dimanche 3 décembre 2023

Capitaine de mon âme

 

 

Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme à la fois noble et fière.

Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.

En ce lieu d'opprobre et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombre.
Les années s'annoncent sombres,
Mais je ne connaîtrai pas la peur.

Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme,
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.  

.

William Ernest Henley

.

 

 

samedi 2 décembre 2023

Manipulation des foules : comment ça marche ?

 

 

Il est très douloureux de s'avouer à soi-même

que l'on s'est fait "manipuler"...

par une personne, un groupe ou une institution

en qui on avait toute confiance.

Pourtant, par les temps qui courent, 

cette prise de conscience est essentielle. 

.

Je vous propose la relecture de deux articles, 

publiés il y a plus de trois ans déjà,

et qui, à l'époque, 

n'avaient trouvé que peu de lecteurs.


En espérant, qu'avec le recul...

ils soient aujourd'hui plus "parlants".

 Techniques de manipulation de masse et de propagande (1)

 Techniques de manipulation de masse et de propagande (2)

...

 

Et cette vidéo à propos du "père fondateur" 

de la propagande  moderne,  

Edward Bernays :


 

 

Avec, en complément, cette excellente vidéo 

de l'incontournable Ariane Bilheran :

 

 



vendredi 1 décembre 2023

L'eau sous la porte

 


 

Le mal s'insinue dans l'air du temps 

comme de l'eau sous une porte. 

D'abord presque rien. Un peu d'humidité.

 Quand l'inondation survient, il est trop tard.

.

Christian Bobin

 

 

mercredi 29 novembre 2023

Déshumanisation



Nous devons effectuer une révolution très radicale des valeurs. 
Et nous devons réfléchir à ce que c'est que d'être devenu si matérialiste 
que nous pensons qu'avoir un bon travail et consommer comme un fou 
pour compenser la déshumanisation du travail,
c'est vivre comme un être humain. 
.
 
Grace Lee Boggs
.

 


L’ampleur du trauma collectif vécu est sans précédent. 
Et il n’est pas réellement conscientisé par la société. 
Lors de cette crise, nous avons tous plus ou moins perdu le nord, 
perdu le contact avec nos repères et notre boussole intérieure. 
Cette désorientation a enclenché en nous et dans la société 
un processus de déshumanisation
 
(Il nous faut maintenant)  grandir en humanité,
 et non emprunter la voie d’une régression collective...
.
 
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mardi 28 novembre 2023

Comment nous avons basculé dans le totalitarisme


 

Quelles solutions face au totalitarisme ?

 
Les solutions collectives ne passent que par l’engagement individuel.  
Hannah Arendt dit que le totalitarisme craint ce qu’il n’a pas anticipé.  
Pour faire le poids face au totalitarisme,  
il faut reprendre son intimité et son initiative individuelle,  
être créatif. 
 
 Des voies sont à explorer. 
Elles passent par la recherche de la vérité,  
la conservation de la mémoire, 
 les témoignages, les traces.  
Il faut rétablir les interdits de civilisation,  
ceux du meurtre et de l’inceste.  
 
Il faut avant tout prendre conscience  
de l’extrême gravité des crimes  
qui sont aujourd’hui causés à l’humanité,  
notamment ceux liés à l’illusion  
de pouvoir  tout calculer et tout automatiser.  
 Le transhumanisme marque la fin des droits humains.  
C’est essentiel à comprendre.
   
De là, chacun doit participer suivant ses possibilités,  
dans ce qu’il sait faire.  
Être un grain de sable quelque part, 
 c’est une action fondamentale.
.
 
(en 2021)
.
 

 Lire aussi :

"Une issue au totalitarisme ?"

.



dimanche 26 novembre 2023

Interview d'Hannah Arendt

 

 Une interview de 1973...

étonnamment "actuelle" !

 

   
 
 
"La seule chose qui peut nous aider, c'est de réfléchir.

Réfléchir, cela signifie toujours penser de manière critique.
 
Et penser de manière critique, cela signifie
 
que chaque pensée sape ce qu'il y a en fait
 
de règles rigides et de convictions générales.
 
(...)
 



Le fait de penser est en lui-même une entreprise dangereuse
 
mais ne pas penser est encore plus dangereux."
 
