samedi 30 septembre 2023

Que les choses soient dites

 

 
 
 
On a une chance, non d'avoir la Vérité, 
mais d'être dans la vérité.
.

Une seule règle me guide : 
ne rien négliger de ce que la vie comporte ; 
ne jamais se dispenser d'écouter les autres 
et penser par soi-même.
.
 
Par-delà tout geste, il faut laisser venir les mots. 
Il faut que les choses vitales soient dites 
- c'est ce que l'homme peut faire 
de plus important sur cette terre -, 
tout le reste viendra de surcroît.
.
 
François Cheng
.

 

 

 

vendredi 29 septembre 2023

Pleurer ses illusions

 

Les foules n’ont jamais eu soif de vérité.
 
Devant les évidences qui leur déplaisent, 
 préférant déifier l’erreur, si l’erreur les séduit. 
 
Qui sait les illusionner est aisément leur maître
qui tente de les désillusionner est toujours leur victime. 

 
 
 
 
 
On pleure parfois les illusions 
 
avec autant de tristesse que les morts.

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Guy de Maupassant

 

 

jeudi 28 septembre 2023

Le jeu du manipulateur pervers

 

"Peur de la vérité ?

Donne ton pouvoir au gouvernement !"

 

 

Les manipulateurs pervers, qui pullulent 

en ce moment dans les sphères gouvernementales,

(fléau encore plus grave que les punaises de lit ;-)

savent mieux que personne, coloniser l'esprit des gens...

et vous "retourner le cerveau" !


Harceleurs impénitents, 

ils vous lancent des campagnes...

contre le harcèlement ! 

Dénués d'empathie, ils vous créent ...

des cours d'empathie dans les écoles !

Destructeurs de vie, ils se posent 

en "défenseurs" de l'écologie, 

et bien sûr, pour couronner le tout, 

ils vous font croire que vos ennemis, ce sont...

ceux qui dénoncent leurs agissements.


Cette technique de l'"inversion accusatoire"

(le persécuteur se pose en victime

et la victime est désignée comme persécuteur)

est bien connue...des psychologues spécialisés

mais difficilement décelable par tout un chacun.


Méfiez-vous ! Nul n'est à l'abri...

N'importe qui peut s'y laisser prendre... 

.

La Licorne

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mercredi 27 septembre 2023

mardi 26 septembre 2023

Rappel

 


 Petite piqûre de rappel... ;-)

 
 
Vidéo intégrale ICI
 .
 
 
 « Ceux qui peuvent vous faire croire à des absurdités, 
peuvent vous faire commettre des atrocités ».
.
 
Citation couramment attribuée 
 
 

 

lundi 25 septembre 2023

S'habituer ?

 


 

Un être qui s'habitue à tout, voilà, je pense, 

la meilleure définition qu'on puisse donner de l'homme. 

Dostoievski 
 
 
 


dimanche 24 septembre 2023

Santé mentale des enfants en danger

 
Parmi les enfants scolarisés de 6 à 11 ans, 
13 % présentent au moins un trouble probable de santé mentale
révèle la première étude nationale sur le sujet,
publiée ce 20 juin par Santé publique France.

 

 

 
On savait que la crise sanitaire avait fait exploser le mal-être chez les jeunes, mais les données manquaient pour les enfants : une première étude nationale publiée mardi révèle 
 

Cette étude transversale, menée par Santé publique France, croise des données collectées en fin d’année scolaire 2021-2022 auprès de plus de 15 000 enfants et enseignants dans près de 400 écoles. 10 000 parents ont aussi été interrogés.

Jusqu’ici, les informations sur l’état de santé des enfants n’étaient que parcellaires ou peu représentatives. L’étude « Enabee » fait le constat que 13 % des 6-11 ans présentent « au moins un trouble probable de santé mentale », un taux de prévalence équivalent à ceux observés dans d’autres pays en Europe sur la même tranche d’âge.

« Nous ne sommes pas surpris mais les chiffres sont suffisamment importants pour conduire à s’interroger sur ce sujet, pour lequel nous ne disposions d’aucune donnée jusqu’à présent » commente Stéphanie Monnier-Besnard, épidémiologiste et cheffe de projet de l’étude Enabee.

