samedi 25 août 2018

Une seule personne

 
Dis-moi, combien pèse un flocon de neige ?",
demanda la mésange à la colombe. 
"Rien d'autre que rien", fut la réponse.

Et la mésange raconta alors à la colombe : 
"J'étais sur une branche d'un sapin
quand il se mit à neiger.
Pas une tempête, non, juste comme un rêve,
doucement, sans violence.

Comme je n'avais rien de mieux à faire,
je commençai à compter les flocons
qui tombaient sur la branche où je me tenais.
Il en tomba 3.751.952.
Lorsque le 3.751.953ème
tomba sur la branche
- rien d'autre que rien comme tu l'as dit -
celle-ci cassa.

Sur ce, la mésange s'envola.
La colombe, une autorité en matière de paix
depuis l'époque d'un certain Noé,
réfléchit un moment et se dit finalement :
"Peut-être ne manque-t-il qu'une personne
pour que tout bascule
et que le monde vive en paix !"
.


 


lundi 6 août 2018

Le faiseur de pluie

 
 
 
Carl Gustav Jung,
prenait plaisir à raconter,
aussi souvent que possible,
l’histoire  du Faiseur de Pluie 
que son ami R.Wilhelm
avait ramenée de Chine :

Il y eut une grande sécheresse dans la ville 
où séjournait Richard Wilhelm ; 
pendant des mois il ne tomba pas une goutte de pluie 
et la situation devint catastrophique.
 
Les catholiques firent des processions, 
les protestants firent des prières, 
et les Chinois brûlèrent des bâtons d’encens 
et tirèrent des coups de fusil 
pour effrayer les démons de la sécheresse.
 
Finalement, les Chinois se dirent : 
“Allons chercher le faiseur de pluie”, 
et celui-ci vint d’une des provinces.
C’était un vieil homme émacié. 
Il dit que la seule chose qu’il souhaitait 
était qu’on mette à sa disposition
une petite maison tranquille 
et il s’y enferma pendant trois jours.
 
Le quatrième jour des nuages s’amoncelèrent, 
et il se produisit une forte chute de neige, 
à une époque de l’année
où aucune neige n’était prévisible, 
et en quantité inhabituelle.
 
 Tant de rumeurs circulèrent 
au sujet de cet extraordinaire faiseur de pluie 
que Wilhelm alla voir l’homme, 
et lui demanda comment il avait fait. 
En vrai Européen, il dit : 
“Ils vous appellent le faiseur de pluie, 
pouvez-vous me dire comment 
vous avez produit la neige ?”.
 
Le petit Chinois répondit : 
“Je n’ai pas fait la neige, je n’en suis pas responsable” 
-“Mais qu’avez-vous fait durant ces trois jours ?” 
- “Oh, cela, je puis vous l’expliquer, c’est simple. 
Je viens d’un pays où les choses
sont ce qu’elles doivent être.
 
Ici les choses ne sont pas dans l’ordre, 
elles ne sont pas comme elles devraient l’être
d’après l’ordre céleste, 
aussi le pays tout entier est-il hors du Tao.
Je n’étais pas non plus dans l’ordre naturel des choses, 
parce que j’étais dans un pays qui n’était pas dans l’ordre, 
aussi la seule chose que j’avais à faire
était d’attendre trois jours
 jusqu’à ce que je me retrouve en Tao, 
et alors, naturellement, le Tao fit la neige”. »

Texte ici
 
 
 
Précision importante  :
Il ne s'agit pas d'une légende,
ou d'une belle histoire édifiante;..
mais d'un fait réel,
qui s'est vraiment passé ainsi.
 
 


dimanche 5 août 2018

Monde transformable

 
 
 
 
Il n'y a pas d'un côté le monde avec ses guerres, 
ses tortures, ses horreurs, 
et de l'autre les hommes qui s'en indignent. 
Il n'y a qu'un seul monde. 
Et tout ce qui respire sous le soleil 
partage un souffle, un seul.
.
En dressant un mur contre la haine du monde, 
sa laideur, sa tristesse, sa vénalité, sa dépression 
- comme si tout cela ne nous concernait pas -,
 nous nous ôtons le seul puissant outil de changement : 
la conscience que ce monde n'est rien d'autre
qu'un précipité chimique de toutes mes pensées, 
de toutes mes peurs, de toutes mes cruautés.

