dimanche 30 octobre 2022

Le Je, le Nous et le bouc émissaire

 

Longue interview de Louis Fouché qui aborde de très nombreux sujets...

 

 

Suite de l'interview :

Vidéo 2 

Vidéo 3 

Vidéo 4

 

 

Extrait de la dernière vidéo: 

 

"L'expérience de rencontre avec le monde est violente, par nature.

C'est ensuite à moi de la transformer en autre chose.

 

C'est une sorte d'alchimie intérieure :

je peux transformer cette violence 

en une expérience de rencontre...

et une transformation.

 

On n'est pas obligé d'aboutir 

à la guerre mimétique 

et au sacrifice."

.

Louis Fouché

.

 

 

 

 

Les enfants sacrifiés


 

Le livre

Depuis deux ans se déroule – avec peu d’opposition – le scénario d’une pandémie mis au point par les puissants de ce monde, alimenté par la peur du SARS-CoV-2 et le matraquage quotidien d’un message unique, omniprésent dans tous les médias : « Le virus est dangereux et risque de vous tuer, le contact des autres vous met en danger. » L’hypnose générale a occulté les dangers des atteintes aux libertés fondamentales imposées par un totalitarisme rampant.

Les enfants sont les premières victimes de cette guerre. Le confinement les a isolés du monde et de leurs camarades, remplaçant les échanges humains par des échanges virtuels. Les masques cachent le visage et les émotions d’autrui, le pass leur interdit les activités collectives salvatrices et, plus grave, la vaccination généralisée même aux tout-petits les menace. Cette injection expérimentale est d’autant plus injustifiée qu’ils sont à risque zéro et ne contaminent personne. De plus, elle met en péril leur avenir immédiat et à long terme, avec des effets secondaires connus et inconnus.

Quel avenir pour une société qui sacrifie délibérément ses enfants? Il est temps d’ouvrir les yeux et ne pas sacrifier, après nos aînés, notre jeunesse, avenir de l’Humanité.

Les auteurs

Nicole Delépine, pédiatre et oncologue, et Gérard Delépine, chirurgien, oncologue et statisticien, se battent depuis plus de quarante ans pour améliorer la prise en charge des malades atteints du cancer et informer la population sur l’état actuel de la science en se basant sur les faits avérés, les registres nationaux des cancers et publications internationales.

 

 

 

samedi 29 octobre 2022

Mot-clef

 


 

Le mot-clef du fascisme, ce n’est pas le racisme, 

comme on veut le faire croire, 

le mot-clef, c’est sacrifice.

VOTRE sacrifice.

Et nous y sommes.

 

Le sacrifice peut être diversifié :

  • pour l’économie
  • pour la nation
  • pour une idée
  • pour la race
  • pour le chef
  • pour la grandeur
  • pour le rang
  • pour une religion, etc…

Tout est bon car les raisons de se sacrifier 

sont interchangeables,

seul compte le résultat : 

le sacrifice de la masse.

.

Bruno Bertez


 

 

vendredi 28 octobre 2022

La fabrique du consentement

 

 
 
 
Diplômée de l’École normale supérieure (Ulm), Ariane Bilheran est philosophe, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie. Spécialiste de l’étude des manipulations, de la perversion, de la paranoïa et du harcèlement, elle a publié de nombreux ouvrages consacrés à ces thématiques. 
 
 Les 24 et 25 septembre 2022, Ariane Bilheran participait à un colloque sur la crise sanitaire organisé à Peyrolles-en-Provence (Bouches-du-Rhône). L’objet de ce colloque consistait notamment à proposer une analyse critique des décisions politiques prises pendant la crise ainsi qu’à étudier le rôle de la fraude et de la corruption dans les sphères juridique, philosophique, psychologique, médiatique et scientifique. 
 
Lors de son intervention, Ariane Bilheran a détaillé les modalités d’exercice de la corruption philosophique et psychologique dans le cadre du phénomène totalitaire. « Le phénomène totalitaire fonctionne à l'idéologie. L’idéologie est une croyance qui n'est ni logique ni ne correspond à la réalité de l'expérience. C'est un discours dogmatique, sectaire auquel on va faire en sorte que les gens adhèrent par la propagande de masse », souligne la philosophe. 
 