Dans le détail, 5,6 % des enfants présentent un « trouble émotionnel probable », soit un trouble anxieux comme l’anxiété de séparation, l’anxiété généralisée, des phobies spécifiques ou bien un trouble dépressif.

Quelque 6,6 % des enfants présentent un « trouble oppositionnel probable » de manifestant par une humeur particulièrement colérique, un comportement querelleur ou provocateur.

Enfin, 3,2 % montrent un trouble persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité (TDAH) probable.

Cette étude est une « première étape » qui permet d’apporter un « éclairage aux décideurs publics en vue de futures actions de sensibilisation » précise Stéphanie Monnier-Besnard.

Reconduite régulièrement, l’étude permettra en effet de suivre l’évolution des indicateurs, d’évaluer l’impact d’événements infectieux, ou environnementaux et d’engager des actions de prévention.

« Mettre le paquet »

Cette enquête donne « une photo très utile de la situation actuelle » souligne à le Pr Richard Delorme, chef du service de pédopsychiatrie à l’hôpital Robert-Debré (AP-HP). « Souvent, on se dit qu’un enfant de moins de 11 ans ne peut pas être déprimé ou que seule une partie de la population est concernée : c’est faux », constate-t-il.

LIRE AUSSI >> La santé mentale des Français s’améliore, mais les jeunes restent fragiles

Ces données « objectives » devraient permettre, espère-t-il, d’initier des politiques de prévention : « un enfant sur dix est concerné, il faut mettre le paquet », notamment en direction des parents.

Car face à une offre de soins saturée, ils peuvent jouer le rôle de premières vigies en surveillant des indicateurs comme le sommeil ou l’appétit de leurs enfants, préconise le médecin.

L’étude Enabee, menée alors que la crise sanitaire était encore d’actualité, ne permet pas d’estimer un possible impact du Covid-19, en l’absence de données antérieures à la crise sur cette tranche d’âge. Mais une seconde enquête, « complémentaire » publiée mardi par la Drees (Direction statistiques du ministère de la Santé), montre de son côté que la détresse psychologique dont souffre une minorité grandissante d’enfants et d’adolescents a été aggravée par cette crise.

Cette étude, tirée du 3e volet de l’enquête Epidémiologie et conditions de vie liées au Covid-19 (EpiCov), montre qu’entre mars 2020 et juillet 2021, 12 % des garçons de 3 à 17 ans et 13 % des filles ont consulté un professionnel de santé pour un motif psychologique. Seuls 7 % des garçons et 6 % des filles consultaient déjà auparavant.

En prenant en compte les enfants qui n’ont pas consulté, mais dont les parents estiment qu’ils avaient besoin d’être aidés pour des difficultés psychologiques et que cette aide relevait d’un professionnel de santé, ce sont alors 15 % des enfants qui auraient eu besoin de soins pour ces raisons, ajoute l’étude. Soit près d’un enfant sur six.

 

Article du  20 juin 2023 

 .

 

Lire aussi : 

"Protéger les enfants"

 

 

 

samedi 23 septembre 2023

Surmortalité et baisse de la natalité

 

 Quand on ne sait plus quoi penser, 

il convient de revenir aux faits...

 

La surmortalité en France a été plus élevée en 2022 que pendant le Covid

 

 
 
Le nombre de personnes décédées en France en 2022
toutes causes confondues, a été plus élevé qu'en 2021. 
Une surmortalité due aux épisodes de grippe et de canicule, 
mais pas seulement.
 
 675.000 personnes sont décédées en 2022, 
soit 53.800 de plus que prévu. 
 
Après deux années de pandémie de Covid, 
les experts de l'Insee s'attendaient à voir le nombre de décès 
retrouver son niveau habituel en 2022.
 
Pourtant, l'année dernière, 
l'institut de statistique a comptabilisé 675.000 décès
soit 53.800 de plus que prévu. 
 C'est davantage qu'en 2020 (668.900 décès) 
et qu'en 2021 (661.600 morts).
 
Ce pic de décès a surtout concerné les personnes âgées 
- la surmortalité des 75-84 ans a été 11 % plus forte que prévu
mais aussi, et cela est plus surprenant, les moins de 34 ans.
 