(extraits)
.
 
.
 
 


samedi 25 novembre 2023

lundi 20 novembre 2023

Libre

 

 

L'impuissance du pouvoir contre l'individu réellement libre

 est une des grandes chances de libération de l'homme, 

c'est le grain de sable de son destin, sa grandeur. 

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Jean-Marie Adiaffi



samedi 18 novembre 2023

Du chaos au cosmos

 

Invitée aux Rencontres de Cara à Genève le 22 octobre 2023, 
Eve Bertelle, psychanalyste intégrative et philosophe de cœur, 
témoigne de son vécu de la crise Covid et des compréhensions 
qui l’ont menée à écrire son ouvrage 
Comment une crise nous transforme en profondeur”.
 
 Interviewée par Odile-Myriam Ouachée, médecin généraliste, 
Eve Bertelle trace le chemin d’une guérison possible, 
à la fois psychique et spirituelle… 
 
Jean-Dominique Michel a préfacé le livre d’Eve Bertelle 
et en parle en introduction de la conférence.*

 

 

Suite au choc, le début d’une prise de conscience…

Après le choc collectif subi lors de la crise Covid, Eve Bertelle et Odile-Myriam Ouachée s’interrogent sur le trauma qu’ont laissé ces événements. Quel impact, non seulement collectif, mais aussi intime et personnel, cette crise a-t-elle eu sur notre évolution en tant qu’individus ?

En tant que psychanalyste, Eve Bertelle confie :

J’ai vécu cette période dans un effarement total, une sidération et un mal-être croissant.

Bien que la psychanalyse intégrative propose une approche contemporaine, normalement en phase avec les problématiques et les souffrances du monde contemporain, elle témoigne:

J’étais stupéfaite de voir que ma formation de psychanalyste et tout le travail que j’avais fait avant ne m’était d’aucune utilité à ce moment là. Cela ne m’aidait ni à vivre ce qu’il se passait, ni à le comprendre. Ce qui m’a le plus troublée à cette période, c’est que je sentais le sol stable de la vérité et de la réalité trembler. Je ne pouvais plus faire la différence entre le vrai et le faux.

Depuis le début de la crise Covid :

Le monde est en train de devenir fou. Et cette folie-là m’a saisi de manière poignante, douloureuse. J’ai cherché à l’apprivoiser. J’ai essayé par petites touches de penser l’impensable. C’est difficile, c’est douloureux, comme de mâcher des cailloux… Jusqu’à ce que petit à petit, du sens émerge.

 

Digérer le trauma vécu afin d’en guérir

À travers ces prises de conscience, Eve Bertelle constate l’importance de réaliser un profond travail intérieur pour se libérer du trauma vécu et en guérir. Nous sommes encore avec cette force invisible qui façonne nos vies et la société.

Plein de gens disent autour de moi « Arrête, c’est fini. Nous n’allons pas ressasser le passé. » Sans avoir à le ressasser, selon Eve Bertelle il est important de conscientiser, digérer psychiquement ce qu’il s’est passé. Si nous ne faisons pas ce travail, nous allons empoisonner nos corps et nos cœurs.

L’ampleur du trauma collectif vécu est sans précédent. Et il n’est pas réellement conscientisé par la société. Lors de cette crise, nous avons tous plus ou moins perdu le nord, perdu le contact avec nos repères et notre boussole intérieure. Cette désorientation a enclenché en nous et dans la société un processus de déshumanisation. Si nous voulons grandir en humanité, et non emprunter la voie d’une régression collective :

Nous sommes destinés à rencontrer nos propres zones d’immaturité, mais aussi nos zones d’inhumanité à l’intérieur de nous afin de les transformer.

 

La vocation initiatique de la crise

Toute crise a une vocation initiatique, cela crée un avant et un après. Nous sommes dans un passage, un seuil à franchir qui met en jeu un processus complexe de métamorphose et de transmutation intérieure. Cette crise nous met tous face à un enjeu de croissance psychique, de croissance spirituelle. Cela nous emmène au-delà de ce que nous croyons connaître de nous, au-delà de nos modes de fonctionnement habituels. C’est pour cela que cette crise sonne pour moi vraiment l’heure du réveil.