Si la fraude et la corruption constituent des instruments sur lesquels l’idéologie doit s’appuyer pour asseoir son emprise sur les individus et la société, Ariane Bilheran observe que l’expansion du phénomène totalitaire requiert également l’adhésion pleine et entière des individus qui y sont confrontés. Un consentement qui peut notamment être obtenu par la manipulation des émotions et le recours à des mécanismes de répétition grâce au concours des médias. 
 
 « Le totalitarisme consiste à faire en sorte que les masses croient un certain discours et règlent leurs comportements par rapport à ce discours. On va veiller à ce que les individus, par l’intermédiaire des médias notamment, n'aient plus accès à leur esprit critique et soient conduits, au nom du bien commun, à commettre des actes qu'ils n'auraient jamais commis en d'autres circonstances », explique l’auteur de l’ouvrage Le Débat interdit. 
 
Pour Ariane Bilheran, le discours proposé aux masses est d’ailleurs voué à évoluer et à investir d’autres champs afin de permettre au pouvoir totalitaire de maintenir son ascendant sur la population. « Il faut continuer à exciter les foules et à entretenir la peur pour pouvoir obtenir la soumission. Si on fige un seul discours, au bout d'un moment le cerveau humain est fait de telle façon qu'il va commencer à interroger ce discours figé. Il va sortir de la peur, de la sidération et commencer à interroger ce discours qui va lui paraître totalement irrationnel et paradoxal », observe Ariane Bilheran.
 
 « Aujourd'hui, nous voyons apparaître des discours dont la structure et la forme semblent similaires à propos de l’écologie, de l’énergie, de la guerre, etc. Cette structure est la suivante : il y a un danger terrible qui nous menace gravement et qui justifie la mise en place de mesures d’exception qui aliènent nos droits et autorisent le sacrifice d’une partie de la population », ajoute-t-elle. 
 
Si les discours évoluent, la culpabilisation des foules auxquelles ils sont destinés en constitue toujours un élément majeur. « Nous devenons tous des coupables en puissance, des coupables de consommer de l'énergie, des coupables d’émettre du carbone, des coupables de vivre. Tout ceci fait partie de la logique totalitaire. »
 
Selon Ariane Bilheran, l’irruption du phénomène totalitaire peut aussi être vu comme le symptôme d’une société malade, qui a depuis longtemps perdu ses valeurs et ses repères. « Tout ceci est l'indication d'une décadence morale majeure, mais qui vient signer quelque chose qui était déjà là. » 
 
Retrouvez le témoignage intégral d’Ariane Bilheran dans la vidéo.
 
 

 0:00 Introduction  

04:26 Pourquoi le phénomène totalitaire doit-il nécessairement s’appuyer sur la corruption et la fraude pour se déployer ?  

12:52 En quoi le phénomène totalitaire actuel diffère-t-il de ceux qui l’ont précédé ? 

 17:04 L'idéologie transhumaniste sous-tend-elle le phénomène totalitaire moderne ? 

 22:53 Comment s’explique la passivité des intellectuels confrontés au phénomène totalitaire ?  

28:08 L’allègement des mesures sanitaires est-il simplement temporaire ?  

32:00 Le langage de nos dirigeants dans le cadre de la crise énergétique est-il similaire à celui qu’ils ont tenu pendant la crise sanitaire ?  

35:25 En quoi le phénomène totalitaire est-il « un moment nécessaire » auquel l’humanité serait périodiquement confrontée ?  

40:55 Pourquoi notre civilisation ne serait-elle plus viable ? 

 45:35 Si le moment totalitaire est de toute façon inéluctable, en quoi est-il nécessaire de mener un travail intérieur ?  

50:42 Conclusion

 

 

lundi 24 octobre 2022

Regards croisés sur la crise en cours

 

 
 
 
Au cours de ce dialogue, Philippe Bobola et Jean-Dominique Michel 
explorent les tenants et les aboutissants de la crise en cours, 
ainsi que les opportunités qui peuvent émerger du chaos 
pour donner naissance à un futur désirable pour tous.
 