Mais dès que je cesse de voir le monde en dehors de moi,

séparé de moi pour le réintégrer, l'incorporer (...)
 alors une issue se dessine, 
et la sensation d'impuissance cesse !

Ce lieu que je suis est transformable
.
Christiane Singer


 

vendredi 3 août 2018

L'impuissance apprise

 
 



La courte vidéo que vous voyez ci-dessus, utilisée par certains formateurs,
est une bonne illustration de l’impuissance apprise et elle va vous amuser.

Malgré le côté caricatural de la situation dépeinte,
il n’en demeure pas moins qu’elle illustre bien comment il arrive
qu’on soit confronté à un changement
et qu’on ait la certitude qu’on ne peut rien faire,
que la solution nous échappe.

Au lieu de se mettre aux commandes,
c’est comme si on était en transe hypnotique,
convaincu que la réponse devrait venir de l’extérieur.
 
Jetez-y un coup d’œil.
C’est une bonne illustration
 d’un des sentiments les plus pénibles qui soit:
l’impuissance.
 



 
 
Voici la vidéo d’une expérience intéressante qui nous aide à mieux comprendre
comment la résignation peut être inculquée à une population.
 
 On y voit une psychologue (Charisse Nixon) qui réussit à provoquer dans sa classe,
à travers l’angoisse et la frustration, un état de résignation et d’impuissance,
le tout en moins de 5 minutes.
 
Il ressort de ce type d’expérience que dans des conditions
de frustration ou d’angoisse permanente, l’être humain tend à se résigner
et à considérer comme insurmontables
des difficultés même légères.
En pratique, la répétition de l’échec amène l’être humain
 à penser de manière pessimiste et à se croire incapable de résoudre un problème,
 du coup il abandonne et le résultat est un échec complet.

Si l’on pense seulement un instant au bombardement médiatique
auquel nous sommes soumis en permanence,
il n’est pas difficile de comprendre de quelle manière ces études sont utilisées
et qui les manie à son avantage…
 
En soumettant une personne à un sentiment d’angoisse et de frustration constant,
 on peut l’induire à penser qu’il n’y a rien à faire,
que rien ne peut changer sa propre condition,
et l’amener ainsi à un état d’apathie où il supportera n’importe quel méfait.
 
À l’inverse, comprendre comment ces mécanismes fonctionnent permet de savoir
 comment réagir de manière positive à l’adversité.
Certains disaient par le passé que lire pendant 15 minutes un magazine de mode
fait baisser le taux d’estime pour soi d’environ 30%,
mais aujourd’hui, la guerre contre l’estime de soi s’étend sur tous les fronts :
radios, télés, journaux, publicités partout dans les rues, sur Internet
et sur les réseaux sociaux qui te suivent où que tu ailles.
(...)
 
Autrement dit, à travers la frustration, l’estime de soi plonge sous le niveau zéro
et la voie est alors ouverte pour faire accepter avec résignation et apathie
n’importe quelle solution qui en général, sera proposée par ceux-là mêmes
qui sont à l’origine du problème.
.




mardi 12 juin 2018

La sieste du pêcheur


Pour faire suite à l'article précédent, à propos du "travail fétiche",
je trouve que cette petite histoire, régulièrement racontée
-avec un brin de malice- par Pierre Rabhi,
résume bien les choses... :-)
 
 
 

Un pêcheur vient de finir son travail, sa barque est amarrée à côté de lui sur le bord d’une plage, son filet est étendu dessus et lui, il se repose. Passe un homme sérieux, qui regarde la barque :
 
« Monsieur, vous devriez être en mer à cette heure-ci !
- Pourquoi ?
- Enfin, pour gagner votre vie, vous n’arriverez jamais à rien en restant là à faire la sieste. Elle est à vous, cette barque ?
- Oui.
- Oh, mais elle est petite...
- Oui, elle l'est…
- Vous pourriez en avoir une plus grande.
- Et après ?
- Ben, après, vous pêcherez beaucoup plus de poissons !
- Et après ?
- Vous aurez gagné tellement d’argent que vous pourrez acheter un bateau encore plus grand !
- Et après ?
- Vous embaucherez des gens pour faire le travail à votre place…
- Et après ?
- Vous vous reposerez !
- Eh bien, c’est ce que je suis en train de faire. »

 
extrait du livre
« Demain. Un nouveau Monde en marche »
de Cyril Dion, Actes sud
.
 