Même si ce phénomène reste faible 
- les décès excédentaires ont concerné 
875 personnes âgées de moins de 34 ans en 2022
sur un total de 53.000. 
 
« C'est surprenant puisque ce sont des classes d'âge 
où les risques de mortalité sont faibles », 
admet Sylvie le Minez, cheffe de l'unité 
des études démographiques et sociales à l'Insee.
 
.
 
 + Surmortalité 2022 
dans le monde entier :  
.
 
et vidéo de Pierre Chaillot 
 
 
Malgré cette baisse de la natalité, la France reste parmi les pays les plus féconds de l'Union européenne.

Lire aussi 
au plus bas depuis 1946
 


vendredi 22 septembre 2023

Passé

 


Et dans la mesure où de telles atrocités appartiennent 
au passé plus ou moins proche ou plus ou moins lointain, 
elles sont englouties rapidement et avec soulagement dans la mer de l’oubli, 
ce qui permet le retour de cet espèce d’état flottant dans le rêve
qu’on appelle “état normal”.

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C.G. Jung

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mercredi 20 septembre 2023

L'homme que personne ne crut

 


 
Seuls les plus petits secrets ont besoin d'être protégés. 
Les plus gros sont gardés par l'incrédulité publique.
  .
 
Marshall McLuhan
 
.
 

 
 
L’homme d’une soixante d’années est assis devant la caméra, droit, digne dans son costume gris. Nous sommes à Washington en 1978 et cet homme est Jan Karski, qui s’apprête à répondre à Claude Lanzmann, venu l’interviewer pour son film, Shoah, consacré à l’extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

L’ancien diplomate polonais commence à parler, mais soudain les mots s’arrêtent… cet homme de devoir n’est pas de ceux qui étalent leurs sentiments. Mais l’émotion est trop forte, il se lève brusquement et quitte la pièce. 

Il reviendra cependant à la caméra, pour, encore une fois, témoigner de ce qu’il a vu en 1942 et que presque personne, à l’époque, n’avait cru, ou n’avait voulu croire.

En 1942, Jan Karski fut selon ses propres termes, « le témoin oculaire de la politique allemande de l’extermination des juifs d’Europe », qui réussit, au péril de sa vie, à quitter l’Europe occupée pour alerter le monde libre. 

Jusqu’au président Roosevelt, l’homme le plus puissant de la planète, mais en vain. Indifférence ? Incrédulité ? Rien ne fut tenté alors pour arrêter la machine de mort nazie.

C’est l’histoire du combat de Jan Karski que je vais raconter ce soir. L’incroyable course contre la montre de cet homme seul, qui tenta de dire l’innommable.

 
 (2018)
 
Annette Becker Historienne, 
professeur émérite des universités
 


   
 
 
 
 

lundi 18 septembre 2023

Ce que disait Albert Camus

 

 

 

Tout ce qui dégrade la culture

 raccourcit les chemins qui mènent à la servitude.

...


Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. 

Ne pas nommer les choses, c’est nier notre humanité.

...


Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde, 

la mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. 

Mais sa tâche est peut-être plus grande. 

Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse.

.

Albert Camus

 

 

samedi 16 septembre 2023

Cancel culture

 

L'article ci-dessous a déjà deux ans.

Le mouvement de "cancellisation", depuis, s'est encore amplifié.

Franchement, cela ne vous rappelle rien ?

 

 

Cancel culture : au Canada, 

des livres brûlés au nom de l’« inclusivité »

 

 8 septembre 2021

Accusés de propager des stéréotypes, plusieurs milliers d’ouvrages ont été retirés des bibliothèques scolaires. Certains ont même été réduits en cendres.

Une purge littéraire. Près de 5 000 ouvrages ont été bannis des bibliothèques d’établissements scolaires francophones (le Conseil scolaire catholique Providence, près de 10 000 élèves du primaire au secondaire) dans le sud-ouest de l’Ontario. Accusés de propager des stéréotypes sur des peuples autochtones – les Amérindiens –, ils ont fait en 2019 l’objet d’un traitement radical : ils ont été retirés des rayons et certains ont même été brûlés lors d’une « cérémonie de purification par la flamme » au sein de l’une des écoles, révèle Radio Canada.