 
 

dimanche 23 octobre 2022

N'ayons pas peur de rêver

 

 
 
 
 

Paroles de la chanson

 

Sommes-nous vraiment condamnés
 à errer, enchaînés, 
au funeste destin d’un système, 
où demain rime avec chrysanthème ?
N’y a-t-il pas d’autres voies à emprunter, 
d’autres lois que nous puissions imaginer ?
Est-il interdit de rêver ?

Le système actuel est perçu par la masse, 
comme une fin en soi inaliénable et tenace.
Quand comprendrons-nous que s’il est toujours en place, 
c’est à cause de nous et non des rois qui nous menacent !
À grands coups de statistiques et de clichés vivaces, 
ils nous manipulent et font de nous des limaces, 
résignées, mercantiles et dépourvues d’audace, 
spectatrices immobiles de ce foutu temps qui passe..

Sommes-nous vraiment condamnés 
à errer, enchaînés, 
au funeste destin d’un système, 
où demain rime avec chrysanthème ?
N’y a-t-il pas d’autres voies à emprunter, 
d’autres lois que nous puissions imaginer ?
Est-il interdit de rêver ?
 
Rêvez, rêvez, n’ayons pas peur de rêver ! 
Rêvez, rêvez, ils ne peuvent nous empêcher de rêver !

Car depuis tant d’années,
on se laisse berner 
par les promesses de politiciens malhonnêtes, 
détestables marionnettes 
à la solde des puissants de ce monde 
où l’argent donne à des tyrans 
le pouvoir de décider de la pluie et du beau temps ! 
Autant vous dire que ces monstres ne font pas dans les sentiments 
quand il s’agit de spéculer sur le malheur des pauvres gens !

Sommes-nous vraiment condamnés 
à errer, enchaînés, 
au funeste destin d’un système, 
où demain rime avec chrysanthème ?
N’y a-t-il pas d’autres voies à emprunter, 
d’autres lois que nous puissions imaginer ?
Est-il interdit de rêver ?
 
Rêvez, rêvez, n’ayons pas peur de rêver ! 
Rêvez, rêvez, ils ne peuvent nous empêcher de rêver !
.
 
 
 
 
 



vendredi 21 octobre 2022

Conférence sur la gestion aberrante de la crise Covid


"Le Covid a surtout été une épidémie médiatique et financière..."

 

 
 
 
Conférence du 19 octobre au Parlement européen de Strasbourg...
.
 

Le professeur Perronne reprend très bien, 

avec clarté, précision et pondération,

toutes les aberrations de la gestion de la crise Covid

pendant les deux dernières années... 

ainsi que les corruptions à l'oeuvre...

.

Une belle avancée vers la liberté de parole 

et la reconnaissance de la vérité ?

.

 


 

Pour les gens pressés : 
 
l'exposé du Professeur Perronne
 commence vers 37:32 et s'achève vers 1:40:10
 
(mais ensuite les réponses aux questions 
comportent aussi des informations-clefs) 
 
.
 
 
 
 
 

lundi 17 octobre 2022

L'optimisme de Marc Luyckx Ghisi : "Renouveau monétaire"

 

 
 
 
L'importance du renouveau monétaire 
qui est en train de se mettre en place au niveau mondial 
n'a d'équivalent que le silence médiatique qui l'entoure. 
 
Car l'unité de la Russie, de l'Inde, de la Chine, du Brésil...
 autour de la création d'une nouvelle monnaie adossée à une valeur réelle 
comme l'était avant le dollar avec l'or, 
signerait la fin de l'hégémonie américaine sur la planète. 
 
Prémices d'un nouveau monde, ou nouvel espoir sans suite ?





 

dimanche 16 octobre 2022

samedi 15 octobre 2022

L'optimisme de Louis Fouché : "Un beau lendemain"

 

 
 
 
Du bon sens, de la simplicité, de l'intelligence...de l'humanité...
Tout ce dont nous manquons cruellement en ce moment.
 