S’éveiller signifie « regarder les choses telles qu’elles sont », regarder la réalité telle qu’elle est et ne pas se voiler la face. Cela signifie voir le mal là où il est.

 

La question du mal

Cette question du mal taraude l’humanité depuis la nuit des temps. Elle a ressurgi violemment au 20e siècle avec les deux guerres mondiales. Et elle revient complètement à l’ordre du jour avec la crise Covid. Cette crise a été un grand amplificateur de nos inconscients et un révélateur des énergies de l’ombre.

Eve Bertelle nous invite à appréhender la question du mal, non seulement d’un point de vue collectif, mais avec une perspective individuelle :

Pour voir le mal là où il est, premièrement il faut éviter de voir le mal partout. Le mal n’est pas partout. Sinon nous sombrons dans le désespoir, le nihilisme et la haine.

Deuxièmement, il faut éviter de voir le mal nulle part. Cette crise pose la question de notre relation à l’ombre, à notre inconscient. Le principe de la crise fait éclater tous nos repères et vient creuser nos propres failles individuelles et nos blessures. Par ces failles vont remonter tout ce qui était enfoui sous la surface, pour qu’on puisse le mettre en lumière et le nettoyer.

Mais à travers ces failles sont sorties également des énergies dont la vocation est de détruire. Ainsi, nous avons vu dans la société de grosses remontées de perversion, de pulsions sadiques. Par exemple, les mesures prises à l’égard des enfants et des adolescents a été un acharnement, un désir inconscient de détruire la jeunesse…

Ces énergies ont attaqué le vivant, notre faculté d’amour. Il s’agit d’une attaque contre ce qui existe de plus précieux dans notre humanité.

Pas à pas, nous pouvons nous dégager de ces forces là (…) Nous devons reprendre notre pouvoir, notre puissance. Nous pouvons nous installer dans la santé, dans la joie et continuer à œuvrer au service de la vie.

Nous engager du côté de la vie, cela signifie identifier ces forces de l’ombre, nous positionner vis à vis d’elles et dire «tu ne passeras pas.» Nous n’ouvrons pas la porte à ces forces là.

 


 

Cesser nos petits arrangements avec le diable

En définitive, dans le contexte actuel, Eve Bertelle pose deux questions essentielles :

  • Comment être en paix avec le monde actuel, de façon à ne pas être affecté par celui-ci ?
  • Comment être complètement soi-même dans ce monde, sans rien lui concéder ? C’est à dire sans participer, ni alimenter ce monde. En cessant définitivement tous nos petits arrangements avec le diable…

Comment allons-nous incarner cette vérité intérieure que nous portons, cette dimension spirituelle, cet amour enraciné dans le divin ? Il nous faut un axe pour tenir debout. Pour marcher sur nos deux jambes, il nous faut flirter avec le déséquilibre, avec l’inconfort en permanence. C’est tout le chemin de la voie du milieu.

 

Pour en savoir plus

Découvrir le livre d’Eve Bertelle Comment une crise nous transforme en profondeur sur son site.

 

 

 

 
Dans tout chaos, il y a un cosmos ;
dans tout désordre, un ordre secret.
.
C.G. Jung
.

 

jeudi 16 novembre 2023

dimanche 15 octobre 2023

Pause

 

 


Ce blog est en pause
 
(pour une durée indéterminée)
.

Vous pouvez me retrouver ICI
 
(nouveau blog)



 

samedi 30 septembre 2023

Que les choses soient dites

 

 
 
 
On a une chance, non d'avoir la Vérité, 
mais d'être dans la vérité.
.

Une seule règle me guide : 
ne rien négliger de ce que la vie comporte ; 
ne jamais se dispenser d'écouter les autres 
et penser par soi-même.
.
 
Par-delà tout geste, il faut laisser venir les mots. 
Il faut que les choses vitales soient dites 
- c'est ce que l'homme peut faire 
de plus important sur cette terre -, 
tout le reste viendra de surcroît.
.
 
François Cheng
.

 

 

 

vendredi 29 septembre 2023

Pleurer ses illusions

 

Les foules n’ont jamais eu soif de vérité.
 
Devant les évidences qui leur déplaisent, 
 préférant déifier l’erreur, si l’erreur les séduit. 
 
