les médias personne ne saurait qu’une épidémie sévit en Europe et encore moins dans le monde.

J’appelle chacun à travailler sur ses propres tendances à la perversité au mensonge, à la dissimulation, à l’arnaque, à la convoitise, à l’envie, à l’appât du gain, à la comparaison, au pouvoir, à la domination.

J’appelle chacun à retrouver et à cultiver en lui l’amour, la bienveillance, l’humour, la compassion, la tendresse, l’intelligence du cœur, l’ouverture émotionnelle, la tolérance, l’expansion de sa conscience et à ressentir la joie et la sérénité intimement liées à notre véritable nature.

J’appelle chacun à travailler sur lui-même pour développer un sentiment de calme, de sérénité et d’unité envers la nature humaine et la VIE en général qui est par essence sacrée et divine.

Puisse une foule immense d’êtres humains libérés de leurs peurs se lever et retrouver sa dignité !

 

Article ICI 

(Site Anthropologiques)

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 Voici, en complément,  une vidéo qui explique très bien 

la façon dont une "psychose de masse"

peut s'emparer d'une population

et comment on peut s'en sortir...

(elle est en anglais, utiliser les sous-titres et la traduction en français)

 


 ....ainsi que la vidéo d'Ariane Bilheran , 

sur la psychose paranoïaque, 

déjà proposée dans un article précédent...

mais qu'il convient d'écouter...encore et encore....

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mardi 10 août 2021

Un cauchemar médical

 

"Les vaccinés sont des innocents qui vont au massacre"

 "Les scientifiques savent, ils ont juste peur de le dire."

 


 Entretien ICI
 
(France Soir et Bon Sens) 
 
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Eminent professeur à Alberta, 

une des plus grandes universités du Canada, 

Roger Hodkinson alerte sur les vaccins 

et sur les manipulations des discours face au Covid-19...

 (...)

 

Dans cet entretien, Roger Hodkinson revient sur les discours de peur 

pour encourager la vaccination et évoque entre autres, 

les différents scandales autour du Covid-19 

tels que Ferguson et les falsifications de Fauci

 

Un témoignage avec des paroles intenses, pour lui, 

nous vivons actuellement un « cauchemar médical ».

 . 

 

 
Article source de l'image ICI
 
 
 

 

 


 

Les Pro et les Anti : l'avis d'un psychiatre

 

Pro ou anti-vaccin : l’avis d’un psychiatre

(24 décembre 2020)

Le constat d’une implacable lucidité du Dr Frédéric BADEL, médecin-psychiatre spécialisé dans les stress post-traumatiques.

 

 

 

 

– La population est désormais scindée en deux groupes.

Le premier, hétérogène, est composé des personnes favorables au vaccin. Il réunit celles qui, par conviction ou par lassitude, sont prêtes à s’y soumettre pour sortir de la crise. Il abrite ainsi les personnes qu’il a été possible de sensibiliser, qui croient sans hésitation au message relayé par les ondes. Celles-là resteront réceptives à tous les messages de danger et agréeront la méthode de sortie de crise, fût-elle assortie de privations pérennes de leurs droits.

On trouve aussi dans ce groupe les personnes qui se sont coupées de toute information depuis longtemps, pour se protéger, et qui sont devenues indifférentes à tout discours. Pour elles, l’essentiel est de ne plus entendre parler du sujet. Elles ont disqualifié tous les avis pour les neutraliser. Ainsi, le leurre des tests conduisant à une épidémie de cas, sans morts ni malades, ne parvient plus à leur entendement, comme si leur cerveau avait été débranché. Leur priorité est de mettre un terme à la maltraitance qui leur est infligée en se coupant de toute nuisance.

Le second groupe rassemble les détracteurs du vaccin, ceux qui ont échappé à l’influence du matraquage médiatique, qui ont souvent pris des avis ou cherché des informations hors des sources classiques, tout en restant sensibles à la réalité de leur environnement (services hospitaliers non saturés, nombre de morts comparable aux années précédentes, mesures prises non proportionnées, amenuisement des droits fondamentaux sans justification, etc.) Ces personnes ont également intégré qu’une vaccination n’exempterait pas des mesures de distanciation sociale et, par conséquent, que la convivialité ne serait pas rétablie, que le gouvernement garderait de façon arbitraire le contrôle de la population et de ses activités. Elles observent avant tout l’immixtion toujours croissante de l’État dans leur quotidien et dans leur vie privée.