Merci, Louis, pour cette douce vidéo qui fait du bien !
.





mercredi 12 octobre 2022

L'énorme mensonge de Pfizer mis en évidence

 

 
 
 
Bombe informationnelle
 
venant du député européen néerlandais Rob Roos :
 
 
 
Lors d'une audience COVID au Parlement européen, 
 
une "très haute" responsable de Pfizer, Janine SMALL,
 
déléguée en remplacement du PDG Albert BOURLA,  
 
vient d'admettre que le vaccin n'a jamais été testé 
 
 
.
 
Autrement dit, elle avoue implicitement,
 
devant tout le parlement européen 
 
que le discours lancinant sur le thème
 
"Vaccinez-vous, 
 
faites-le pour protéger les autres..."
 
ne reposait sur RIEN !
 
.
 
 
 

 
 
 
 Voilà, voilà ..on y est...

 
La mise en place du Pass sanitaire, 
 
la suspension des soignants, 
 
la mise à l'écart des non-vaccinés, 
 
tout cela ne repose au final
 
sur aucune donnée scientifique fiable,
 
c'est du VENT !
 
.
 
Et ce n'est pas un petit "complotiste" inconnu qui le dit, 
 
c'est le fabricant  du vaccin !
 
 
.


A partager !
 
.


Traduction en  français : 

   
 
 
 Séance complète du 10 octobre 
(en anglais)
 
 ICI
 
 
Rob Roos intervient vers 15mn20
.

 



 
 

mardi 11 octobre 2022

Transhumanisme fascisant ?

  

 

 

"La dictature, c'est mieux que la démocratie..."

dixit Mr Attali .

"L'homme deviendra un artefact, un objet..."

 
 

 
 
 
Mais tout le monde, heureusement, n'est pas d'accord...
Ecoutons Louis Fouché, sur ce sujet :

 
  
 
 
 
 
 

Pandémie : la route de la servitude numérique

25 janvier 2022 - CONTREPOINTS


 
OPINION : 
le « transhumanisme fascisant » est à nos portes 
tant au niveau français qu’européen.

 

     

Après la peste et toutes les pires pandémies qu’a pu connaître notre humanité, le monde a fini par revenir à la normale et continuer d’avancer. Les technologies sont passées par là, avec ce qu’elles représentent en termes de poids économique. Nul ne me contestera que de nombreux acteurs du secteur ont pu saisir dans cette pandémie une réelle opportunité de croissance… solutions pour le télétravail, solutions de surveillances de salariés, mise en place du click and collect, solutions sanitaires… solution de télétravail alternative : Netflix et autres prestataires de divertissements en ligne…

Croisez cela avec un principe de précaution parfois utilisé jusqu’à l’outrance, ce qui est vendu aujourd’hui à la population mondiale par les gouvernements est ce qui devrait être un avant et un après covid. Cette approche induirait ipso facto une sorte de grand reboot de notre mode de vie d’avant, un grand reboot inéluctable, une reconfiguration qui aurait prétention à s’imposer dans une sorte de ce que je nommerai un « transhumanisme fascisant ».

Je m’en explique.

 

La promotion de la mort zéro en pandémie

Pour rappel, le transhumanisme est un mouvement culturel mondial se fondant sur une approche pluridisciplinaire censée modifier nos limites biologiques. Pour ce faire il prône l’usage des techniques et des sciences avec pour objectif d’améliorer la condition humaine. Une amélioration fondée – selon ce même mouvement –  sur l’augmentation des capacités physiques et mentales visant à supprimer ni plus ni moins le vieillissement et la mort.

C’est bien sur ce point que le transhumanisme me semble entrer tristement en résonance avec les outrances du principe de précaution que nous arpentons, la recherche du risque zéro, et la poursuite illusoire et – dans le cadre de cette pandémie – de la mort zéro, quitte à instaurer une sorte de non-vie supposée salvatrice à l’échelle de la planète, une non-vie porteuse de moult dégâts collatéraux : suicides – entre autres –  qui devront un jour être comptabilisés et intégrés au bilan morbide de cette pandémie.