Qui sait les illusionner est aisément leur maître
qui tente de les désillusionner est toujours leur victime. 

 
 
 
 
 
On pleure parfois les illusions 
 
avec autant de tristesse que les morts.

.

Guy de Maupassant

 

 

jeudi 28 septembre 2023

Le jeu du manipulateur pervers

 

"Peur de la vérité ?

Donne ton pouvoir au gouvernement !"

 

 

Les manipulateurs pervers, qui pullulent 

en ce moment dans les sphères gouvernementales,

(fléau encore plus grave que les punaises de lit ;-)

savent mieux que personne, coloniser l'esprit des gens...

et vous "retourner le cerveau" !


Harceleurs impénitents, 

ils vous lancent des campagnes...

contre le harcèlement ! 

Dénués d'empathie, ils vous créent ...

des cours d'empathie dans les écoles !

Destructeurs de vie, ils se posent 

en "défenseurs" de l'écologie, 

et bien sûr, pour couronner le tout, 

ils vous font croire que vos ennemis, ce sont...

ceux qui dénoncent leurs agissements.


Cette technique de l'"inversion accusatoire"

(le persécuteur se pose en victime

et la victime est désignée comme persécuteur)

est bien connue...des psychologues spécialisés

mais difficilement décelable par tout un chacun.


Méfiez-vous ! Nul n'est à l'abri...

N'importe qui peut s'y laisser prendre... 

.

La Licorne

.


 

mercredi 27 septembre 2023

mardi 26 septembre 2023

Rappel

 


 Petite piqûre de rappel... ;-)

 
 
Vidéo intégrale ICI
 .
 
 
 « Ceux qui peuvent vous faire croire à des absurdités, 
peuvent vous faire commettre des atrocités ».
.
 
Citation couramment attribuée 
 
 

 

lundi 25 septembre 2023

S'habituer ?

 


 

Un être qui s'habitue à tout, voilà, je pense, 

la meilleure définition qu'on puisse donner de l'homme. 

Dostoievski 
 
 
 


dimanche 24 septembre 2023

Santé mentale des enfants en danger

 
Parmi les enfants scolarisés de 6 à 11 ans, 
13 % présentent au moins un trouble probable de santé mentale
révèle la première étude nationale sur le sujet,
publiée ce 20 juin par Santé publique France.

 

 

 
On savait que la crise sanitaire avait fait exploser le mal-être chez les jeunes, mais les données manquaient pour les enfants : une première étude nationale publiée mardi révèle 
 

Cette étude transversale, menée par Santé publique France, croise des données collectées en fin d’année scolaire 2021-2022 auprès de plus de 15 000 enfants et enseignants dans près de 400 écoles. 10 000 parents ont aussi été interrogés.

Jusqu’ici, les informations sur l’état de santé des enfants n’étaient que parcellaires ou peu représentatives. L’étude « Enabee » fait le constat que 13 % des 6-11 ans présentent « au moins un trouble probable de santé mentale », un taux de prévalence équivalent à ceux observés dans d’autres pays en Europe sur la même tranche d’âge.

« Nous ne sommes pas surpris mais les chiffres sont suffisamment importants pour conduire à s’interroger sur ce sujet, pour lequel nous ne disposions d’aucune donnée jusqu’à présent » commente Stéphanie Monnier-Besnard, épidémiologiste et cheffe de projet de l’étude Enabee.

Dans le détail, 5,6 % des enfants présentent un « trouble émotionnel probable », soit un trouble anxieux comme l’anxiété de séparation, l’anxiété généralisée, des phobies spécifiques ou bien un trouble dépressif.

Quelque 6,6 % des enfants présentent un « trouble oppositionnel probable » de manifestant par une humeur particulièrement colérique, un comportement querelleur ou provocateur.

Enfin, 3,2 % montrent un trouble persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité (TDAH) probable.

Cette étude est une « première étape » qui permet d’apporter un « éclairage aux décideurs publics en vue de futures actions de sensibilisation » précise Stéphanie Monnier-Besnard.

Reconduite régulièrement, l’étude permettra en effet de suivre l’évolution des indicateurs, d’évaluer l’impact d’événements infectieux, ou environnementaux et d’engager des actions de prévention.