Ces deux groupes sont désormais séparés par une ligne qu’il sera difficile de faire bouger. La manipulation a montré des limites qui étaient prévisibles et elle sera sans effets sur ceux qu’elle a tenté, en vain, de convaincre. Ces groupes se sont figés, leurs effectifs se sont immobilisés, et peu importe les arguments avancés, les scandales établis ou les preuves apportées, ceux-ci se noieront dans un récit national inaliénable impossible à dénoncer sauf à être traité de complotiste. Les mots se seront substitués à la réalité et, utilisés à contre-emploi, ils auront perdu de leur sens et véhiculeront des idées en rupture avec les faits.

Le pouvoir en place pourra même avouer ses mensonges, le peuple l’acclamera, incapable de le croire mal intentionné et persuadé qu’il est au-dessus des soupçons. Il n’est donc plus temps de publier des résultats d’études prouvant l’efficacité de tel produit, le mensonge sur tel autre, de produire des courbes démontrant le caractère infinitésimal du risque sanitaire et disproportionné des réactions de peur. Surdité et aveuglement règnent en maître chez les personnes qui, conditionnées, sont privées de jugement et incapables d’admettre que des faits objectifs puissent démentir la réalité qu’elles ont construite.

Organiser l’affrontement de ces deux groupes de la population est une possibilité – opportunité ? – désormais envisageable. Nos dirigeants devraient rapidement s’en saisir pour encourager une organisation sociale qui opposerait bons et mauvais citoyens, gens sains, dociles, responsables et vaccinés et gens toxiques, rebelles, inconséquents et non vaccinés. Ce système de bons citoyens est présent en Chine. Il repose sur la délation et l’obéissance à la règle.

Le bon usage par le gouvernement de la graduation dans la contrainte et la soumission du peuple conduisent à ce jour à l’acceptation d’une vaccination inutile dont la toxicité n’est pas évaluée et pour laquelle les laboratoires, compte tenu de la rapidité d’élaboration des produits, ont déjà négocié de ne pas être tenus responsables de potentiels effets secondaires, obtenant des états qu’ils répondent de telles conséquences. Et pourquoi pas, en définitive, puisque les politiques sont devenus médecins ?

Nos gouvernants et nos parlementaires, de par leur pouvoir et leur influence, vont inciter toute une population à faire un geste dont l’intérêt n’est pas démontré et dont les conséquences ne sont pas mesurées, et se présenter ainsi en sauveurs.

Cela évoque les techniques sectaires et les suicides collectifs. Pour échapper à la fin du monde ou aux extraterrestres – ici au virus mortel -, le sacrifice est présenté comme salvateur. La réalité ensevelie sous les messages quotidiens discordants, culpabilisants, a laissé la place au délire dans lequel les liens logiques se dissolvent.

Les sectes se servent de ces moyens : isoler les individus en les coupant de leurs liens sociaux et familiaux, rendre les gens dépendants en les privant de leurs moyens de subsistance, propager un discours univoque martelé dans des grands-messes permanentes, évincer toute pensée divergente, présenter les opposants comme des nuisibles qui ne comprennent ni leur propre intérêt, ni l’intérêt commun supérieur. « Nous contre les autres » est généralement la doctrine simple compréhensible par chacun, car simpliste, et hélas ! adoptée.

Le cap est franchi. Maintenant que les lignes de partage qui clivent la population se précisent, ce gouvernement n’a plus la possibilité de revenir à des positions plus raisonnables et proportionnées. Il a fait tout son possible dans le domaine de la manipulation, il a mobilisé toutes les sphères d’influence tout en restant crédible auprès d’une partie importante de la population. Pour ceux qui, rebelles, refusent d’adhérer, d’autres méthodes plus coercitives encore s’imposent.

Les signes de cette dérive totalitaire se trouvent dans les techniques de lavage de cerveau employées, identiques à celles des sectes. Elles étaient là dès le départ, mais comment croire qu’un gouvernement démocratiquement élu puisse se retourner contre son peuple ?

Aujourd’hui, une partie de ce peuple est plongée dans la pauvreté, le désarroi, les « non-essentiels » commencent à se suicider, les troubles psychiatriques se multiplient et… le conseil scientifique continue d’assurer sa grand-messe à une armée de fidèles hallucinés.