 

Lorsque je parle de « transhumanisme fascisant » je mesure pleinement la portée de ce qualificatif. J’emploie à dessein le terme fascisant qui vient souligner le fait qu’il ne s’agit naturellement pas de fascisme à proprement parler, mais de ce que j’identifie comme un variant discret que les historiens se chargeront de qualifier, un variant visant à faire accepter et adhérer par tout moyen la population à une doctrine inlassablement répétée par l’exécutif français et érigée comme une vérité en opposition absolue avec la définition même de ce qui relève d’une doctrine et ce :

 

  • Quitte à désigner à la vindicte populaire les récalcitrants à la vaccination jusqu’à vouloir « les emmerder », selon les mots choisis du président de la République française… voire les déchoir de leur nationalité, tout du moins les juger comme en étant parfaitement indignes…

 

  • Quitte à qualifier quasi systématiquement toute forme de contre discours fut-il raisonnable et appuyé par des faits… de complotiste, voire à ne pas lui laisser le droit d’exister et à lui ôter le droit de s’exprimer dans une dynamique assumée de Cancel Culture.

 

J’emploie donc ce terme fort dans l’esprit de la définition qu’en donnait Roland Barthes : « le fascisme ce n’est pas d’empêcher de dire mais d’obliger de dire », une définition qui, à l’aune de mes observations, mérite d’être revisitée, « l’empêcher de dire » étant malheureusement d’actualité : retrait de contenus massifs signalés par de nombreux médias en ligne selon quels critères ? L’opacité est de mise. Du jamais vu…

 

Pandémie : à qui profite le crime ?

Ainsi le mode de vie qui voudrait être – semble-t-il – pérennisé, niant la possibilité d’un retour à la normalité et à un usage raisonné et raisonnable des technologies, m’apparait être davantage au service de l’économie numérique, passant par la datazerisation de l’humain (pour son confort et sa sécurité).

 Cette appétence marchande ne pourra que concourir à un contrôle social hygiéniste et comportementaliste démesuré… altérant en profondeur une urgence sociétale : la re-création urgente de liens sociaux distendus qui sont l’essence même de la vie, des liens qui –  durant cette période tragique – ont été pour le moins mis à mal.

Si l’on ajoute à ce que j’évoque que parmi les personnalités certainement les plus influentes de cette planète nous retrouvons Ray Kurzweil (*), un pape du transhumanisme, embauché par Google comme ingénieur en chef pour faire du moteur de recherche la première intelligence artificielle de l’histoire. Il est depuis 2012 directeur de l’ingénierie chez Google, et aussi brillant soit-il, parce qu’il l’est, je ne pense pas que le « transhumanisme fascisant » qui se met insidieusement en place ne soit pour lui déplaire, ni non plus pour déplaire aux acteurs du numérique qui de par leur situation ont vu leur chiffre d’affaires bondir.

 

La raison et la déraison

Il n’est pas question dans mon propos de minimiser la gravité originelle de la pandémie, ni des premiers variants comme le variant Delta ! Soyons clair, il n’est pas question de minimiser les drames engendrés par cette pandémie. Il me semble toutefois utile de rappeler qu’outre un manque de moyen logistique et humain pour faire face à la première vague, concomitamment d’une forme d’inversion des responsabilités faisant du citoyen l’Alpha et l’Omega de la pandémie.

Deux ans plus tard, la logique demeure la même sur fond de fermetures de lits, lié entre autres à la désertion d’un personnel épuisé, ou condamné à une vaccination obligatoire. Une situation bien éloignée des applaudissements d’il y a deux ans du même personnel au front et… sans le moindre moyen.

Oui le covid tue, nous pouvons escompter que les variants suivants – à l’instar d’omicron – deviendront moins létaux et qu’un retour à la normalité ne relève pas de l’utopie… Dans cette configuration optimiste, ne serait-il pas temps de mettre fin à un contrôle social hygiénique exponentiel ? Sans un retour à la raison, sans même attendre la possible transformation d’une pandémie en endémie sans risque létal majeur, la suite est cependant déjà presque écrite : après le pass sanitaire, le pass vaccinal, un portefeuille numérique obligatoire est déjà en approche.