« Mettre le paquet »

Cette enquête donne « une photo très utile de la situation actuelle » souligne à le Pr Richard Delorme, chef du service de pédopsychiatrie à l’hôpital Robert-Debré (AP-HP). « Souvent, on se dit qu’un enfant de moins de 11 ans ne peut pas être déprimé ou que seule une partie de la population est concernée : c’est faux », constate-t-il.

LIRE AUSSI >> La santé mentale des Français s’améliore, mais les jeunes restent fragiles

Ces données « objectives » devraient permettre, espère-t-il, d’initier des politiques de prévention : « un enfant sur dix est concerné, il faut mettre le paquet », notamment en direction des parents.

Car face à une offre de soins saturée, ils peuvent jouer le rôle de premières vigies en surveillant des indicateurs comme le sommeil ou l’appétit de leurs enfants, préconise le médecin.

L’étude Enabee, menée alors que la crise sanitaire était encore d’actualité, ne permet pas d’estimer un possible impact du Covid-19, en l’absence de données antérieures à la crise sur cette tranche d’âge. Mais une seconde enquête, « complémentaire » publiée mardi par la Drees (Direction statistiques du ministère de la Santé), montre de son côté que la détresse psychologique dont souffre une minorité grandissante d’enfants et d’adolescents a été aggravée par cette crise.

Cette étude, tirée du 3e volet de l’enquête Epidémiologie et conditions de vie liées au Covid-19 (EpiCov), montre qu’entre mars 2020 et juillet 2021, 12 % des garçons de 3 à 17 ans et 13 % des filles ont consulté un professionnel de santé pour un motif psychologique. Seuls 7 % des garçons et 6 % des filles consultaient déjà auparavant.

En prenant en compte les enfants qui n’ont pas consulté, mais dont les parents estiment qu’ils avaient besoin d’être aidés pour des difficultés psychologiques et que cette aide relevait d’un professionnel de santé, ce sont alors 15 % des enfants qui auraient eu besoin de soins pour ces raisons, ajoute l’étude. Soit près d’un enfant sur six.

 

Article du  20 juin 2023 

 .

 

Lire aussi : 

"Protéger les enfants"

 

 

 

samedi 23 septembre 2023

Surmortalité et baisse de la natalité

 

 Quand on ne sait plus quoi penser, 

il convient de revenir aux faits...

 

La surmortalité en France a été plus élevée en 2022 que pendant le Covid

 

 
 
Le nombre de personnes décédées en France en 2022
toutes causes confondues, a été plus élevé qu'en 2021. 
Une surmortalité due aux épisodes de grippe et de canicule, 
mais pas seulement.
 
 675.000 personnes sont décédées en 2022, 
soit 53.800 de plus que prévu. 
 
Après deux années de pandémie de Covid, 
les experts de l'Insee s'attendaient à voir le nombre de décès 
retrouver son niveau habituel en 2022.
 
Pourtant, l'année dernière, 
l'institut de statistique a comptabilisé 675.000 décès
soit 53.800 de plus que prévu. 
 C'est davantage qu'en 2020 (668.900 décès) 
et qu'en 2021 (661.600 morts).
 
Ce pic de décès a surtout concerné les personnes âgées 
- la surmortalité des 75-84 ans a été 11 % plus forte que prévu
mais aussi, et cela est plus surprenant, les moins de 34 ans.
 
Même si ce phénomène reste faible 
- les décès excédentaires ont concerné 
875 personnes âgées de moins de 34 ans en 2022
sur un total de 53.000. 
 
« C'est surprenant puisque ce sont des classes d'âge 
où les risques de mortalité sont faibles », 
admet Sylvie le Minez, cheffe de l'unité 
des études démographiques et sociales à l'Insee.
 
.
 
 + Surmortalité 2022 
dans le monde entier :  
.
 
et vidéo de Pierre Chaillot 
 
 
Malgré cette baisse de la natalité, la France reste parmi les pays les plus féconds de l'Union européenne.

Lire aussi 
au plus bas depuis 1946
 


vendredi 22 septembre 2023

Passé

 


Et dans la mesure où de telles atrocités appartiennent 
au passé plus ou moins proche ou plus ou moins lointain, 
elles sont englouties rapidement et avec soulagement dans la mer de l’oubli, 
ce qui permet le retour de cet espèce d’état flottant dans le rêve
qu’on appelle “état normal”.