 
 

dimanche 3 juin 2018

Cage invisible





Vous mettez le doigt sur l'un des grands problèmes de l'humanité. [...]
Très peu d'hommes savent se forger une opinion par eux-mêmes.
 
Aussi répètent-ils ce que leur ont dit leurs parents,
puis leurs professeurs et enfin ce qu'ils ont entendu aux informations du soir,
et ils finissent par se convaincre qu'il s'agit là de leur opinion personnelle,
au point de la défendre ardemment face à d'éventuels contradicteurs.
 
Il suffirait pourtant qu'ils tentent d'observer par eux-mêmes,
de penser par eux-mêmes et ils découvriraient le monde tel qu'il est
et non pas comme on les conditionne à le voir.
.
 
Bernard Werber
"Nous, les dieux"
 
 
 .
 
 
 
 

mercredi 23 mai 2018

Penser l'impensable





Ce qui nous sépare du pouvoir rédempteur qui nous habite,
ce sont les représentations idéologiques de notre société
 que nous avons sucées avec le lait de notre mère.
(...)
Le plus difficile pour nous Occidentaux
c'est de penser ce pour quoi nos sociétés
n'ont pas de concepts, pas de réceptacles,
pas de structures préfabriquées.
Le plus difficile c'est la haute voltige de l'imaginable.

Les plus grands tabous ne sont pas seulement
ancrés dans les corps, ils paralysent l'esprit imaginant,
ils interdisent l'accès au non-pensé socioculturel.

Que de fois, lorsque nous évoquons
de nouvelles constellations relationnelles
et/ou d'ordre économique ou social,
la première réaction est de rejet :
"Tu rêves, c'est impossible, ça n'ira pas,
tu vois bien comment ça se passe..."
.
Christiane Singer
"Où cours-tu, ne sais-tu pas
que le ciel est en toi ?"
.


mardi 22 mai 2018

Graines

 
ZAD Notre-Dame des Landes 
 
 
Ils ont essayé de nous enterrer :
ils ne savaient pas que nous étions des graines.
.
Proverbe mexicain
.
 
 
 
Lire article complet ICI
.
 
 

 
 
 
 
 
 


jeudi 10 mai 2018

Le chant de l'âme


 
 
La vie ne nous appartient pas, c'est nous qui lui appartenons.
Elle est transcendante pour la simple raison
que tout en palpitant au plus intime de nous,
elle est infiniment au-dessus et au-delà de nous.
Nous ne pouvons que nous en remettre à elle en toute confiance.
 
Quand les âmes se font chant,
Le monde d'un coup se souvient.
La nuit s'éveille à son aube ;
Le souffle retrouve sa rythmique.
Par-delà la mort, l'été
Humain bruit de résonance
Quand les âmes se font chant.
 
Écoutons Kandinsky : "L'artiste est la main qui, par l'usage convenable
de telle ou telle touche, met l'âme humaine en vibration (...)
 Cézanne savait faire d'une tasse de thé une création douée d'une âme,
 ou plus exactement reconnaître dans cette tasse un être"
 (Du spirituel dans l'art et dans la peinture en particulier).
Tous les êtres ne sont pas forcément artistes,
mais toute âme a un chant.
Elle est à même de répondre à d'autres chants qui lui parlent.
 À toutes les époques, dans toutes les cultures,
 chaque âme a une musique qu'elle aimerait entendre
au moment de quitter le berceau terrestre.
L'âme n'aura de cesse de résonner
avec un chant plus vaste que soi.
 
Ne quémande rien. N'attends pas
D'être un jour payé de retour.
Ce que tu donnes trace une voie
Te menant plus loin que tes pas.
 