Fantasme ? Alarmisme ? Complotisme. Tant s’en faut : un projet de ce type est déjà dans les cartons de l’Union européenne : l’identité numérique européenne sera accessible aux citoyens, résidents et entreprises de l’Union européenne qui souhaitent s’identifier ou attester certaines informations personnelles. Elle pourra être utilisée pour les services publics et privés, tant en ligne que hors ligne, dans toute l’UE. Chaque citoyen ou résident de l’UE pourra utiliser un portefeuille numérique personnel »

 

Vers le meilleur pire des mondes

Que dire…. de ce meilleur des mondes (sic) en construction ? Si un tel portefeuille devait voir le jour en dépit de faits objectifs qui se devraient de le faire passer en pertes et profits, ce dernier pourra potentiellement intégrer des données de santé, des données bancaires… des données comportementales etc.

Une porte ouverte au crédit social à la chinoise, avec au bout du bout d’une telle datazerisation extrême des citoyens un nouveau monde tristement non dystopique et orwellien, un monde dans lequel l’individu disposera potentiellement de droits ou de non droits, ces derniers devenant tributaires de son état de santé et moult autres données qu’il lui sera impérieusement demandé de communiquer à… Big Father.

La société que nous voulons demain est-elle celle-ci ?

Sans une prise de conscience salvatrice, et une marche arrière toute post pandémie… c’est la société qui se dessine. Avoir raison avant est sans importance. Je crains fort que si de Grands Hommes ne mettent un halte-là dicté par la raison au mépris de toute ambition politique et/ou financière, cette marche arrière soit devenue très hypothétique tant la crise du covid elle-même a muté pour devenir une arme politique et un eldorado économique.

Si le monde de demain doit être un contrôle social hygiéniste s’appuyant sur une pensée conforme et hygiéniste, alors oui le « transhumanisme fascisant » est à nos portes tant au niveau français qu’européen.

 

Yannick Chatelain

 

.

Yannick Chatelain est professeur associé et enseignant-chercheur à Grenoble École de Management et responsable de GemInsights. Diplômé de Grenoble École de Management, titulaire d’un Doctorat Business of Administration à l’université de Newcastle-Upon-Tyne, ses travaux portent sur Internet, le contrôle social, la contre-organisation sociétale et la liberté d’expression.

 

 (*) Citation de Ray Kurzweil : « Télécharger un cerveau humain signifie scanner tous les détails essentiels et les installer ensuite sur un système de calcul suffisamment puissant. Ce processus permettrait de capturer l'intégralité de la personnalité d'une personne, sa mémoire, ses talents, son histoire. »


 
 
 
 

dimanche 9 octobre 2022

Techniques de manipulation (suite)

 

Pour continuer sur le thème 

des "techniques de manipulation langagières et psychologiques " : 

il en est une qui est, depuis le début de la crise, 

employée à tour de bras par notre président : 

c'est d'annoncer ce qu'on "ne fera pas".

 

 Comme l'inconscient "N'ENTEND PAS LA NEGATION" , 

à tous les coups, cela "prépare" l'esprit des gens à la mesure en question...

Exemple connu :

 "Le Pass sanitaire ne s'appliquera pas 

aux restaurants, aux cinémas...etc"

Exemple plus récent :  

"Il n'y aura pas de rationnement 

et il n'y aura pas de coupure d'électricité"...

L'inconscient "entend" qu'il y en aura...

et la personne, plus ou moins inconsciemment,  s'y prépare.

 


Et puis, avec, en prime, une bonne dose de "CULPABILISATION"..

car si ça arrive, ce sera de notre faute, bien entendu...

et en aucun cas la faute de la gestion calamiteuse 

du parc des centrales nucléaires... ;-)


 

   
 
 
Et puis, encore et toujours, 
 
 
Je vous "demande"
 
de vous plier à la sobriété "volontaire"...
 
Autrement dit :

"Je vous demande instamment de m'obéir...
 
mais il faut que ça vienne de vous-même "
 
.
 
 On a déjà entendu ça , non ?

"Allez vous faire vacciner "volontairement"...
 
faites-le de vous-même, par conviction,
 
mais si vous décidez de ne pas le faire, 
 
gare à vous !"
 

Ce que Fabrice Di Vizio, en août, 
 
résumait très justement ainsi :
 

On nage en plein "monde orwellien" !
.

 
Et sans arrêt...la peur, la peur, la PEUR 
 
la peur semée à tous les vents,
 
la peur  de la maladie, de la guerre, des pénuries...
 
la peur par "vagues" successives, suivies de 
 
"Rassurez-vous, nous avons une SOLUTION"
 
(préparée bien sûr depuis longtemps)
 

... 