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C.G. Jung

.

 

mercredi 20 septembre 2023

L'homme que personne ne crut

 


 
Seuls les plus petits secrets ont besoin d'être protégés. 
Les plus gros sont gardés par l'incrédulité publique.
  .
 
Marshall McLuhan
 
.
 

 
 
L’homme d’une soixante d’années est assis devant la caméra, droit, digne dans son costume gris. Nous sommes à Washington en 1978 et cet homme est Jan Karski, qui s’apprête à répondre à Claude Lanzmann, venu l’interviewer pour son film, Shoah, consacré à l’extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

L’ancien diplomate polonais commence à parler, mais soudain les mots s’arrêtent… cet homme de devoir n’est pas de ceux qui étalent leurs sentiments. Mais l’émotion est trop forte, il se lève brusquement et quitte la pièce. 

Il reviendra cependant à la caméra, pour, encore une fois, témoigner de ce qu’il a vu en 1942 et que presque personne, à l’époque, n’avait cru, ou n’avait voulu croire.

En 1942, Jan Karski fut selon ses propres termes, « le témoin oculaire de la politique allemande de l’extermination des juifs d’Europe », qui réussit, au péril de sa vie, à quitter l’Europe occupée pour alerter le monde libre. 

Jusqu’au président Roosevelt, l’homme le plus puissant de la planète, mais en vain. Indifférence ? Incrédulité ? Rien ne fut tenté alors pour arrêter la machine de mort nazie.

C’est l’histoire du combat de Jan Karski que je vais raconter ce soir. L’incroyable course contre la montre de cet homme seul, qui tenta de dire l’innommable.

 
 (2018)
 
Annette Becker Historienne, 
professeur émérite des universités
 


   
 
 
 
 

lundi 18 septembre 2023

Ce que disait Albert Camus

 

 

 

Tout ce qui dégrade la culture

 raccourcit les chemins qui mènent à la servitude.

...


Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. 

Ne pas nommer les choses, c’est nier notre humanité.

...


Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde, 

la mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. 

Mais sa tâche est peut-être plus grande. 

Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse.

.

Albert Camus

 

 

samedi 16 septembre 2023

Cancel culture

 

L'article ci-dessous a déjà deux ans.

Le mouvement de "cancellisation", depuis, s'est encore amplifié.

Franchement, cela ne vous rappelle rien ?

 

 

Cancel culture : au Canada, 

des livres brûlés au nom de l’« inclusivité »

 

 8 septembre 2021

Accusés de propager des stéréotypes, plusieurs milliers d’ouvrages ont été retirés des bibliothèques scolaires. Certains ont même été réduits en cendres.

Une purge littéraire. Près de 5 000 ouvrages ont été bannis des bibliothèques d’établissements scolaires francophones (le Conseil scolaire catholique Providence, près de 10 000 élèves du primaire au secondaire) dans le sud-ouest de l’Ontario. Accusés de propager des stéréotypes sur des peuples autochtones – les Amérindiens –, ils ont fait en 2019 l’objet d’un traitement radical : ils ont été retirés des rayons et certains ont même été brûlés lors d’une « cérémonie de purification par la flamme » au sein de l’une des écoles, révèle Radio Canada.

Une mise à l’index sous forme d’autodafé visant à l’« inclusivité » : « Il s’agit d’un geste de réconciliation avec les premières nations et d’un geste d’ouverture envers les autres communautés présentes dans l’école et notre société », a ainsi justifié, auprès de la radio nationale, la porte-parole du Conseil scolaire, Lyne Cossette, pour qui ces ouvrages témoignent d’un « contenu désuet et inapproprié ».

155 œuvres retirées

« Nous enterrons les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l’espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous peuvent vivre en prospérité et en sécurité », exprime ainsi l’un des membres de l’institution dans une vidéo pour le moins lunaire, tournée à destination des élèves, dans laquelle il disperse les cendres des ouvrages dans le but de faire pousser un arbre pour « tourner du négatif en positif ».

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Oui,..on est bien en 2021 !

réveillons-nous, 

ça se passe MAINTENANT.

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