Demain, n’importe quel virus, réel ou fictif, pourra de nouveau semer la terreur chez des populations prêtes à se faire vacciner pour conserver un peu de liberté. Elles y sont prêtes. Et si les tests actuels sont encore utilisés – contre toute logique -, même les populations vaccinées seront positives et resteront contagieuses. Les mesures de distanciation resteront la règle.

Signe supplémentaire de la supercherie, les hommes qui murmurent à l’oreille des virus prédisent déjà les vagues à venir et leurs dates d’apparition. Toute science a vraiment déserté nos sociétés. Les réseaux sociaux, « complotistes », ont donné des dates de confinement bien avant leur annonce officielle, montrant ainsi que toute préoccupation sanitaire était absente des décisions officielles.

Les conséquences humaines sont terribles. Tout lieu de convivialité a disparu, les gens sont plus isolés que jamais, ils souffrent de mesures iniques imposées par une poignée de dirigeants, sans aucune concertation, sous couvert d’assurer leur salut. Ce qui fait l’humain, sa capacité à tisser des liens, son besoin d’entrer en contact avec l’autre, est menacé. Le tissu social s’est dissous dans les mesures imposées par un régime devenu fou, hors de contrôle, déroulant une feuille de route établie de longue date en dépit de toute considération du réel. Les mesures prises altèrent la santé de la population et tuent. Elles sont anti-sanitaires. La dictature est en marche.

Notre mode de vie a effectivement bien changé ; la Covid n’en est que le prétexte, le catalyseur. Cette dégradation de nos conditions d’existence et la disproportion des mesures prises pour lutter contre un virus donne du crédit au discours de ceux qui voient là le moyen d’instaurer un nouvel ordre mondial qui doit annihiler notre vie privée et nos droits individuels.

Les premiers constats montrent les signes de la réalisation de cet ordre nouveau.

 

 Frédéric Badel, médecin psychiatre

 

 

Les trois virus qui sévissent actuellement...

  




Ce que disait Hannah Arendt (2)

 

 


 

La raison fondamentale de la supériorité de la propagande totalitaire sur la propagande des autres partis et mouvements est que son contenu, au moins pour les membres du mouvement, n'est plus un problème objectif à propos duquel les gens peuvent avoir une opinion, mais est devenu dans leur vie un élément aussi réel et intangible que les règles de l'arithmétique.

L'organisation de la texture entière de la vie conformément  à une idéologie ne peut être complètement menée à bien que sous un régime totalitaire. 

Dans l'Allemagne nazie, mettre en question la validité du racisme et de l'antisémitisme , quand rien n'importait que l'origine raciale, quand une carrière dépendait d'une physionomie "aryenne" (Himmler sélectionnait les candidats SS sur photographie) et que l'on recevait moins à manger selon le nombre de grands-parents juifs qu'on avait, c'était comme si on mettait en question l'existence du monde. (*)

 Il est inutile de démontrer les avantages d'une propagande, qui, constamment, "ajoute la puissance de l'organisation" à la voix faible et peu fiable de l'argumentation et réalise, pour ainsi dire, tout ce quelle avance. 

Inattaquable par des arguments fondés sur une réalité que les mouvements promettaient de changer, inattaquable par une contre-propagande disqualifiée du seul fait qu'elle prend la défense d'un monde que les masses désemparées ne peuvent ni ne veulent accepter, elle ne peut être réfutée que par une réalité autre, plus forte ou meilleure.

 

Hannah Arendt

"Les origines du totalitarisme"


 (*) ...Une fois que les slogans de propagande sont intégrés à une "organisation vivante" , ils ne peuvent être éliminés sans risquer de ruiner la structure dans son ensemble. 

La propagande totalitaire transforma l'affirmation d'une conspiration juive mondiale : d'un sujet objectif et ouvert à la discussion, elle fit l'élément clé de la réalité nazie. 

L'important, c'était que les nazis agissaient comme si le monde était dominé par les juifs et avait besoin d'une contre-conspiration pour se défendre. Pour eux, le racisme n'était plus une théorie contestable à la valeur scientifique douteuse, il était mis en oeuvre quotidiennement  dans les fonctionnements de la hiérarchie d'une organisation politique dans le cadre de laquelle il aurait été "irréaliste" de le remettre en question.

De même le bolchevisme n'a plus besoin de l'emporter dans une discussion sur la lutte des classes, l'internationalisme et le rapport inconditionnel entre l'intérêt du prolétariat et celui de l'Union soviétique; le fonctionnement de l'organisation du Komintern est plus convaincant que ne saurait l'être n'importe quel argument idéologique.