Une mise à l’index sous forme d’autodafé visant à l’« inclusivité » : « Il s’agit d’un geste de réconciliation avec les premières nations et d’un geste d’ouverture envers les autres communautés présentes dans l’école et notre société », a ainsi justifié, auprès de la radio nationale, la porte-parole du Conseil scolaire, Lyne Cossette, pour qui ces ouvrages témoignent d’un « contenu désuet et inapproprié ».

155 œuvres retirées

« Nous enterrons les cendres de racisme, de discrimination et de stéréotypes dans l’espoir que nous grandirons dans un pays inclusif où tous peuvent vivre en prospérité et en sécurité », exprime ainsi l’un des membres de l’institution dans une vidéo pour le moins lunaire, tournée à destination des élèves, dans laquelle il disperse les cendres des ouvrages dans le but de faire pousser un arbre pour « tourner du négatif en positif ».

.

Oui,..on est bien en 2021 !

réveillons-nous, 

ça se passe MAINTENANT.

.

 



jeudi 14 septembre 2023

Trois singes pas si sages : lisez !

 

 


 

Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, 
c'est plus prudent !
 

(...)
Au stade présent de désagrégation 
de la structure de la société dans son ensemble 
et mondialement 
et alors même qu'il semble bien n'exister 
plus aucun refuge durable à cette débâcle, 
le réflexe défensif, pour beaucoup, 
semble consister à "ne plus en parler"
 
Par un fâcheux phénomène, 
rien de ce qui nous concerne tous au premier degré 
ne vaudrait désormais la peine que l'on en discute; 
laissant le champ aux médias et à ses kyrielles d'experts 
qui savent eux si bien "en parler" mais pour ne jamais rien en dire.
 
Qu'il s'agisse du nucléaire, des aliments, de la politique ou de la démocratie, 
la liste des sujets où la parole semble devenue vaine s'allonge chaque jour....

.

Alors, SVP, lisez, lisez !
Ne laissez pas la radio, la TV et Internet
coloniser vos cerveaux et vos pensées,
à coup de fausses logiques et de slogans simplistes.
Informez-vous ! Réfléchissez !
Vraiment.
.

vous trouverez une liste de 38 livres 
qui osent aborder les "vrais" sujets
(ceux qui fâchent, bien entendu)
en profondeur

Je vous livre le début de la liste:


mardi 12 septembre 2023

Info

 

 

"La liberté d’opinion est une farce 

si l’information sur les faits n’est pas garantie 

et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes 

qui font l’objet du débat."


Hannah Arend
t

.

 

"Il faut toujours dire ce que l’on voit ; 

surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, 

voir ce que l’on voit."

.
Charles Péguy

 

 


dimanche 10 septembre 2023

Attention : censure gouvernementale en vue

 
 
 
Le gouvernement français prépare une loi qui pourrait 
menacer la liberté sur Internet. 
 
Le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique (SREN) 
obligerait les navigateurs web, 
à bloquer des sites web directement au niveau du navigateur.
  
Cette mesure créerait un dangereux précédent 
et servirait de modèle à d’autres gouvernements 
pour à leur tour transformer les navigateurs 
en outils de censure gouvernementale.

Le gouvernement a présenté le projet de loi 
devant le Parlement peu avant les vacances d’été
et espère le faire adopter aussi rapidement et discrètement que possible ; 
le gouvernement a même engagé la procédure accélérée, 
le vote devant avoir lieu à l’automne. 

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cet article :

 
.
 
 

jeudi 7 septembre 2023

Le wokisme serait-il un totalitarisme ?

 

"On commence par céder sur les mots
et on finit parfois par céder sur les choses."
.
 Sigmund Freud

.

 « Nous ne voulons pas convaincre les gens de nos idées, 
nous voulons réduire le vocabulaire de telle façon 
qu’ils ne puissent plus exprimer que nos idées. »
.
Joseph Goebbels
.

 

  

 
 
Wokisme et cancel culture : une déraison mortifère (I et II)
 
 
dans la mesure où elles œuvrent à saper les fondations culturelles
 telles que la langue, le Droit, le patrimoine, les arts et traditions.

Le sujet est affecté dans son économie psychique, 
par ce mouvement idéologique identitaire qui éradique l’Histoire, 
essentielle pour l’élaboration du sujet et de la civilisation.
 