...et puis sous une apparente "volonté de rassurer", 
 
beaucoup, beaucoup d'INFANTILISATION

(nous nous occupons de tout,
 
vous avez juste à faire ce qu'on vous dit,
 
ne cherchez pas à réfléchir)

.
 
 
Un petit manque d'imagination, quand même, je trouve,
 
que de reprendre toujours les mêmes "vieilles ficelles"...:-)
 
 
 .
 
La Licorne
.
 

 
 
 
 

samedi 8 octobre 2022

Mensonges...et double langage

 

La communication gouvernementale

ou "l'art de dire tout et son contraire"...

.

Petits rappels :

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
Vous croyez peut-être que cela est le propre de la "Macronie" ?
Eh bien, pas du  tout...
Cherchez bien et vous trouverez ce "double langage"
dans la plupart des gouvernements précédents...
Notamment, sous Sarkozy...
 
Macron ne l'a pas "inventé", 
il l'a juste "systématisé"...
 
 
 
Mais pourquoi dire "tout et son contraire" de façon aussi "éhontée" ?
Non, ce n'est ni de la maladresse, ni de l'effronterie...
 
En fait, il s'agit d'une stratégie délibérée
destinée à  "semer la confusion dans l'esprit des gens 
et à briser leurs facultés de réflexion"...
 
Il s'agit de ce que Joost Meerloo appelle 
(ou "meurtre de l'esprit", menticide)...
.

 

« Il ne s’agit que de réorganiser et de manipuler les sentiments collectifs de la manière appropriée. »

La méthode générale par laquelle les membres d’une élite dirigeante peuvent accomplir ce dessein est appelée menticide, l’étymologie de ce mot étant « une mise à mort de l’esprit », 

et comme l’explique encore Meerloo :

« Le menticide est un vieux crime contre l’esprit humain, mais systématisé à nouveau. C’est un système organisé d’intervention psychologique et de perversion judiciaire par lequel une [classe dirigeante] peut imprimer [ses] propres pensées opportunistes dans l’esprit de ceux qu'[elle] prévoit d’utiliser et de détruire. »

Préparer une population au crime de menticide implique d’abord de semer la terreur afin de placer la population dans un état de panique qui la prépare à une plongée dans les croyances délirantes d’une psychose. Une technique particulièrement efficace pour atteindre cet objectif consiste à utiliser des vagues de terreur. Dans le cadre de cette technique, les vagues de terreur sont ponctuée de périodes de calme, mais chacune de ces périodes de calme est suivie de la production d’une vague de peur encore plus intense, et ainsi de suite, ou comme l’écrit Meerloo :

 

 

« Chaque vague de terreur […] engendre plus facilement ses effets — après un temps de répit — que celle qui l’a précédée, car les populations sont encore désorientées par leur expérience précédente. La moralité devient de plus en plus basse, et les effets psychologiques de chaque nouvelle campagne de propagande deviennent plus forts ; elle atteint un public déjà amadoué. »

"...Alors que la peur prépare une population au menticide, 
l’utilisation de la propagande pour diffuser des informations erronées 
et favoriser la confusion quant à la source des menaces et à la nature de la crise, 
 contribue à briser l’esprit des masses. 
 
Les responsables gouvernementaux et leurs laquais médiatiques 
peuvent utiliser des rapports contradictoires, des informations insensées 
et même des mensonges flagrants, car plus ils sèment la confusion, 
moins la population sera capable de faire face à la crise 
et d’atténuer sa peur de manière rationnelle et adaptée.
 