François Cheng
 
 
Soudain, nous viennent des flots
De larmes, nous plongeant dans
L'abîme du silence, larmes
De peine, larmes de joie,
Gouttes de pluie qui glissent
Leurs perles sur les feuilles
De lotus, que vient sécher
Un inattendu rayon
De soleil, déjà ardent,
Déjà irradiant, déjà nimbé
De poignante douceur, hors
De toutes voix, hors
De toutes voies, dans
L'innocence de l'instant,
Dans l'abîme de la désormais
Insondable souvenance.
 
 
Ici, à l'ombre, nous avons murmuré
Des choses, et puis tout d'un coup
Nous nous sommes tus,
De crainte qu'à trop toucher
Le secret nos mots ne deviennent cendres.
Une coupe d'encens couvant l'attente
Nous protège du dehors, là,
Près de la fenêtre entrouverte,
L'éclatante pivoine, ivre
De son rêve de rondeur, de parfum,
S'ouvre sans frein au soleil,
Fontaine de pétales jaillie du fond
Aux laves irrévélées, pure flamme
En son interminable délire,
En son irrépressible, inépuisable
vouloir-dire.
 
Le chant le plus authentique est plus
qu'un produit maîtrisé par l'esprit ;
 il jaillit bien de l'âme.

La grande affaire pour un artiste, j'en suis persuadé maintenant,
c'est d'entendre et de donner à entendre  l'âme qui l'habite
et qui résonne de fait  à l'âme cachée de l'univers.
.
François Cheng
"Cinq méditations sur la mort,
autrement dit sur la vie"
.



.



mardi 8 mai 2018

Je n'aime pas la guerre




Je n'aime pas la guerre.
Je n'aime aucune sorte de guerre.
Ce n'est pas par sentimentalité.
Je suis resté quarante-deux jours
devant le fort de Vaux et il est difficile
de m'intéresser à un cadavre désormais.

Je ne sais pas si c'est une qualité ou un défaut :
c'est un fait.
Je déteste la guerre.
Je refuse la guerre pour la simple raison
que la guerre est inutile.
Oui, ce simple petit mot.
Je n'ai pas d'imagination.
Pas horrible ; non, inutile, simplement.
Ce qui me frappe dans la guerre
ce n'est pas son horreur : c'est son inutilité.
Vous me direz que cette inutilité précisément est horrible.
Oui, mais par surcroît.

Il est impossible d'expliquer
l'horreur de quarante-deux jours d'attaque devant Verdun
à des hommes qui, nés après la bataille, sont maintenant
dans la faiblesse et dans la force de la jeunesse...

Vous ne pouvez pas leur prouver l'horreur.
Vous n'avez plus rien à votre disposition que votre parole :
vos amis qui ont été tués à côté de vous
n'étaient pas les amis de ceux à qui vous parlez ;
la monstrueuse magie qui transformait
ces affections vivantes en pourriture,
ils ne peuvent pas la connaître ;
le massacre des corps et la laideur des mutilations
se sont dispersés depuis vingt ans
et se sont perdus silencieusement
au fond de vingt années d'accouchements journaliers
d'enfants frais, neufs, entiers, et parfaitement beaux.

À la fin des guerres il y a un mutilé de la face,
un manchot, un boiteux, un gazé... pour dix hommes ;
vingt ans après il n'y en a plus qu'un pour deux cents hommes ;
on ne les voit plus ; ils ne sont plus des preuves.
L'horreur s'efface.

Et j'ajoute que malgré toute cette horreur,
si la guerre était utile
il serait juste de l'accepter.
Mais la guerre est inutile
et son inutilité est évidente.
L'inutilité de toutes les guerres est évidente.

Qu'elles soient défensives, offensives, civiles,
pour la paix, le droit, pour la liberté,
toutes les guerres sont inutiles.
La succession des guerres dans l'histoire
prouve bien qu'elles n'ont jamais conclu
puisqu'il a fallu recommencer les guerres.

La guerre de 1914 a d'abord été pour nous, Français,
une guerre défensive.
Nous sommes-nous défendus ? Non !
Nous sommes au même point qu'avant.
Elle devait être ensuite la guerre du droit.
A-t-elle créé le droit ?
Non, nous avons vécu depuis,
des temps pareillement injustes.