 « De tous les besoins de l’âme humaine… 
le plus vital qui soit est le besoin du passé et de sa transmission » 
nous rappelle Simone Weil.

Pour Bérénice Levet, cette Histoire 
n’était déjà plus transmise depuis longtemps au nom de la liberté, 
jetant les individus dans un vide identitaire, 
où se sont engouffré toutes les identités singulières, 
« Ils se sont fait dévots, de peur de n’être rien »
 disait Voltaire à d’Alembert. 
Ainsi, chacun s’est fait femme, trans, noir, musulman.
(..)
 
Avril 2023 
.




mercredi 6 septembre 2023

Chantage de l'éducation

 

 

Pendant toute la durée de l'école primaire, 
j'ai été écartelée entre la volonté de rester fidèle 
à ce que je sentais à l'intérieur de moi, 
et le désir d'adhérer, même si je sentais que c'était faux, 
à ce que croyaient les autres. 
.
 
J'ai abandonné ma personnalité pour acquérir un caractère. 
Le caractère, tu auras l'occasion de t'en apercevoir, 
est beaucoup plus apprécié dans le monde que la personnalité. 
.

C'est là le grand, le terrible chantage de l'éducation,
celui auquel il est presque impossible d'échapper.
Aucun enfant ne peut vivre sans amour.
C'est pour cela que l'on se conforme au modèle requis,
même si on le trouve mauvais.

 ...

.

Un feu d'artifice qui implose et n'arrivait pas à atteindre le ciel.
Voilà, quand je pense à la vie de beaucoup de gens,
cette image-là me vient à l'esprit :
des feux qui implosent
au lieu de s'élancer vers le haut. 

Susanna Tamaro
 
.

 

 
 
 
 

lundi 4 septembre 2023

Enseignement et aliénation

 
 

 
 
L’enseignement fait de l’aliénation la préparation à la vie, 
séparant ainsi l’éducation de la réalité 
et le travail de la créativité. 
 
en enseignant le besoin d’être enseigné. 
 
Une fois cette leçon apprise, l’homme ne trouve plus 
le courage de grandir dans l’indépendance, 
il ne trouve plus d’enrichissement 
dans ses rapports avec autrui, 
il se ferme aux surprises qu’offre l’existence 
lorsqu’elle n’est pas prédéterminée 
par la définition institutionnelle. 

 .

l'être humain renonce 
à la responsabilité de sa propre croissance 
et, par cette abdication, l'école le conduit 
à une sorte de suicide intellectuel. 
  .

L'école prétend séparer le savoir en matières distinctes, 
puis de ces blocs préfabriqués 
bâtir, conformément à un programme donné,
enfin mesurer le résultat 
par quelque mètre-étalon universel. 
 
Les hommes qui s'en remettent à une unité de mesure
définie par d'autres pour juger de leur développement personnel, 
ne savent bientôt plus que passer sous la toise.
 
Il n'est plus nécessaire de les mettre à une place assignée, 
ils s'y glissent d'eux-mêmes, ils se font tout petits dans la niche
 où leur dressage les a conduits.
 
Au reste, ils n'imaginent plus qu'il puisse 
en aller autrement pour leurs semblables : 
tout doit trouver sa juste place, toute chose et tout être 
s'assembler sans heurts.

Une fois rabaissés à cette taille médiocre, 
comment pourraient-ils saisir 
l'expérience non mesurable ? 
Elle leur glisse entre les doigts. 
Ce qui ne peut se mesurer, d'ailleurs, 
ils ne s'y intéressent pas, 
ou ils y voient une menace. 
 
Inutile maintenant de les dépouiller 
de leurs possibilités créatrices, 
ils ont retenu la leçon, 
ils ont désappris à faire ou à être eux-mêmes; 
ils n'accordent plus de valeur 
qu'à ce qui est fabriqué ou le sera. 
.
 
.
 
 

 

samedi 2 septembre 2023

Moule

 


 

L'homme ne s'aperçoit pas qu'on l'étouffe,
mais en plus il revendique sa famille,
son travail, son système politique
et la plupart de ses prisons
comme autant de formes
"d'expression de sa personnalité"...
.
.