La confusion, en d’autres termes, accroît la susceptibilité 
d’une plongée dans les délires du totalitarisme, 
ou comme l’explique Meerloo :
« On peut répondre à la logique par la logique, mais pas à l’illogisme. L’illogisme désoriente ceux qui pensent clairement. Le gros mensonge et les absurdités répétées de façon monotone ont plus d’attrait émotionnel […] que la logique et la raison. Pendant que [les gens] cherchent encore un contre-argument raisonnable au premier mensonge, les totalitaires peuvent [les] assaillir avec le suivant. »

Jamais auparavant dans l’Histoire, des moyens aussi efficaces n’ont existé pour manipuler toute une société et la faire basculer dans la psychose d’un totalitarisme. Les Smartphones et les médias sociaux, la télévision et l’Internet, tous associés aux bots qui diffusent propagande et algorithmes pour rapidement censurer le flux d’informations indésirables, permettent aux individus au pouvoir d’agresser facilement l’esprit des masses. Qui plus est, la nature addictive de ces technologies signifie que de nombreuses personnes se soumettent volontairement à la propagande de l’élite dirigeante par un usage réitéré dans une proportion remarquable :

« La technologie moderne apprend à l’homme à prendre pour acquis le monde qu’il regarde ; il ne prend pas le temps de prendre du recul et de réfléchir. La technologie l’attire, l’entraîne dans ses rouages et ses mouvements. Pas de repos, pas de méditation, pas de réflexion, pas de conversation — les sens sont continuellement surchargés de stimuli.          [L’homme] n’apprend plus à questionner son monde, l’écran lui offre des réponses toutes faites. »

Joost A.M. Meerloo, Le viol de l’esprit

 

 


 

 

vendredi 7 octobre 2022

Homme nouveau ?



 

THX1138 
 
 

« En vérité, il est sidérant de voir à quel point 
des privations essentielles de libertés 
sont passées avec fort peu de résistances.
 Dans une « société » (à défaut de dire une nation, 
car sommes-nous encore une nation ?) 
dans laquelle le libéralisme a voulu nous libérer de toute contrainte, 
quand une certaine discipline est nécessaire – et elle l’est avec ce virus – 
il n’y a plus d’autre solution que la privation des libertés les plus élémentaires.
 
Que beaucoup se résignent à une telle privation de libertés est très inquiétant. 
D’autant que cela s’accompagne d’un contrôle social, d’un traçage des faits,
 gestes et déplacements qui est tout simplement un totalitarisme accompli. 
Quel Albert Camus nous en dira le haut le cœur ressenti par tout honnête homme ?

[…]

"On nous dit que le confinement est nécessaire
pour sauver des vies.
Non, la vie n’est pas la valeur suprême,
c’est la vie libre qui est la valeur suprême."

[…]

"Qu’est-ce que l’homme du point de vue libéral ? 
Un matériau façonnable à merci, 
interchangeable sans limite, 
substituable facilement par un autre homme. 
Ou par une « intelligence » artificielle. 
Un robot.
 
Et quand cette plasticité absolue ne se constate pas, 
le libéralisme l’impose. 
C’est cela le « néo » libéralisme :
 le projet d’imposer un homme nouveau, 
au-delà des peuples, au-delà des races, 
au-delà des catégories du masculin et du féminin.  
Un homme digitalisé, au-delà même de l’humain."
.
 
4 avril 2020
 
.
 
 
 
  
 
 
 
Relire aussi :

 
.
 
Nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins.
 
Le transhumanisme façonne une nouvelle espèce humaine 
avec la technologie,  l’intelligence artificielle 
et la manipulation génétique des corps. 
 
Le post-humanisme propose 
un élargissement de la conscience humaine 
en l’extirpant de son bocal narcissique.
 
Dans tous les cas l’homme après l’homme est en marche.
 
.
Luc Bigé
.
 
 

mercredi 5 octobre 2022

Du masque au transhumanisme

 

 


 

 Vidéo de septembre 2020

   
 
 
... où Pierre Etchart explique très clairement 
que le masque n'est pas protecteur 
mais qu'il est avant tout un outil de distanciation, 
une première étape 
vers le programme de transhumanisme...
.
 
 
 
 

samedi 1 octobre 2022

La Guerre des Ultra-Riches

   

 
Vidéo datant de 2014 
 
 
 
 
Vidéo datant de janvier 2019
  

 

C'est ma classe, la classe des riches,
qui mène cette guerre,
et qui est en train de la gagner. 
.
.
 
 
 
Vidéo de novembre 2020
 

 

 

...Une pensée pour Michel Pinçon...

qui vient de nous quitter le 26 septembre...

.




Finie, l'abondance ?