Elle devait être la dernière des guerres ;
elle était la guerre à tuer la guerre.
L'a-t-elle fait ? Non...
elle n'a tué que des hommes inutilement.
La guerre d'Espagne n'est pas encore finie
qu'on aperçoit déjà son évidente inutilité.

Je consens à faire n'importe quel travail utile,
même au péril de ma vie.
Je refuse tout ce qui est inutile
et en premier lieu la guerre
car son inutilité est aussi claire que le soleil.
.
.


samedi 5 mai 2018

Contre qui ? Contre quoi ?

 
 


 
Pour qui, comment quand et pourquoi ?
Contre qui ? Comment ? Contre quoi ?
C'en est assez de vos violences.
D'où venez-vous ?
Où allez-vous ?
Qui êtes-vous ?
Qui priez-vous ?
Je vous prie de faire silence.
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
S'il faut absolument qu'on soit
Contre quelqu'un ou quelque chose,
Je suis pour le soleil couchant
En haut des collines désertes,
Je suis pour les forêts profondes...
Car un enfant qui pleure,
Qu'il soit de n'importe où,
Est un enfant qui pleure,
Car un enfant qui meurt
Au bout de vos fusils
Est un enfant qui meurt.
Que c'est abominable d'avoir à choisir
Entre deux innocences !...
.


mardi 1 mai 2018

L'art et la liberté

 
Connaissez-vous Jérôme Mesnager ?
Pionnier du street art, peintre poète et...
homme libre ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 





  


dimanche 22 avril 2018

vendredi 13 avril 2018

Le pouvoir des mots (2)

 
 

 

Les mots ont le pouvoir de détruire et de soigner,
lorsqu'ils sont justes et généreux,
ils peuvent changer le monde.
 
Bouddha



 
 
 
 
 

mercredi 11 avril 2018

J'avais un cheval

 
 
 
 
J’avais un cheval
Dans un champ de ciel
Et je m’enfonçais
Dans le jour ardent.
Rien ne m’arrêtait
J’allais sans savoir,
C’était un navire
Plutôt qu’un cheval,
C’était un désir
Plutôt qu’un navire,
C’était un cheval
Comme on n’en voit pas,
Tête de coursier,
Robe de délire,
Un vent qui hennit
En se répandant.
Je montais toujours
Et faisais des signes :
« Suivez mon chemin,
Vous pouvez venir,
Mes meilleurs amis,
La route est sereine,
Le ciel est ouvert.
Mais qui parle ainsi ?
Je me perds de vue
Dans cette altitude,
Me distinguez-vous,
Je suis celui qui
Parlait tout à l’heure,
Suis-je encor celui
Qui parle à présent,
Vous-mêmes, amis,
Êtes-vous les mêmes ?
L’un efface l’autre
Et change en montant. »
.
Jules Supervielle
.


 
 


mardi 10 avril 2018

La mer et l'infini





Et l'avenir, enfant bénie?
" La mer sous un soleil sans voiles,
La mer puissante, éblouissante
Qui, là-bas, rejoint l'infini."
.
"Poèmes"
.



 

vendredi 6 avril 2018

Salut l'artiste !


 
 
 
   

Il aimait la musique, les chansons,
l'improvisation, la folie de l'instant...
Il aimait la Vie...
et c'est pour ça qu'on l'aimait !
 
Tu vas nous manquer...
 


 



 

 

mardi 3 avril 2018

Naître...





Nous sommes appelés à sortir de nos cachettes de poussière,
de nos retranchements de sécurité,
et à accueillir en nous l'espoir fou, immodéré
d'un monde neuf, infime, fragile, éblouissant.
 
Naître...
 
Christiane Singer
- Derniers fragments d'un long voyage -




 

mardi 27 mars 2018

Demain sera parfait

 
 
 



Mieux vaut allumer une petite lumière
que de maudire l'obscurité.
.
Confucius
.

L’avenir n’est pas un endroit où nous allons,
 mais un endroit que nous créons.
Les chemins n’ont pas à être découverts,
 mais bien créés.
.
John H. Schaar
.


Tu es toujours libre de changer d’idée
et de choisir un avenir différent.
.
Richard Bach
.